[Dossier] Top 10 des meilleurs films avec Sylvester Stallone, hors Rocky et Rambo

DOSSIERS | 26 mai 2019 | Aucun commentaire
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En masterclass à Cannes dans le cadre d’un hommage, Sylvester Stallone eut l’occasion de revenir sur toute sa carrière devant une audience captivée. L’acteur qui a bien sûr parlé de Rocky et de Rambo (avec un focus sur Rambo : Last Blood, le cinquième volet de la franchise, à venir en septembre) mais aussi des autres longs-métrages qui ont marqué sa filmographie. Et c’est donc à la suite de cette passionnante masterclass que l’idée nous est venue de compiler les meilleurs films de Stallone hors Rocky et Rambo. Histoire de rendre hommage à notre façon à un acteur marqué par de nombreuses (et parfois méconnues) prises de risque et de souligner son audace, sa persévérance et bien sûr avant tout son extraordinaire talent. Une façon aussi de rappeler (même si cela paraît inutile) l’importance de son œuvre dans l’histoire de cinéma mais aussi dans la culture populaire. Grâce à Rocky et Rambo donc, mais pas seulement…

1. Cop land (James Mangold, 1997)

Les années 90 n’ont pas toujours été tendres avec Sly. En 1997, l’acteur vient d’enchaîner plusieurs échecs et est au creux de la vague. Ni Judge Dredd, ni Assassins, ni Daylight n’ont su attirer les spectateurs en masse dans les salles et le succès de Cliffhanger semble bien loin. Dans Cop Land, Stallone se remet donc en question. En interprétant un shérif de banlieue, bedonnant et sourd d’une oreille, il rappelle à ceux qui l’avaient oublié de quel bois il est fait et, aux côtés de Robert De Niro ou Harvey Keitel, crève littéralement l’écran. Une performance hors-norme pourtant un peu passée sous les radars, qui auraient pourtant mérité une pluie de récompenses. Le film lui, n’est ni plus ni moins que l’un des plus grands drames des années 90.

2. Cliffhanger (Renny Harlin, 1993)

Le film de la résurrection. Épuisé par le naufrage de la franchise Rocky après l’échec du cinquième volet et ses deux essais infructueux dans la comédie, Sly revient à ses premiers amours sous la direction de Renny Harlin. Dans Cliffhanger, il incarne ainsi un alpiniste chevronné traumatisé, forcé de « retrouver ses sensations » pour sauver sa peau. Nouvelle allégorie. Sylvester continue d’évoluer au cinéma comme dans la réalité et offre au genre un nouveau mètre-étalon.

3. Haute Sécurité (John Flynn, 1989)

Tourné dans la foulée de Rambo 3, Haute Sécurité voit Sly interpréter une sorte de déclinaison de Rocky dans un récit qui n’est pas sans rappeler L’Évadé d’Alcatraz, de Don Siegel. À l’arrivée, Haute Sécurité est davantage un drame carcéral qu’un film d’action. Un thriller tendu, certes balisé, mais formidablement interprété (Donald Sutherland fait un méchant parfait) et émouvant. Notamment grâce au score de Bill Conti, qui retrouve ici Stallone après avoir offert à l’ascension de l’Étalon Italien une bande-originale à la hauteur de sa légende.

4. Demolition Man (Marco Brambilla, 1993)

Profitant du succès de Cliffhanger et de l’attrait renouvelé pour le genre, Sly campe ici un super-flic dans ce film d’action teinté de science-fiction. Un divertissement méta très efficace, qui jouit non seulement de l’excellente forme de sa star mais aussi de la présence au générique du facétieux Wesley Snipes et de la débutante Sandra Bullock.

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5. FIST (Norman Jewison, 1978)

À l’époque pas encore catalogué, Stallone tente de s’imposer en dehors des rings et livre une performance mémorable dans ce film librement inspiré de la vie et du combat de Jimmy Hoffa, le célèbre et controversé syndicaliste américain. Sous la direction de Norman Jewison, Sly se donne à fond mais nage un peu à contre-courant d’une écriture parfois laborieuse. Il n’empêche que FIST n’est pas passé loin du sans-faute et reste à ce jour l’un des grands films de la fin des années 70. L’un des plus méconnus et sous-estimés aussi d’ailleurs.

6. Tango & Cash (Andrei Konchalovsky, 1989)

La production fut chaotique, mais le film lui, est bon. L’un des derniers gros buddy movies de son époque. Une orgie d’action, pilotée en coulisses par Sly lui-même, associé ici à un Kurt Russell impeccable de bout en bout. Traversé de punchlines pour la plupart jubilatoires, foutraque et borderline, Tango & Cash se savoure encore aujourd’hui sans modération aucune.

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7. Cobra (George Cosmatos, 1986)

« Bruce Springsteen avec un badge et un flingue ». Voilà comment Stallone décrit Marion Cobretti, le héros de Cobra. Fun et décomplexé, le film lui, n’est pas parfait. Néanmoins, il sait viser juste et taper fort. Avec ses méchants ultra brutaux et caricaturaux, son scénario joyeusement bancal et son imagerie très marquée, Cobra gagne surtout ses galons grâce à son héros ultra charismatique, iconique à souhait.

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8. Over The Top (Menahem Golan, 1987)

Over The Top, c’est Rocky dans le monde du bras de fer. Un drame focalisé sur un type solitaire et plein de regrets, qui tente de renouer avec son fils tout en remportant un championnat de bras de fer. Échec à l’époque de sa sortie, ce film réalisé par Menahem Golan lui-même (de la Cannon), est pourtant très galvanisant. Qu’on le prenne au premier ou au second degré. Certes Stallone ne force pas trop et retrouve les automatismes de Rocky mais les affrontements ont de la gueule et quelques répliques font vraiment mouche.

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9. Expendables 2 (Simon West, 2012)

Pourquoi le 2 et non pas le 1er ou le 3 ? Ok, ça s’est joué de peu avec le premier volet. Le troisième lui, a manqué le coche au niveau de la violence en l’édulcorant au maximum pour mettre le show à la portée de tous. Le deuxième Expendables par contre, sait se montrer brutal tout en exploitant parfaitement, jusqu’au bout, son postulat et son concept. Ici, tous les compteurs sont dans le rouge en permanence. C’est sauvage, sanglant, parfois joyeusement foutraque et Van Damme fait un méchant mémorable. Que demander de plus ?

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10. Les Faucons de la Nuit (Bruce Malmuth, 1981)

Partiellement réalisé par Stallone (suite au renvoi de Gary Nelson, le premier metteur en scène), ce thriller très sombre jouit de l’alchimie entre Stallone et son partenaire Billy Dee Williams. Parfois maladroit, notamment au niveau rythme, le film parvient par contre à instaurer une belle ambiance et s’impose au final comme un très bon divertissement, tout en se détachant dans la filmographie de son acteur principal.

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@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 26 mai 2019

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