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[Critique] LE LABYRINTHE

  • 16 Oct 2014
  • Gilles Rolland
  • CRITIQUES
  • 0 commentaire

Titre original : The Maze Runner

Note: ★★★☆☆
Origine : États-Unis
Réalisateur : Wes Ball
Distribution : Dylan O’Brien, Aml Ameen, Will Poulter, Thomas Brodie-Sangster, Kaya Scodelario, Ki Hong Lee, Blake Cooper, Patricia Clarkson…
Genre : Aventure/Action/Science-Fiction/Adaptation
Date de sortie : 15 octobre 2014

Le Pitch :
Thomas se réveille dans un ascenseur en mouvement. Arrivé à destination, il fait la connaissance d’un groupe de garçons. Des garçons qui, comme lui, sont retenus prisonniers dans une grande clairière entourée d’un gigantesque labyrinthe en perpétuel mouvement. N’ayant aucun souvenir du monde extérieur et ne sachant pas ce qu’il fait dans cet étrange endroit, Thomas cherche à comprendre et à sortir. Harcelé par de mystérieux rêves, il semble différent de ses camarades. L’arrivée impromptue d’une jeune fille qui semble le connaître, va le mettre sur une voie qui va le mener aux confins du labyrinthe…

La Critique :
Rebelote ! Twilight a ouvert la voie. Hunger Games s’est engouffré avec succès, encourageant les producteurs à enchaîner avec Sublimes Créatures, The Mortal Instruments, ou encore Les Âmes Vagabondes et Divergente. Les sagas littéraires pour adolescents cartonnent au cinéma. Pas toujours certes, mais quand ça marche, ça marche à fond les bananes, et les dollars pleuvent sur les studios qui du coup, décident de multiplier les films et les concepts. Des concepts qui finissent par se ressembler pour des films qui semblent plus ou moins mettre en scène les mêmes personnages déclinés à l’infini dans diverses situations. Surtout quand il s’agit de dystopie comme les Hunger Games ou Divergente, soit des visions d’un futur délabré riche en mystère, destinées à recevoir la lumière émanant d’un(e) élu(e) providentiel(le) incarné(e) par une jeune star aux dents blanches. Soit, en substance, le postulat de départ du Labyrinthe, le film adapté de la série de bouquins écrits par James Dashner.

Alors voilà : Thomas est jeune, beau et il court vite. Il déboule dans un endroit clos, dans lequel vit une communauté de garçons, qui n’est pas sans rappeler celle de Sa Majesté des mouches, le chaos et les rapports de force en moins. Du moins jusqu’à maintenant, car l’arrivée de celui qui va vite se révéler primordial à la survie du groupe, va bouleverser un ordre établi fragile. La différence, c’est qu’ici, on ne sait pas vraiment si c’est le futur ou le présent. Les mecs sont fringués comme des mormons mais on se dit que c’est normal vu les circonstances champêtres dans lesquelles ils sont immergés depuis des plombes. En gros, pas d’électricité. L’histoire pourrait tout aussi bien se dérouler au Moyen-âge… Au début, on ne sait pas grand chose si ce n’est que personne ne peut se barrer car le labyrinthe qui entoure leur cadre de vie, bouge toutes les nuits, sans oublier ces araignées-scorpions biomécaniques qui rodent.

le-labyrintheDes rescapés, des mystères, une puissance supérieure qui semble diriger les approvisionnements et les mouvements du labyrinthe ? On se croirait presque dans Lost.
C’est d’ailleurs un peu à mi-chemin de Sa Majesté des mouches et de Lost que Le Labyrinthe se situe. Une bonne nouvelle, tant cette identité hybride, certes pas très originale mais efficacement mise en image par le débutant Wes Ball, permet au long-métrage de s’affranchir un tout petit peu des codes trop encombrants inhérents à ces adaptations de livres pour les jeunes citées plus haut. Pas beaucoup mais un peu. Le cadre réduit empêche au film de trop se disperser, tout comme il limite le nombre de personnages. La conséquences directes est la bonne représentation de ces derniers. Du moins en ce qui concerne les leaders. La psychologie de ces paumés à la recherche d’une porte de sortie est simpliste mais bel et bien exploitée, sans que cela ne vienne empiéter sur une volonté farouche d’en mettre plein la vue, au fil de séquences d’action relativement bien orchestrées, surtout si on les compare avec les catastrophiques mouvements de caméras frénétiques du premier Hunger Games.
Le Labyrinthe est également plus âpre et plus violent que ses prédécesseurs (toute proportion gardée) et si on fait exception de la fin qui confère au film des faux-airs de pilote d’une série télé, l’aventure va au bout de ses ambitions.
Rayon comédiens, rien à dire. La distribution, en allant piocher dans diverses séries de qualité (Skins, Game of Thrones…), permet au film de bénéficier d’une somme de talents investis. Dylan O’Brien, tout autant crédible dans l’émotion que dans l’action, campe un héros solide, remplissant à merveille le cahier des charges du genre, bien épaulé par un Will Poulter à contre-emploi (si on se réfère à son rôle dans Les Miller, une famille en herbe) et l’excellent Thomas Brodie-Sangster (vu dans Love Actually et Game of Thrones). Kaya Scodelario, si elle débarque un peu comme un cheveux sur la soupe, affirme d’emblée un charme certain, gagnant au fil des minutes sa place, dans un monde d’hommes.

Bien sûr, en l’état, malgré ses qualités formelles et son casting inspiré, Le Labyrinthe n’échappe pas à certains travers. En voulant aller trop vite, le film de Wes Ball grille notamment les étapes qui lui auraient permis de donner un peu de corps à son univers et à ses personnages. Certains points du récit restent trop survolés ou vraiment obscurs pour empêcher des interrogations légitimes. Des questions qui, on l’espère, trouveront leurs réponses dans la suite. Car oui, Le Labyrinthe est le premier volet d’une trilogie. Le box office dictant sa loi, lui seul pourra déterminer si nous aurons droit à une nouveau volet d’ici 2 ou 3 ans. C’est probable et au fond, même souhaitable, tant Le Labyrinthe gagne ses galons avec une bonne volonté et une générosité qui le hissent au dessus de la masse.

@ Gilles Rolland

 

-Labyrinthe-Kaya-ScodelarioCrédits photos : 20th Century Fox France

 

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