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[Critique] 7 PSYCHOPATHES

  • 30 Jan 2013
  • Gilles Rolland
  • CRITIQUES
  • 2 commentaires

Titre original : Seven Psychopaths

Note: ★★★★☆
Origine : Angleterre
Réalisateur : Martin McDonagh
Distribution : Colin Farrell, Christopher Walken, Sam Rockwell, Woody Harrelson, Abbie Cornish, Zeljko Ivanek, Tom Waits, Olga Kurylenko, Michael Pitt, Gabourey Sidibe, Tai Chan Ngo, Harry Dean Stanton, Michael Stuhlbarg…
Genre : Comédie/Thriller/Drame
Date de sortie : 30 janvier 2013

Le Pitch :
Scénariste de son état, Marty souffre du syndrome de la page blanche. Son dernier scénario n’a qu’un titre -7 Psychopathes- et un vague concept. Billy, son meilleur ami, un acteur raté, subsiste quant à lui en kidnappant des chiens, qu’il restitue ensuite en échange d’une récompense. Un business qu’il partage avec Hans, un sexagénaire posé. Conscient de la détresse artistique dans laquelle se trouve Marty, Billy décide de lui filer un coup de main, mais tout dérape lorsque un gangster complètement allumé remue ciel et terre pour retrouver son chien disparu…

La Critique :
Avec Bons Baisers de Bruges, son précédent et premier long-métrage, Martin McDonagh avait placé la barre très haut. Un film à la fois profond, complexe et sombre, qui illustrait les origines théâtrales du dramaturge que fut (et que demeure) McDonagh et qui offrait une brillante alternative au genre (le film de gangster) sans pour autant se départir d’une patte pour le moins encourageante quant à la suite d’une carrière cinématographique prometteuse. Écrit depuis quelques années, le script de 7 Psychopathes attendait son heure et ne résulte pas ainsi d’une quelconque stratégie de son auteur/réalisateur de donner dans la redite pure et simple.
À l’heure où j’écris ces lignes, 7 Psychopathes se prend une petite volée de bois vert sur le coin de la tronche, de la part de nombreux critiques. Il faut dire que dans un sens, c’est compréhensible, car 7 Psychopathes a tout du grand film incompris. Le terme « grand » devant être pris avec des pincettes.

Précédé d’une bande-annonce qui laissait présager une sorte de western moderne violent et drôle sur fond de chassé-croisé entre psychopathes ; le métrage est en fait un western moderne violent et drôle sur fond de chassé-croisé entre psychopathes. Oui, oui, tout à fait. C’est tout ceci à la fois et pourtant bien plus. 7 Psychopathes regorge d’idées. Contrairement à Bons Baisers de Bruges qui affichait une complexité, via -entre autres- les rapports entre les deux personnages principaux, 7 Psychopathes s’avère beaucoup plus décomplexé. McDonagh sacrifie-t-il pour autant sa propension à brosser des personnages en profondeur ? Pas le moins du monde.
Et des personnages, sa dernière livraison en regorge. Il y ces 7 tarés bien sûr, et cet écrivain alcoolo touché par le syndrome de la page blanche, mais pas seulement. Enfin si, c’est tout, mais c’est compliqué car les protagonistes se télescopent, au propre comme au figuré, dans un maelström savant qui organise un mariage tordu et jouissif entre la réalité et la fiction. Après tout, on parle d’un scénariste hollywoodien non ? Un gars un poil paumé, incarné avec conviction par un Colin Farrell très à l’aise dans l’exercice (il retrouve le réalisateur après Bons Baisers de Bruges), qui est pote avec un type aux intentions louches, porté sur un verbiage fleuri et sur le kidnapping de chiens. Sam Rockwell est génial d’ailleurs dans le rôle. Comme Christopher Walken, qui campe une version âgée et posée de tous les psychos qu’il a incarné au fil de sa longue et riche carrière. Du coup, la légende au regard de reptile trouve l’un de ses meilleurs personnages. Rien de moins. Woody Harrelson (remplaçant au pied levé Mickey Rourke pour qui le rôle a été écrit) est tout aussi à son aise, tandis que Tom Waits arrive à convoquer sa crépusculaire poésie dans la psyché d’un personnage cabossé et touchant. Sans trop forcer, car de toute façon, tous les acteurs du film (quel casting ! Même Bonny, le Shih Tzu est bon ! ) sont servis comme des rois par des dialogues incisifs où l’absurde s’invite plus d’une fois.

La partition est casse-gueule et se ramasse d’ailleurs de temps en temps. Sans se départir d’une bonne humeur constante, seulement mise au second plan quand l’émotion tape à la porte. Parfois, c’est carrément complètement con, mais dans le cas présent, c’est un compliment. Comme lorsque Sam Rockwell raconte sa vision rêvée d’un film où les dits 7 psychopathes se mettent sur la tronche dans un cimetière. Un grand moment parmi tant d’autres, entrecoupé maladroitement de quelques plages où le récit patine. Il pédale dans la choucroute c’est sûr, mais il assume. Toujours. Même quand il se perd en conjonctures bizarres pour retomber sur ses pattes au dernier moment dans un final choral un poil « capillotracté ». Quoi qu’il arrive, le film garde sa pêche, son identité et son côté racé.

Alors que Martin McDonagh aurait pu se complaire dans le genre de film policier à tiroirs sur fond de critique du système hollywoodien (dans la veine de Be Cool), il s’en éloigne assez vite, et lorgne du côté de la joute verbale à la Tarantino. C’est d’ailleurs ce que beaucoup lui reprochent : faire du sous-Tarantino. Comme si Quentin, avec Reservoir Dogs, Pulp Fiction et compagnie, avait fermé à tout jamais les possibilités de fournir, sous un autre angle, des films chorals avec des gangsters, violents et drôles à la fois. Martin McDonagh, avec son deuxième film, confirme non seulement qu’il est l’un des auteurs les plus intéressants du moment, mais que oui, en osant tout et en ignorant la pédale de frein, on peut tout à fait réussir à toucher au but et à fournir un long-métrage dont la principale qualité -au delà de toute la folie, du sang, des « fuck », des chiens tout mignons, d’Olga Kurylenko en petite tenue et du lapin de Tom Waits- est d’être attachant au possible. Conscient de son côté foutraque et de ses défauts, au risque d’être incompris. Rock and roll !

@ Gilles Rolland

7psycho05

Crédits photos : Le Pacte/Wild Side Films

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2 commentaires

  • guy capdeville
    31 Jan 2013 12:12:29

    Sans commentaire

    Répondre
  • [Critique] 3 BILLBOARDS, LES PANNEAUX DE LA VENGEANCE - On Rembobine
    18 Jan 2018 12:27:17

    […] du grand public, après avoir brillé au théâtre. Quelques années plus tard, il débarquait avec 7 Psychopathes, un thriller comique assez sous-estimé, qui a quoi qu’il en soit prouvé un talent certain […]

    Répondre

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