• CONTACTEZ-NOUS !
  • A PROPOS
  • L’EQUIPE
  • INDEX DU SITE
  • Politique de confidentialité
  • ACCUEIL
  • CRITIQUES
  • STARVIDEOCLUB
    • Tests Blu-ray-DVD
    • COURTS-MÉTRAGES
  • NEWS
  • DOSSIERS
    • INTERVIEWS
    • SECOND RÔLES
  • SÉRIES
  • EVENTS
    • L’ÉTRANGE FESTIVAL 2012
    • L’ÉTRANGE FESTIVAL 2013
    • L’ÉTRANGE FESTIVAL 2014
    • PIFFF 2012
    • TGS OHANAMI 2013
    • TGS SPRINGBREAK 2014
    • FANTASIA 2013
    • FANTASIA 2014
    • FANTASIA 2015
    • FANTASIA 2016
    • TGS 2013
    • TGS 2014
    • TGS 2015
    • TGS Springbreak 2016
    • TGS Springbreak 2015
    • TGS 2016
    • TGS Springbreak 2017
  • CONCOURS
  • FOREIGN CORRESP.
  • LIVRES
  • TICKET D’HUMEUR

[Critique] 10 CLOVERFIELD LANE

  • 16 Mar 2016
  • Gilles Rolland
  • CRITIQUES
  • 1 commentaire

Titre original : 10 Cloverfield Lane

Note: ★★★★☆
Origine : États-Unis
Réalisateur : Dan Trachtenberg
Distribution : Mary Elizabeth Winstead, John Goodman, John Gallagher Jr….
Genre : Thriller/Science-Fiction
Date de sortie : 16 mars 2016

Le Pitch :
Michelle se réveille dans une cave après un violent accident de voiture. Elle fait rapidement la connaissance d’un homme qui lui explique l’avoir sortie de l’épave de son véhicule pour la conduire chez lui afin de la soigner. Il lui apprend également que le monde n’est plus comme elle l’a toujours connu et qu’il ne faut sous aucun prétexte qu’elle sorte du bunker dans lequel elle a en fait été conduite. Néanmoins, le doute persiste chez la jeune femme, qui songe à s’échapper…

La Critique :
J.J. Abrams a préparé la sortie de 10 Cloverfield Lane de la même façon que celle de Cloverfield en 2008. Annoncé via un premier trailer mystérieux deux mois avant sa sortie, alors que personne ne l’avait vu venir, 10 Cloverfield Lane s’est ainsi imposé quasi immédiatement comme l’un des films les plus attendus de l’année, en jouant sur une campagne virale de grande ampleur. Indices dissimilés ici ou là ou jeu en ligne, rien ne fut laissé au hasard pour offrir au long-métrage une rampe de lancement d’envergure, lui assurant de toucher un large public, dont la curiosité fut à n’en pas douter titillée par ce qui pouvait être un spin-off de Cloverfield ou bien une suite. Ou alors rien à voir. Seule certitude : les propos du réalisateur Dan Trachtenberg affirmant que le métrage faisait partie du même univers…

10-cloverfield-Lane-John-Goodman-Winstead

Il est plutôt rare aujourd’hui de débarquer dans une salle de cinéma sans trop savoir à quoi s’attendre. Avec la profusion de bandes-annonces et autres spots TV, les films sont souvent déflorés avant même leur première projection. 10 Cloverfield Lane pour sa part, a su conserver son aura de mystère jusqu’au bout et c’est une excellente chose, tant il est agréable d’appréhender le spectacle sans aucune clé, si ce n’est l’impression qu’à un moment ou un autre, des aliens vont débouler. Il est d’ailleurs logique de se dire que si les personnages sont enfermés dans ce bunker profondément enterré sous terre, c’est justement pour échapper à une menace similaire à celle qui détruisit New York dans le premier film. Une certitude à double-tranchant tant il aurait peut-être été encore plus sympathique que le long-métrage ne dévoile pas immédiatement, via son titre, sa parenté avec Cloverfield, démultipliant ainsi les interrogations quant au destin des occupants du bunker. Cela dit, Dan Trachtenberg et ses scénaristes (dont Damien Chazelle, le réalisateur de Whiplash) arrivent quand même à brouiller les pistes et c’est là aussi que 10 Cloverfield Lane fait très fort…
Terriblement tendu dès le début, quand Mary Elizabeth Winstead est victime d’un violent accident de voiture avant de se retrouver chez John Goodman, enfermée et attachée au mur, l’intrigue se pose ensuite et instaure une ambiance à couper au couteau remarquablement bien emménagée.
C’est là qu’il faut saluer John Goodman. Quand il apparaît à l’écran, c’est lui qui prend les commandes. Imposant, charismatique, le comédien fait souffler le chaud et le froid avec une prestance folle, à tel point qu’on ne sait pas vraiment de quel bois est fait son personnage. Est-il un gentil sauveur prêt à tout pour le bien-être de ses deux hôtes ou un de ces survivalistes un peu tarés dont l’équilibre mental peut basculer du côté obscur d’un moment à l’autre ? À la fois terriblement effrayant et profondément touchant et empathique, John Goodman contribue très largement à rendre tangible la somme de thématiques que le film entend illustrer. Au début, alors que personne ne sait ce qui se trame à la surface, c’est lui qui explique que le monde a sombré et que l’air est devenu irrespirable et c’est donc lui qui installe les bases de l’intrigue, à grand renfort d’un jeu vraiment impressionnant, à la fois tout en retenue, mais aussi caractérisé par des accents viscéraux inattendus. Pas de doute à avoir : si 10 Cloverfield Lane est si bon, c’est aussi grâce à John Goodman.
Un acteur par ailleurs habitué à jouer les seconds couteaux, mais jamais enclin à tirer la couverture à lui. La dynamique qui anime le trio du film est en cela très bien pensé, étant donné que tout le monde a l’opportunité de s’exprimer sans se voir écrasé par les autres. Quand Goodman prend le contrôle, c’est voulu. Cela participe à la progression du récit. Ce qui n’empêche pas la brillante Mary Elizabeth Winstead, soit la véritable héroïne de l’histoire, de s’imposer tout doucement, au rythme de l’appréciation de la situation qu’a son personnage. Même chose pour l’excellent John Gallagher Jr. (un acteur vu dans la série The Newsroom), dont le rôle s’avère tout aussi déterminant.

