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[Critique] CRAZY DAD

  • 18 Mai 2013
  • Gilles Rolland
  • CRITIQUES
  • 0 commentaire

Titre original : That’s My Boy

Note: ★★☆☆☆
Origine : États-Unis
Réalisateur : Sean Anders
Distribution : Adam Sandler, Andy Samberg, Leighton Meester, James Caan, Milo Ventimiglia, Meagen Fay, Will Forte, Blake Clark, Vanilla Ice, Susan Sarandon, Mike Sandler, Rachel Dratch, Nick Swardson, Ian Ziering, Eva Amurri…
Genre : Comédie
Date de sortie : 20 mars 2013 (DTV)

Le Pitch :
Célèbre pour avoir couché avec sa prof de math alors qu’il n’était qu’un jeune adolescent, Donny est désormais totalement has been et fauché. Menacé par le fisc, il doit absolument trouver une grosse somme d’argent, sous peine de finir derrière les barreaux. Dans l’espoir de se démêler de cette situation délicate, Donny décide de renouer avec son fils, qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années. Un fils qui a fait une croix sur son paternel, et qui est sur le point de se marier avec une jeune fille de bonne famille…

La Critique :
Loin de s’offusquer de la vendetta menée par les Razzy Awards (qui récompensent tous les ans les pires films) à son encontre, Adam Sandler pousse le bouchon encore plus loin. Assumant totalement son humour vulgaire et bas de plafond et sa propension à orchestrer de véritables festivals de blagues salaces, le comédien élevé au Saturday Night Live, ne cherche pas la rédemption. Les critiques, apparemment, il s’en tamponne et le bon goût, il l’envoie valser le plus le plus possible.
En France, où Sandler n’a jamais été moitié moins célèbre qu’aux États-Unis, la sentence n’a pas tardé à tomber : son dernier film, Crazy Dad, n’est sorti qu’en vidéo, dans le plus grand anonymat. Une conséquence de l’échec cuisant du super navet Jack & Julie, aussi bien auprès de la critique que d’un public gentiment indifférent.
Pas de quoi émouvoir outre mesure Sandler donc, qui repousse ici un peu plus loin des limites toutes relatives. Crazy Dad est un gros délire complètement à la ramasse. Un navet en puissance qui donne le ton dès les premières minutes, en organisant la rencontre d’un ado pré-pubère et d’une prof nymphomane ultra sexy, avide de rapports sexuels contre-nature. Un acte que le film glorifie, en faisant de cet élève un héros de la culture white trash américaine, devenu du jour au lendemain, suite au coup de rein de trop, une star célébrée un peu partout dans le pays. De quoi donner la tonalité d’un film qui va loin dans l’humour crétin. Un humour qui tache aussi repoussant que finalement assez fascinant (c’est relatif).

Imaginez que vous vous trouvez au bord de l’eau, en début de saison estivale. Le soleil est timide et l’eau est froide. Vous mettez un pied dans la grande bleue et vous vous dites illico que non, l’eau n’est décidément pas à la bonne température. Alors que vous vous préparez à faire demi-tour et à regagner votre serviette, bien au sec, un type vous pousse violemment et vous propulse en plein milieu des flots. Une fois immergé, vous vous rendez compte que finalement, l’eau est bonne et vous décidez de rester et de profiter. Avec Crazy Dad, c’est pareil. Au premier abord, c’est nul, abusif et outrageant et après, on se prend à rigoler et à se laisser gagner par la débilité affligeante de ce trip régressif et complètement con. Le type qui pousse étant en l’occurrence Adam Sandler. Il nous pousse dans son univers fait de pets, de prouts, de pipi, de caca, de mots fleuris, de relations sexuelles contre-nature et de situations parfaitement aux fraises. On se complaît dans ce bain aux fort relents à première vue gerbants, pour ensuite se prendre au jeu. Crazy Dad est un peu comme ces fromages qui puent. Ok, ça pue, mais une fois en bouche, on en redemande, ne serait-ce que pour finir le pain.

Ralliant une partie de sa joyeuse troupe et exhumant de bons vieux has been autrefois célèbres (et au passage deux acteurs qu’il est surprenant de trouver dans un truc pareil), comme Ian Ziering de la série Beverly Hills 90210 et le rappeur Vanilla Ice, Sandler prend les commandes. Sean Anders, dont c’est le deuxième film (le premier, Sex Drive était plutôt une bonne surprise, comme en témoigne notre critique ICI), se laisse diriger par Sandler, et sa propension à embaucher des réalisateurs suffisamment malléables. Avant de retrouver son collaborateur fétiche, Dennis Dugan pour la suite de Copains pour toujours, Adam Sandler, qui n’a pourtant pas écrit Crazy Dad, arrive comme souvent à donner au métrage une teinte bien connu des amateurs.
Au final, le film ressemble à beaucoup d’autres de Sandler. La trajectoire du récit est là même, c’est cousu de fil blanc et finalement on s’en fout puisque le plus important demeure dans sa faculté à déclencher des rires gras.
Si vous acceptez volontiers de vous abandonner devant un truc parfaitement con, allez-y gaiment.
Adam Sandler fait du cinéma, qui s’apprécie souvent à l’usure. À force de dérapages dans la culotte, de flots de vomis et de gros nichons, il gagne du terrain et illustre la maxime qui affirme que décidément : « plus c’est con et plus c’est bon ». Les défenses s’écroulent et le lâcher-prise est de mise. Sur presque 2heures, tel le pendule d’un hypnotiseur, la connerie pénètre le cerveau et y fait son œuvre. De manière insidieuse, presque malgré soi, comme un affront fait à l’intelligence et à la logique. Alors oui, Crazy Dad est un beau (et gentil) navet, mais de temps en temps, le navet aussi mérite une place dans votre assiette.

@ Gilles Rolland

Crazy-dad-photo-sandler

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