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[Critique] ANNA KARENINE

  • 6 Déc 2012
  • Gilles Rolland
  • CRITIQUES
  • 0 commentaire

Titre original : Anna Karenina

Note: ★★★☆☆
Origine : Angleterre
Réalisateur : Joe Wright
Distribution : Keira Knightley, Jude Law, Aaron Taylor-Johnson, Kelly Macdonald, Matthew MacFadyen, Domhnall Gleeson, Ruth Wilson, Alicia Vikander, Emily Watson…
Genre : Romance/Drame/Adaptation
Date de sortie : 5 décembre 2012

Le Pitch :
Russie, 1874 : Anna Karénine a tout pour être heureuse. Belle, jalousée et respectée, mère comblée, elle est de plus mariée à un haut fonctionnaire du gouvernement russe. Pourtant, il manque quelque chose à Anna qui, lorsqu’elle rencontre Vronski, un jeune officier, voit ses certitudes basculer. Brulant de désir pour celle qui domine la haute société russe, Vronski séduit Anna qui succombe au charme du soldat.
Prise en tenaille entre son désir et la nécessité de préserver les apparences, Anna doit faire face à un terrible dilemme…

La Critique :
C’est en 1877 que Léon Tolstoï publie Anna Karenine. Tolstoï est un auteur respecté, également connu pour entretenir une barbe il est vrai spectaculaire. Il a aussi écrit Guerre et Paix, un autre grand classique qui encouragera Woody Allen à déclarer : «  J’ai pris un cours de lecture rapide et j’ai pu lire Guerre et Paix en vingt minutes. Ça parle de la Russie. » Partout, que ce soit en Russie, aux États-Unis, en France où en Terre Adélie, Tolstoï est considéré comme un grand. À juste titre, même si son œuvre est aussi réputée pour son extrême densité. Ce qui découragera nombre de lecteurs à travers les âges et qui a contribué à caser Tolstoï dans la catégorie « écrivain peu accessible » aux côtés, au hasard, de Dostoïevski et de ses Frères Karamazov.
Quoi qu’il en soit, Anna Karenine est un classique parmi les classiques. Un monument. Une œuvre culte et incontournable.

Adapté maintes et maintes fois au cinéma au fil des années, Anna Karenine a ainsi tapé dans l’œil du réalisateur Joe Wright, un mec bigrement doué, déjà responsable de longs-métrages comme Reviens-moi, Le Soliste, Orgueil et préjugés ou encore Hanna. Un cinéaste qu’il convient de qualifier d’esthète, à la sensibilité classique, mais néanmoins détenteur d’une patte résolument moderne.
En adaptant le roman de Tolstoï, Wright prend très tôt conscience du caractère homérique d’une telle entreprise. Son film dénote alors d’une volonté farouche d’épurer le livre et de proposer sa propre vision des errances amoureuses de la belle Anna et des personnages qui gravitent autour.

Tout part de la scène d’un théâtre. Une scène qui s’impose comme l’axe central du film.
Très tôt, on note les ellipses spacio-temporelles, aussi nombreuses que déconcertantes. Un personnage se trouve à un endroit précis, puis pousse un élément du décors et se retrouve à des kilomètres de là, les pieds dans la neige. Comme au théâtre, les décors se télescopent.
À l’écran, le résultat est somptueux. Joe Wright assoit sa position de visionnaire de l’image, à la manière d’une Julie Taymor (qui avait imposé sa patte en remodelant l’univers des Beatles avec Across The Universe). Il positionne ses personnages comme les pions d’un jeu d’échecs au rythme du récit et au fil de scénettes, qui se démarquent par la singularité de leurs décors et par des chorégraphies savantes mises en place d’une main de maître. Optant relativement peu souvent pour le plein air, le film multiplie les perspectives, allant parfois jusqu’à brouiller les pistes et nuire à la force du propos central.

Alors oui, cette nouvelle version d’Anna Karenine laisse de côté les intrigues sous-jacentes du livre pour se concentrer principalement sur les deux intrigues maitresses : la trajectoire d’Anna et son désir d’adultère avec un bel officier et celui d’un homme et d’une femme (Lévine et Kitty), pour qui le bonheur se situe loin de l’aristocratie des grandes villes. Pour Anna, le fait d’écouter son cœur n’est que synonyme de brutalité sentimentale assortie d’une forme de psychose galopante, tandis que pour les deux autres, c’est le bonheur qui se trouve au bout du chemin.
Le choix de Wright est bon, car la simplification des intrigues donne plus de force au vrai sujet. On peut observer la finesse de la critique de Tolstoï envers la haute société et le jeu des apparences et du paraître auxquels se livrent les différents personnages n’en ressort que davantage.

Le plus gros défaut du film est cette outrance parfois difficile à digérer pour une mise en image trop généreuse. Un trop plein qui dessert le long-métrage au final et qui rebutera un peu plus celles et ceux qui ne goûtent pas à ce genre d’intrigues issues du répertoire littéraire classique.
Anna Karenine peut être assimilé à un véritable festin si vous aimez ce genre de film. Si par contre, vous n’aimez pas du tout le style, le film pourra vite se transformer en supplice.
L’absence de compromis, la longueur, les redites, les raccourcis un peu bancals et le ton général devraient finir de rendre Anna Karenine difficilement supportable pour les non-initiés ou/et les allergiques à cet univers codifié si particulier. Le ton est froid et les thèmes traités le sont avec une grande minutie qui, si elle rend justice au récit de base, n’aide pas spécialement à l’empathie,. À chacun de voir, mais cependant, même si Anna Karenine pêche par son côté trop hermétique, il faut quand même rendre hommage à la direction d’acteurs brillante de Joe Wright, au boulot sur la lumière et le son et aux comédiens, absolument tous parfaits (de plus habillés par des costumes incroyables). De Keira Knightley, pour la troisième fois devant la caméra de Wright, parfaitement à l’aise et véritablement sublime, à Aaron Taylor-Johnson, décidément l’un des comédiens les plus doués de la nouvelle génération, en passant par Jude Law, remarquable de sincérité et de discrétion.

Finalement, ici tout particulièrement, tout est une question d’affinité…

@ Gilles Rolland

Crédits photos : Universal Pictures International France

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