Il est légitime d’être surpris par la nature intimiste de 10 Cloverfield Lane. Ce sont ici les comédiens qui mènent la danse dans ce qui s’avère être avant tout un huis-clos parfois très oppressant. Dan Trachtenberg se révèle d’ailleurs être un excellent directeur d’acteurs. Sa caméra met en valeur leur implication et ne perd rien des regards échangés en biais qui se font le vecteur des questions que les acteurs ne verbalisent pas forcément, tout en soulignant la tension inhérente aux silences, sans cesser de faire peser de manière exponentielle une authentique menace tout au long de l’histoire.

Pour autant, le film déconcerte alors que débute la deuxième partie. Le tournant qu’il opère n’est pas vraiment attendu et peut décevoir en cela qu’il joue sur une certaine accumulation, peut-être pour être certain d’en effet surprendre les spectateurs et assumer à fond son statut d’œuvre à twists, fidèle au mystère distillé par sa campagne promo. L’action s’emballe et le récit prend des airs horrifiques de plus en plus marqués. Toujours maître de la situation, le réalisateur prépare le bouquet final dans le chaos, pouvant faire regretter la nature intimiste et plus viscérale de la première partie. Le dernier tiers s’apparentant presque en cela à quelque chose de différent, s’inscrivant en effet dans une dynamique plus globale et faisant entrer 10 Cloverfield Lane dans un nouveau genre, à peine suggéré jusqu’ici.
Ceci dit, peu importe les choix que fait le long-métrage. Que l’on approuve ou non, la maîtrise est toujours au rendez-vous. Droit dans ses bottes, Dan Trachtenberg fait preuve d’un talent lui permettant de nous faire accepter les petites exagérations qui émaillent un climax plus conventionnel que tout ce qui a précédé.

Il est certain que cet étrange film s’avère un peu inégal. En premier lieu parfaitement puissant, exaltant et surprenant, il finit par se ranger (c’est néanmoins relatif), au prix de séquences plus spectaculaires visuellement. Lorgnant du côté d’une forme noble de divertissement, sans cynisme, articulé autour d’une trame à tiroirs plus opportuniste que prévu mais quoi qu’il en soit plutôt galvanisant, 10 Cloverfield Lane offre un panel de sensations que beaucoup d’autres productions échouent à garantir sur la longueur. Malin, roublard, flippant et parfois déconcertant, il s’avère de plus très intense, pour la simple et bonne raison qu’il assume toutes les directions prises, sans complexes, misant beaucoup sur ses acteurs, tous les trois parfaits.
Et de toute façon, il y a John Goodman. On a précisé à quel point ce type était impressionnant ?

@ Gilles Rolland

10-cloverfield-Lane-cast  Crédits photos : Paramount Pictures France

10 Cloverfield Lane critique Dan Trachtenberg John Gallagher Jr. John Goodman Mary Elizabeth Winstead science-fiction thriller

1 commentaire

  • karl Libus
    16 Mar 2016 19:20:54

    Garantie sans spoiler comme d’hab’. Bravo… je pense que je vais kiffer tout ça…

    Répondre

Déposer un commentaire

Cliquez ici pour annuler la réponse.
Note : Tous les champs doivent être renseignés

[Trailer] Sausage Party : le Toy Story trash de la bouffe !
[Trailer] Ben-Hur : un nouveau remake de trop ?

Articles récents

  • [CARNET NOIR] Jean-Pierre Bacri a tiré sa révérence
    [CARNET NOIR] Jean-Pierre Bacri a tiré sa révérence
    19 Jan 2021 | 0 commentaire
  • [Critique] PIECES OF A WOMAN
    [Critique] PIECES OF A WOMAN
    16 Jan 2021 | 0 commentaire
  • [Critique série] RAISED BY WOLVES – Saison 1
    [Critique série] RAISED BY WOLVES – Saison 1
    12 Jan 2021 | 0 commentaire
  • [Critique] L’HOMME QUI TUA HITLER ET PUIS LE BIGFOOT
    [Critique] L’HOMME QUI TUA HITLER ET PUIS LE BIGFOOT
    8 Jan 2021 | 0 commentaire
  • [Dossier] 2020 : le bilan de la rédaction !
    [Dossier] 2020 : le bilan de la rédaction !
    7 Jan 2021 | 0 commentaire
  • [Critique] MORT À 2020
    [Critique] MORT À 2020
    31 Déc 2020 | 0 commentaire

La vidéo du moment

Pendant ce temps sur Twitter
Étiquettes
action adaptation animation arnold Schwarzenegger aventure bande-annonce biopic Carnet noir Comédie Concours critique Documentaire drame dtv décès fantastique Festival de cannes gagner game of thrones gore guerre hbo histoire vraie horreur James Franco Jason Statham Marvel Netflix Nicolas Cage policier remake romance récompenses saga science-fiction sexy Star Wars suite Sylvester Stallone série thriller top trailer western épouvante

© 2012 OnRembobine.fr. Thème Crumble adapté par Gecko Info Toulouse