[Dossier] Top 10 des meilleurs films de M. Night Shyamalan

DOSSIERS | 20 janvier 2019 | Aucun commentaire
Glass-poster

Glass, le troisième volet de la trilogie entamée avec Incassable, est enfin dans les salles. Un film qui divise déjà. De notre côté, Glass nous a assez déçu, mais d’autres y ont largement trouvé leur compte. Mais là est le propre de Shyamalan : se démarquer par le biais de choix audacieux et ainsi prendre à revers le public. Un public justement de retour dans les salles pour acclamer Shyamalan, lui qui avait connu une nette baisse de popularité au début des années 2000, quand des films comme Le Village ou La Jeune Fille de l’eau ne trouvaient pas les faveurs des spectateurs et/ou de la critique.
Ceci étant dit, voici un petit classement maison des 10 meilleurs films de M. Night Shyamalan. Veuillez noter que ce top ne prend pas en compte les deux premiers films du cinéaste, à savoir Praying with Anger et Éveil à la vie. Pourquoi ? Et bien tout simplement car nous ne les avons pas vus ! Mais comme on avait vraiment envie de faire un top sur Shyamalan, on s’est dit que ce n’était pas très grave…

1 – Incassable (2000)

Incassable a révolutionné à lui tout seul le film de super-héros à une époque où les « gros » super-héros Marvel et DC n’avaient pas encore entamé leur invasion des multiplexes. Incassable et sa sensibilité à fleur de peau, sa progression dramatique complexe, sa puissance évocatrice et son aspect profondément novateur. Incassable et ses affrontements viscéraux, bien loin de la démonstration de force bête et méchante. Un long-métrage unique et parfaitement maîtrisé. Une merveille qui supporte de plus de multiples visionnages.

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2 – Signes (2002)

Signes n’a pas franchement reçu les faveurs du public. Quel dommage… Comme avec Incassable, Shyamalan a, avec Signes, revisité le film de l’invasion alien sur un mode beaucoup plus intimiste. L’occasion pour lui de créer une véritable tension et d’offrir un authentique film d’épouvante à l’ancienne, dans le meilleur sens du terme. Si on rajoute à cela que Mel Gibson et Joaquin Phoenix sont parfaits… Une réflexion sur la foi teintée de science-fiction et d’horreur. Mémorable, tétanisant, intelligent et vibrant.

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3 – Sixième Sens (1999)

Certes Sixième Sens ne supporte pas vraiment de multiples visionnages tant il se relève de plus en plus bancal, notamment par rapport à son twist final. Néanmoins, il reste un film puissant et très émouvant. Notamment par le biais de la performance pour le coup très juste et investie d’un Bruce Willis déchirant.

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4 – La Jeune Fille de l’eau (2006)

Un grand film malade qui gagne ses galons grâce à sa grande sincérité et sa générosité. Oui, il y a plein de trucs qui ne vont pas. Oui, c’est mal rythmé et bancal. Pourtant, parfois, quelque chose se dégage… Une poésie qui permet à La Jeune Fille de l’eau de s’élever l’espace d’un instant. Suffisamment longtemps en tout cas pour entrevoir ce que Shyamalan avait en tête quand il a entamé le processus de création…

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5 – Le Village (2004)

Plus maîtrisé que La Jeune Fille de l’eau, Le Village est aussi parfois assez laborieux. Mais il fonctionne. Grâce à sa mise en scène et à son esthétique très travaillée mais aussi grâce aux acteurs, tous impeccables. Reste ce twist très décevant et l’impression que parfois, Shyamalan est passé à côté de l’essentiel.

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6 – The Visit (2015)

Un peu anecdotique, The Visit (qui inaugure l’entrée de Shyamalan dans le found footage) reste surprenant à plusieurs niveaux. Tout d’abord dans sa propension à mettre en avant un humour assez jubilatoire mais aussi dans cette volonté d’imposer une peur qui sort de nulle-part pour subitement nous prendre à la gorge. La fin quant à elle, très efficace, finit de faire de The Visit une sorte de conte macabre, parfois méchant et plein de second degré, qui n’aurait pas dépareillé dans Les Contes de la Crypte.

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7 – Split (2017)

Porté par la performance bigger than life de James McAvoy, Split se perd trop en détours inutiles et autres joutes verbales un peu gonflantes. Néanmoins, quand il monte enfin au créneau, il ne fait pas semblant et sait créer un certain malaise.

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8 – Glass (2019)

Décevant, parfois un peu crétin, trop bavard et inutilement compliqué, Glass, la suite d’Incassable et de Split, contient aussi quelques bons moments, très « hitchcockiens » notamment. Reste que les choix de Shyamalan paraissent parfois abscons… Un peu comme si son objectif premier était avant tout de se démarquer encore plus des blockbusters Marvel et DC pour prouver qu’un film de super-héros pouvait être intimiste et dramatique. Le problème, c’est que sa démarche est grossière et prétentieuse, alors que ce n’était pas du tout le cas avec Incassable, qui reste donc infiniment supérieur à Glass.

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9 – After Earth (2013)

Will Smith et son fils sont dans un vaisseau… La blague tourne vite court. After Earth est catastrophique sur bien des niveaux. On peut certes s’en contenter pour un dimanche soir mais tout ce gros bordel difforme est beaucoup moins facile à digérer quand on sait qui est aux commandes.

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10 – Phénomènes (2008)

Le propos est louable. Phénomènes, c’est le pamphlet écolo de M. Night Shyamalan. Un film qui débute vraiment bien, flippant au bout de quelques minutes, mais qui tourne rapidement au ridicule quand on se rend compte de la direction qu’il compte prendre. Et puis c’est mou… Très mou… Pas grand chose à retenir si ce n’est le message donc, et les grands yeux de Zooey Deschanel.

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@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 20 janvier 2019

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