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[Critique] GUNMAN

  • 24 Juin 2015
  • Gilles Rolland
  • CRITIQUES
  • 0 commentaire

Titre original : Gunman

Note: ★★½☆☆
Origines : France/Espagne/Angleterre
Réalisateur : Pierre Morel
Distribution : Sean Penn, Jasmine Trinca, Javier Bardem, Idris Elba, Ray Winstone, Mark Rylance, Peter Franzen…
Genre : Action/Thriller/Adaptation
Date de sortie : 24 juin 2015

Le Pitch :
Ex des Forces Spéciales, Jim exécute des contrats en tant que tueur à gages. La mission de trop, qui le pousse à couper les ponts avec la femme qu’il aime, l’incite à changer de vie. Plusieurs années plus tard, Jim travaille pour une ONG au Congo, tentant tant bien que mal de se racheter une conscience. Mais il s’aperçoit vite que le passé n’en a pas fini avec lui quand un groupe de tueurs manque de peu de mettre un terme à son existence désormais dédiée aux autres. Dès lors, Jim cherche à comprendre qui peut bien vouloir le tuer et pourquoi…

La Critique :
À priori, Sean Penn n’est pas unanimement considéré comme le parfait héros de films d’action. Lui son truc, c’est le drame et le thriller. Parfois, il donne aussi dans la comédie, mais jamais trop dans l’action pure. Avec Pierre Morel aux commandes et un acteur comme Penn, il était donc tentant de considérer Gunman comme le pendant de Taken, à savoir le parfait véhicule d’un acteur un peu vieillissant, désireux de faire comme Liam Neeson avec Taken, à savoir embrasser tardivement mais brutalement, les codes cinématographiques de l’action à l’ancienne. Surtout si on considère la carrure de Penn, incroyablement massive. Super baraqué, les veines saillantes, le muscle sec et dessiné, l’ex de Madonna en impose en tueur à gages capable de dessouder un mec avec un cure-dents, l’air de rien. Son nouveau corps, jusqu’alors caché sous les oripeaux de rôles ne demandant pas forcément un effort physique intense ou tout du moins de se montrer torse poil à la moindre occasion, confère immédiatement à Sean Penn une authentique crédibilité. Gunman nous dit qu’il ne faut pas l’emmerder et on le croit sans problème. Pourtant, avec son air toujours plutôt las, ses traits fatigués et burinés, Sean Penn conserve cette mélancolie propre à son jeu si identifiable et si viscéral. Jim, son personnage, incarne ainsi un certain décalage, pour le coup raccord avec les intentions d’un film tourné vers l’action, mais aussi sur la propagation d’un discours géopolitique grave cher à sa tête d’affiche.

Gunman-Sean-Penn-Idris-Elba

Fidèle à des idéaux auxquels il consacre beaucoup de son temps (notamment via son action massive et très engagée à Haïti), Sean Penn n’a pas tenu à s’impliquer dans un simple long-métrage en forme de bourre-pif. C’est pourquoi il a lui-même remanié le scénario, à la base adapté d’un roman de Jean-Patrick Manchette. Disant s’être inspiré de son expérience sur le terrain pour brosser certains aspects de la personnalité des personnages et motivé par la volonté farouche de dénoncer par des moyens détournés l’implication crasse de quelques multinationales dans le processus humanitaire rattaché aux pays en voie de développement, Penn a cru qu’un cocktail entre baston et gravité bien ancré dans une réalité tangible était viable. Difficile de lui donner tort. Après tout, pourquoi pas ? Cela dit, Gunman ne sera certainement pas le film qui va faire bouger les choses, et si on comprend où il veut en venir, il n’empêche qu’il est tout aussi évident qu’il ne fait pas toujours les bons choix et que son caractère bordélique lui interdit une totale efficacité sur tous les aspects qu’il entend aborder. En d’autres termes, Gunman n’est ni vraiment percutant niveau action pure, ni extrêmement éloquent dans son discours.

On peut reprocher plein de choses à Taken, mais lui au moins, savait assumer son côté bourrin. Sans s’encombrer d’une histoire tape-à-l’œil ou complexe, il allait du point A au point B pied au plancher, sans se soucier du réalisme. Banco ! Gunman joue sur plusieurs tableaux. Sur 2 heures (c’est long), il dénonce diverses choses via la tentative de rédemption d’un homme rongé par la culpabilité, et de temps en temps, met en scène des bastons. Dommage que le scénario ne parvienne pas à illustrer correctement les intentions initiales du projet et que Pierre Morel soit un peu largué quand il est question de se poser pour souligner le propos, car Sean Penn lui, était parfait pour le rôle. Grâce à lui d’ailleurs, Gunman sauve les meubles. Avec ses bras de catcheur, l’acteur fait un parfait homme d’action, hyper brutal, et quand il faut jouer l’émotion, comme d’habitude, il est parfait. À ses côtés, tandis qu’Idris Elba fait de la figuration, Javier Bardem fait ce qu’il peut avec ce qu’on lui donne. Là aussi il y a un problème. Seul Penn semble vraiment concerné. Quand ils ne sont pas effacés, les acteurs en font des caisses (Mark Rylance tout particulièrement), même si il faut reconnaître une vraie justesse chez Jasmine Trinca et Ray Winstone, tous les deux pertinents, même si leurs rôles s’avèrent plutôt limités.

Gunman ressemble un peu à un rendez-vous manqué. D’un côté très proche de son acteur vedette, il s’écarte trop souvent du droit chemin et ce malgré une introduction très prometteuse. Peinant à tenir la distance, il s’égare, se prend plusieurs fois les pieds dans le tapis, tombe, se relève et tant bien que mal, va jusqu’au bout, pour finir dans la banalité la plus… banale. Tout n’est pas à jeter loin de là, mais force est de reconnaître que le sujet aurait mérité une plus grande application. Mais encore une fois, heureusement que Sean Penn est là…

@ Gilles Rolland

the-gunman-sean-pennCrédits photos : StudioCanal

 

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