[Dossier] Commando : pourquoi il s’agit du meilleur film d’action de tous les temps

DOSSIERS | 6 septembre 2016 | Aucun commentaire
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Le temps n’a pas d’emprise sur les chefs-d’œuvre. Regarder aujourd’hui Le Parrain, Apocalypse Now, Citizen Kane, Casablanca, Ben-Hur (pas le remake hein), Rocky, Terminator 2, Les Évadés ou encore 2001, l’Odyssée de l’Espace, c’est l’assurance de se prendre une belle torgnole. Que l’on soit jeune ou vieux et ce à chaque vision. C’est comme ça ! Peu importe les progrès accomplis en matière d’effets-spéciaux et toutes les avancées qui ont marqué l’Histoire du septième-art. Il existe des films en ce bas monde qui ne prennent pas une ride.

Quand on cause de films d’action, le cas Commando finit immanquablement par être abordés= par les spécialistes, qui s’accordent souvent (pour ceux qui ont bon goût en tout cas) sur la puissance intacte de cet uppercut réalisé en 1985 par un certain Mark L. Lester. Un long-métrage percutant à plus d’un titre, porté par un Arnold Schwarzenegger alors en pleine ascension du mont Hollywood. Mais au fait, pourquoi Commando est-il à ce point adulé ? Une question à laquelle nous avons choisi de répondre à travers une petite énumération maison…

Une introduction champêtre
Passé une traditionnelle scène visant à nous présenter une partie des enjeux, Commando se focalise sur son héros, le fameux John Matrix. On voit alors Schwarzenegger couper bois, transporter un tronc d’arbre sur son épaule, s’amuser avec son Alyssa Milano de fille, manger une glace et nourrir une biche. Autant de moments retranscrivant la quiétude dans laquelle évolue cet ancien soldat qui ne va pas tarder à devoir reprendre du service. Best intro ever !

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Des répliques cultes à foison
« Crache ta vapeur sale pourriture », « T’es un marrant Sully, j’taime bien. C’est pour ça que je te tuerai en dernier », « Vous avez des bagages à main ? Juste lui », ou le célèbre « Ne réveillez pas mon ami, il est mort de fatigue » figurent au panthéon des répliques cultes du cinéma d’action. On atteint ici une telle perfection, que chaque ligne du script est mémorable (ou presque).

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Des montres qui font du bruit
Quand on kidnappe sa fille, Arnold règle sa montre sur la fonction « compte à rebours avant que je pète la gueule à tous les bad guys ». Une montre qui émet des petits bips à chaque fois qu’Arnold la regarde mais qui reste silencieuse quand il ne le fait pas. Y a que dans les années 80 qu’on voyait des trucs pareils !

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Rae Dawn Chong
Découverte dans La Guerre du Feu, Rae Dawn Chong incarne le parfait side-kick. Elle est belle, enchaîne elle aussi les punchlines et sait se montrer brutale quand les circonstances l’exigent. En plus, elle sait piloter !

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Un rythme hyper soutenu
C’est bien simple. Dès que l’action prend le dessus, une dizaine de minutes après le début du film, ça ne s’arrête pratiquement jamais. Et ce jusqu’à la fin.

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Un final d’anthologie
Quand Arnold débarque (au sens littéral) sur l’île des méchants, c’est le festival. Armé jusqu’aux dents, il décime une petite armée à lui tout seul. À l’écran, c’est l’orgie pyrotechnique. Depuis, on a jamais vraiment fait mieux.

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Il y a Bill Duke
Avec sa tronche du mec à qui on ne la fait pas, Bill Duke est une figure emblématique du cinéma testostéroné. Dans Commando, il joue une espèce de brute imperturbable, qui cultive en outre un sens de la classe indéniable. La scène où il s’achète une bagnole est restée dans les annales.

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La musique de James Horner
Oui, James Horner a composé les musiques de Titanic, du Nouveau Monde de Terrence Malick, de Braveheart et de Légendes d’Automne. Son C.V. est l’un des plus imposants du milieu. Pour autant, a-t-il déjà livré une partition aussi incroyable que celle de Commando, qui avec son saxo si 80’s et ses sonorités viscérales participent grandement à l’identité de ce monument de la culture pop ? Bien sûr que non !

Le sosie de Freddie Mercury
Bennett, le méchant du film, incarné par Vernon Wells, porte la moustache ET une cote de mailles. Il est méchant, malin et ressemble comme deux gouttes d’eau au leader de Queen. On a certes un peu de mal à croire à sa résistance face à un Arnold largement plus baraqué, mais au fond, sa présence et son charisme suffisent à l’imposer comme l’un des salopards les plus emblématiques du cinéma d’action des années 80 (et des décennies suivantes).

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Des scènes d’action spectaculaires
Arnold saute d’un avion en plein décollage, Arnold joue Tarzan dans un centre commercial, Arnold plante un tuyau dans le bide pourtant protégé par une côte de mailles de Bennett, Arnold scalpe un mec avec une lame de scie circulaire, Arnold retourne une voiture à mains nues, Arnold secoue un mec dans une cabine téléphonique… Les exemples sont aussi nombreux qu’éloquents.

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Il y a Bobby Sixkiller du Rebelle
C’est fugace, mais on peut le voir dans le hangar où Arnold repère les plans de l’île où est détenue sa fille. Il se fait bien sûr casser la gueule en moins de deux.

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Des faux-raccords à la pelle
Des erreurs qui ont contribué à rendre le film sympathique… et culte. Devant Commando, on vibre et rigole. En famille et entre amis.

Alyssa Milano
Quand elle tourne dans Commando, Alyssa est déjà une star grâce à son rôle dans la série Madame est servie. Pourtant, elle redouble ici de « badasserie » pour au final s’imposer comme la gamine la plus coriace des années 80 (« Oui mais ça sera encore plus chouette de le voir buter votre sale gueule ! »)

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La tagline de l’affiche
« Peu importe où, quand, comment, quelqu’un doit payer… » Peut-être la meilleure tagline de l’Histoire des taglines.

Des consommateurs satisfaits
Hors franchises, Commando est le plus grand succès de Schwarzenegger en France, où il a attiré 2 577 215 spectateurs lors de sa sortie en salle. 2 577 215 personnes ne peuvent pas se tromper. Sans compter tous ceux qui ont découvert le film après et qui, aujourd’hui, continuent de lui dorer son blason au fil de nombreux visionnages.

Vous pouvez aussi retrouver notre critique de Commando ICI.

@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 6 septembre 2016

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