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[Critique court-métrage] DIEU RECONNAÎTRA LES SIENS

  • 19 Oct 2013
  • Gilles Rolland
  • NEWS
  • 0 commentaire

Note: ★★★★☆

Origine : France
Réalisateur : Cédric Le Men
Distribution : Lionel Auguste, Claire Guionie, Maximilien Poullein, David Doukhan, Michel Vivier, Anaïs Faure, Apollonia Luisetti, Gil De Murger, Agnès Mozziconacci, Sébastien Adam, William Simonnet…
Genre : Horreur/Épouvante/Drame
Date de sortie : indéterminée

Le Pitch :
Août 1975 : quelque-part, dans la campagne française, un couple et ses deux filles vaquent à leurs occupations. Tout semble normal, hormis la vilaine fièvre de la cadette. À la radio, un message annonce le réveil des morts et la volonté des autorités d’éradiquer cette menace au plus vite.
Sept silhouettes encerclent alors la maison. Le père conduit sa femme et ses deux filles dans la cave, bien décidé à repousser les assaillants…

La Critique :
Financé grâce au crowfounding, Dieu reconnaîtra les siens est ainsi un court-métrage d’une quinzaine de minutes, réalisé par Cédric Le Men. Un jeune réalisateur dont vous pouvez d’ailleurs retrouver une interview dans nos pages (ICI).

Ancré dans une réalité propre, Dieu reconnaîtra les siens s’inspire du sac de Bézier. Un terrifiant épisode des guerres de religions, qui vit un abbé chargé d’expulser les hérétiques de la ville, incapable de différencier les bons des mauvais chrétiens, et d’ordonner un massacre en déclarant qu’au final, Dieu reconnaitrait les siens.
Premier bon point pour le court-métrage qui a très vite compris l’importance d’inscrire son récit dans une authenticité palpable. À plus forte raison car on parle ici de morts-vivants. Des créatures introduites dans le cinéma par un George A. Romero désireux de livrer une réflexion sociale poussée, et non juste un déferlement de gore. La Nuit des Morts-vivants a posé les bases d’un genre qui a souvent eu tendance à s’égarer dans les tréfonds du Z, mais qui donne toujours l’occasion à de talentueux et inspirés artisans, de tisser leur propre réflexion.
En citant dès les premières minutes le classique de Romero de manière très frontale, Cédric Le Men et son scénariste Éric Noël mettent les choses au clair : oui on aime Romero, oui on fait un film de zombies et oui on assume totalement nos références. Ce qui ne veut pas dire que DRLS soit un simple copier/coller de l’œuvre matricielle de Romero. En très peu de temps, il s’en détache, dessine un brillant hommage, mais construit sa propre déclinaison. Mine de rien, la prouesse est de taille, vu la durée limitée du film. En quelques minutes, Cédric Le Men pose une ambiance, prouve qu’il a bien digéré ses influences et du même coup canalisé son amour pour le genre. Le tout sans se précipiter, en amenant progressivement son intrigue vers un sommet surprenant, aussi glacial que finalement cohérent.
Pour résumer, on pense clairement à La Nuit des Morts-vivants, mais jamais le film ne se complaît dans une simple imitation. Si un jour Romero voit le film, peut-être s’apercevra-t-il que si lui n’a jamais réussi à faire évoluer durablement sa réflexion initiale (voir pour cela ses deux derniers films), d’autres, biberonnés à ses chef-d’œuvres, s’en sont remarquablement chargés.

Visuellement, c’est la claque. On sent dans la texture de l’image, dans la musique, savamment décalée avec ses puissantes envolées lyriques, et plus globalement dans la réalisation, que chaque euro récolté a été utilisé à bon escient. Cedric Le Men et son équipe n’ont jamais perdu leur objectif des yeux, maintenant le cap jusqu’à franchir victorieux la ligne d’arrivée, avec en poche un pur trip viscéral. Sublime dans la forme, travaillé et glaçant sur le fond, DRLS n’oublie pas non plus de distiller une poésie prégnante tout du long. Elle se lit dans les regards des acteurs, qu’ils incarnent le mal ou le bien, dans les mouvements de caméra d’une fluidité extrême, et dans les intentions parfaitement illustrées d’un réalisateur en pleine possession de ses moyens.
Ayant su s’entourer de personnes concernées, en phase avec sa volonté d’offrir aux amateurs, un court-métrage digne du genre qu’il aborde et de ses classiques, Cédric Le Men peut ainsi compter sur une escouade d’acteurs tous très bons. Du côté de la famille, la peur côtoie une certaine ambiguïté, tandis que chez les agresseurs la peur fraye avec la haine et la rage sourde. Emmené par le charismatique Michel Vivier et pouvant compter sur le magnétisme inquiétant de Maximilien Poullein et de David Doukhan, ces derniers illustrent des dérives qui sont toujours d’actualité. Les victimes, incarnées avec une justesse notable par le couple Lionel Auguste et Claire Guionie (sans oublier de mentionner le naturel des petites Anaïs Faure et Apollonia Luisetti, parfaites) habitent quant à elle une résistance tragique car souvent dérisoire.
Ayant tout à fait compris le sens d’une œuvre qui joue sur l’économie des mots, pour mieux se focaliser sur le mouvement et les regards, les acteurs sont à l’unisson d’un film remarquable.
Bien sûr, la frustration n’est pas loin, car 15 minutes, c’est court. On en veut plus, histoire de voir se développer les excellentes et passionnantes thématiques entamées ici. Mais en l’état, DRLS fait le job. Il fait même plus que cela tant il tient la dragée haute à la grande majorité de la production de genre française, en se positionnant dans la lignée des œuvres qu’il garde dans sa ligne de mire. Chapeau !

@ Gilles Rolland

DRLS-photo

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