[Dossier] Les 17 meilleurs films adaptés de Stephen King (hors téléfilms)

DOSSIERS | 17 septembre 2017 | Aucun commentaire

Carrie au bal du Diable, la première adaptation de Stephen King au cinéma, est sorti en 1976, soit il y a 41 ans. Quatre décennies durant lesquelles se sont succédé les films (et séries et téléfilms) adaptés des livres du maître d’horreur. Plus de 70 au total et ça continue encore aujourd’hui. À l’heure où la nouvelle version de Ça, la première sur grand écran, terrifie le monde entier et impose le génie d’un écrivain qui a plus que jamais la côte, un petit bilan s’imposait. Quels sont les meilleures adaptations cinéma de King ? Quels longs-métrages de cinéma ont-ils marqué de leur empreinte l’histoire du septième-art ?

1 – Stand By Me (Rob Reiner, 1986)

Le meilleur film sur la fin de l’enfance. Un conte à la fois attachant et cruel. Un trésor de narration, une réalisation inspirée, des acteurs en état de grâce, ce film a tout. Une fois n’est pas coutume, l’adaptation dépasse ici la nouvelle de King.

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2 – Les Évadés (Frank Darabont, 1994)

Plus d’1 800 000 cinéphiles ont élu la première incursion de Darabont chez King, meilleur film de tous les temps (sur IMDb). C’est bien connu : 1 800 000 personnes ne peuvent pas se tromper. Un chef-d’œuvre intégral qui se paye en plus le luxe de sonner avec toujours autant de force à chaque vision.

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3 – Shining (Stanley Kubrick, 1980)

Kubrick a trahi Stephen King qui ne lui a jamais pardonné. Le film lui, est un monument inégalé dans sa catégorie. Certes, on évolue loin du roman, mais l’histoire que nous conte ici le grand Stanley et sa façon de le faire font de cette plongée dans la folie une des œuvres les plus tétanisantes et les plus virtuoses du septième-art.

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4 – Christine (John Carpenter, 1983)

Un modèle d’adaptation. John Carpenter a tout compris au livre dont il extrait l’essence pour livrer un film à la fois inquiétant et très classieux. Un bijoux de mise en scène aux effets-spéciaux intemporels.

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5 – Creepshow (George A. Romero, 1982)

Deux des sketches de cette sublime anthologie sont adaptés de nouvelles de King (La Caisse et Mauvaise Herbe). Les autres, King les a écrit spécialement pour le film. Depuis la sortie de Creepshow, beaucoup ont essayé de le surpasser. En vain. Un modèle absolu.

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6 – Ça (Andres Muschietti, 2017)

Beaucoup plus fidèle que le téléfilm Il est revenu, visuellement sublime, parfaitement incarné, Ça est le film que tous les fans de Stephen King attendaient.

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7 – La Ligne Verte (Frank Darabont, 1999)

Darabont prouve une fois encore que son style et sa sensibilité correspondent à merveille à King. La Ligne Verte se pose comme une adaptation très fidèle. Un film d’une beauté sombre, qui fait mouche à chaque fois, doté d’un vrai discours et porté par un casting quatre étoiles. Du pur King.

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8 – Simetierre (Mary Lambert, 1989)

L’un des films d’épouvante les plus flippants et les plus malsains jamais tournés. Et si Mary Lambert n’a retenu que quelques éléments du formidable livre, ce qu’elle en a fait force le respect. Là aussi, on peut parler de modèle tant Simetierre dispense des images qui restent gravées longtemps après la projection. Le traumatisme de toute une génération qui a le bon goût de se terminer sur un hit des Ramones, spécialement composé pour l’occasion.

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9 – Misery (Rob Reiner, 1990)

Un thriller retors au possible. Un duel implacable et cruel. Une tension palpable. Une nouvelle preuve que quand il s’agit d’adapter King, Rob Reiner est l’homme de la situation.

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10 – Carrie au bal du Diable (Brian De Palma, 1976)

Premier roman de King, Carrie a aussi permis à l’écrivain de se faire remarquer par le cinéma. Et pas par n’importe qui. C’est Carrie qui a initié la longue histoire d’amour entre le septième-art et King. Un film terrifiant et pertinent, dont les multiples suites et autres remakes n’ont fait que souligner la force et l’universalité.

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11 – The Mist (Frank Darabont, 2007)

Ignoré, incompris, conspué, The Mist a fini par gagner ses galons auprès des fans, qui y ont vu ce qu’il fallait y voir : un film d’horreur sans pitié et audacieux, qui se paye le luxe de changer la fin de la nouvelle dont il s’inspire pour sombrer dans une épouvante encore plus traumatisante.

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12 – Cœurs perdus en Atlantide (Scott Hicks, 2001)

Et si la véritable adaptation de l’univers de La Tour Sombre au cinéma était là et pas ailleurs ? Un film là encore sous-estimé. Une partition douce-amère et touchante, portée par le formidable duo Anthony Hopkins/Anton Yelchin.

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13 – Cujo (Lewis Teague, 1983)

L’histoire a été réduite à son expression la plus simple pour cadrer avec les intentions de Lewis Teague, qui souhaitait visiblement n’articuler son film qu’autour du combat d’une mère pour sauver la vie de son fils face à un Saint-bernard enragé. Et si le livre allait beaucoup plus loin et s’avère plus complexe, le film constitue néanmoins un sommet d’horreur dont on ne ressort pas indemne.

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14 – Dead Zone (David Cronenberg, 1983)

Si la réalisation de David Cronenberg est encore un peu timorée, la performance hallucinée de Christopher Walken et l’écriture au cordeau suffisent pour faire de Dead Zone un sommet du genre.

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15 – Dolores Claiborne (Taylord Hackford, 1995)

Un film douloureux, sans compromis ni concession, qui prouve que le King dramatique, loin des monstres (quoi que), constitue aussi une formidable inspiration pour le cinéma. Un grand long-métrage. Une nouvelle fois, après Misery, Kathy Bates est impressionnante.

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16 – Running Man (Paul Michael Glaser, 1987)

Oui, l’adaptation est complètement foirée. Running Man a plus à voir avec Le Prix du Danger d’Yves Boisset (un procès pour plagiat eut d’ailleurs lieu) qu’avec le roman éponyme de King (écrit sous le pseudo Richard Bachman). Mais mis à part ça, c’est tout de même un régal pour amateurs de films d’action. Un pur concentré typique des années 80, réalisé par Starky et porté par un Arnold Schwarzenegger en pleine bourre. Traversé de punchlines inoubliables et marqué par des duels bien violents, Running Man se pose comme l’ancêtre de Hunger Games, qui à côté, ressemble à une balade dans les bois dans un camp de scouts, un dimanche après-midi.

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17 – Creepshow 2 (Michael Gornick, 1987)

Une seule histoire est adaptée de King (Le Radeau). Les deux autres, King les a également écrites pour le film. Bien sûr, Gornick, le réalisateur, n’a pas la gouaille ni le talent de Romero. Néanmoins, son anthologie fait plus que tenir la route et propose un spectacle dans la lignée du premier volet. Cruel, méchant et délicieusement ironique.

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@ Gilles Rolland

Crédit photot : François Sechet

Par Gilles Rolland le 17 septembre 2017

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