[Dossier] Tous les films de Tim Burton classés du meilleur au pire

DOSSIERS | 9 octobre 2016 | Aucun commentaire

La sortie de Miss Peregrine et les Enfants Particuliers donne l’occasion de se pencher sur la filmographie d’un des plus grands magiciens d’Hollywood. Pour beaucoup (dont l’auteur de ces lignes), Tim Burton est un génie. C’est donc avec le maximum d’objectivité possible (autrement dit aucune) qu’a été fait le difficile classement des longs-métrages réalisés par l’homme aux chaussettes zébrées. Classement qui occulte logiquement les court-métrages phares que sont Frankenweenie et Vincent, ainsi que le monument du cinéma d’animation L’Étrange Noël de Monsieur Jack, certes écrit, produit et conçu par Burton, mais réalisé par le tout aussi sombre Henry Selick.

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1 – Edward aux Mains d’Argent
Première collaboration avec Johnny Depp, lequel trouve là son meilleur rôle à ce jour, Edward aux Mains d’Argent est à la fois une déclinaison de Frankenstein mais aussi unemétaphore de Tim Burton, ce solitaire suscitant l’incompréhension dans la ville de Burbank. Chef-d’œuvre absolu.

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2 -Beetlejuice
La première fois que Burton a pu totalement se lâcher et imposer sa patte dans un film. Effets-spéciaux à la Ray Harryhausen, beaucoup d’humour noir, une architecture typique, un Michael Keaton majeur, la révélation Winona Ryder et un univers loufoque et inventif.

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3 – Sleepy Hollow : la Légende du Cavalier Sans Tête
Burton rend hommage à la Hammer, et signe ce qui aurait pu être le dernier chef d’œuvre de la firme britannique. Hyper référentiel, graphiquement superbe, très bien joué, un film parfait.

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4 – Ed Wood
Burton aime les bricoleurs et les rêveurs, et réhabilite un cinéaste souvent raillé, ainsi que ses œuvres les plus marquantes. Johnny Depp est très bon et Martin Landau est magnifique en Bela Lugosi.

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5 – Mars Attacks !
Autre hommage à la culture vintage (là à un jeu de cartes connu dans les années 60 et à toute la culture « OVNI » des années 50/60). Un anti-Independance Day bourré d’humour et de personnages hauts en couleur, porté par un casting en béton. Une des invasions extra-terrestres les plus fun de l’histoire du cinéma

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6 – Les Noces Funèbres
Une vision de la mort et la vie dans un film d’animation majeur, extrêmement touchant et assez original, à l’émotion bien dosée et aux personnages parfaitement croqués.

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7 – Batman, le Défi
Un des rares exemples de suite parfaitement à la hauteur de l’original. Danny DeVito est excellent en Pingouin et Michelle Pfeiffer incarne la meilleure Catwoman à l’écran, hyper érotisée et badass à souhait.

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8 – Big Fish
Le plus personnel des films de Burton, tournant autour de la paternité (il venait d’être lui-même papa et de perdre son père à l’époque). Un film sensible, touchant porté par un imaginaire travaillé, et un très beau groupe de personnages (sans oublier la magnifique chanson de Pearl Jam).

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9 – Batman
Le film qui a enfin donné à l’homme chauve-souris une adaptation à la hauteur de son charisme en captant toute sa noirceur, tout en faisant hommage aux codes du cinéma expressionniste allemand. Jack Nicholson est énorme en Joker et la Batmobile est top.

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10 – Miss Peregrine et les Enfants Particuliers
Burton revient aux monstres et à son imaginaire si particulier et livre son meilleur film depuis un bon moment, porté par un casting génial (Eva Green et Samuel L. Jackson en tête, mais aussi des gamins talentueux) et par des effets visuels somptueux. Welcome back, Mr. Burton !

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11 – Frankenweenie
Là aussi, quelques dents ont grincé (comme à chaque fois que Burton et Disney se sont associés). Alors si le long-métrage n’atteint pas en effet le niveau du court d’origine, on a un spectacle où l’animation est superbe, doublé par les anciens acteurs de Burton, et bourré de références aux films de monstre.

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12 – Charlie et la Chocolaterie
Burton qui fait un film destiné aux enfants, voilà de quoi énerver certains de ses fans (pourtant, faire un film pour les enfants, ce n’est pas donné à tout le monde, comme en atteste le très beau mais très niais BGG de Spielberg, adapté lui aussi de Roald Dahl). Il s’agit pourtant d’une très bonne adaptation, drôle, originale et inventive.

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13 – Sweeney Todd : le Diabolique Barbier de Fleet Street
Burton renoue avec l’esthétique Hammerien, avec cette excellente adaptation de la comédie musicale de Steven Sondheim (co-créateur de West Side Story), très bien jouée (et chantée), sanglante à souhait mais qui énerva les allergiques aux comédies musicales.

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14 – Pee Wee Big Adventure
Avant que celui qui l’incarne ruine sa carrière à la force du poignet, Pee Wee Herman était un personnage très apprécié de la télévision américaine. Un éternel gamin lunaire entre Buster Keaton et Mon Oncle de Tati. Son adaptation au cinéma est le premier film de Burton. Un film pour enfants assez surréaliste, drôle par moments et très original, à regarder de préférence en version originale (car le doublage n’est pas terrible).

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15 – Alice au Pays des Merveilles
L’un des films les plus détestés de Burton à cause de ses effets numériques notamment (alors que ce sont plutôt le final, pas terrible, et le côté nunuche de certains personnages qui sont à souligner). Une œuvre pourtant en grande partie assez belle, notamment grâce à la photo, et l’imaginaire de Lewis Carroll, qui demeure bien retranscrit.

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16 – La Planète des Singes
Film de commande face auquel les fans de Burton se sont sentis trahis (à juste titre). On ne retrouve plus rien du style burtonnien. En revanche, le travail de Rick Baker sur les créatures est très bon, on retrouve, en dépit du budget pharaonique, un côté « artisanal » dans certains effets-spéciaux, et la scène finale fait remonter de quelques crans le niveau.

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17 – Dark Shadows
Avec Burton, même quand c’est moyen, il y a des fulgurances. En l’occurrence, ici ce sont la B.O., l’humour, la scène avec Alice Cooper, Eva Green et la dernière apparition clin d’œil du regretté Christopher Lee.

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18 – Big Eyes
Si le biopic n’est pas dégueulasse en soi, il n’y a plus rien de Burton là-dedans. Il s’est tellement renié qu’on pourrait croire que c’est en fait un homonyme qui l’a réalisé.

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@ Nicolas Cambon

Par Nicolas Cambon le 9 octobre 2016

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