On a beau être pétri de talent et avoir signé quelques-uns des meilleurs films de l’histoire du cinéma et quand même parvenir à parfois se planter complètement. On a beau avoir influencé des générations de réalisateurs et quand même se fourvoyer dans des projets qui se démarquent surtout par leur propension à s’imposer comme de gros accidents de parcours et faire office de méchantes verrues dans la carrière de leurs auteurs. C’est le cas des films suivants. Tous ont été mis en scène par des grands artistes et tous sont mauvais. À divers degrés bien sûr…
Tout ou presque ne va pas. Vaine tentative de continuer à explorer un univers usé jusqu’à la corde, Le Vestige des Morts-Vivants est aussi pénible qu’anecdotique. Aussi mal écrit que réalisé à la va-vite par un maître de l’horreur complètement absent qui avait déjà méchamment trébuché avec Diary Of The Dead…
Un réalisateur génial, un casting en or massif, un roman aussi culte que passionnant et pourtant… Un grand film malade, poussif et bancal.
Scott pose ses caméras dans le sud de la France et livre un film carte postale inutile, mièvre et méchamment insignifiant.
Incompréhension totale. Non seulement The Last Face est indigne, et ce à tous les niveaux, du talent de Sean Penn et de celui de ses acteurs, mais il s’impose aussi tragiquement comme le truc le plus indécent vu depuis des lustres au cinéma.
Premier gros dérapage pour Tim Burton qui a foiré dans les grandes largeurs son remake du classique avec Charlton Heston. Quelques années plus tard, la nouvelle trilogie en performance capture rattrapera heureusement le coup.
Insupportable… C’est le mot. En roue libre, soutenu par des acteurs qui donnent un nouveau sens au mot « cabotinage », L’Écume des Jours est aussi parfaitement irritant que caricatural.
Tout le monde a oublié ce film de super-héros totalement à la ramasse. C’est une bonne chose.
Ron Howard s’est fourvoyé trois fois en adaptant les romans de Dan Brown. Pourtant, ce premier volet est de loin le pire. Une aventure parisienne cousue de fil blanc, caractérisée par ses clichés gros comme l’Arc de Triomphe. Une belle tâche dans la filmographie de Ron Howard mais aussi dans celle de Tom Hanks.
Là aussi, on peut parler de gros dérapage. Ridicule de bout en bout.
Et si Cursed était le plus mauvais film de loup-garou jamais tourné ?
@ Gilles Rolland
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