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[Critique série] FARGO – Saison 3

  • 30 Juin 2017
  • Gilles Rolland
  • SÉRIES
  • 0 commentaire

Titre original : Fargo

Note: ★★★★★
Origine : États-Unis
Créateur : Noah Hawley
Réalisateurs : Noah Hawley, Michael Uppendahl, John Cameron, Dearbhla Walsh, Mike Barker, Keith Gordon.
Distribution : Ewan McGregor, Carrie Coon, Mary Elizabeth Winstead, Michael Stuhlbarg, David Thewlis, Scoot McNairy, Shea Whigham, Thomas Mann…
Genre : Thriller/Drame
Diffusion en France : Netflix
Nombre d’épisodes : 10

Le Pitch :
En 2010, dans l’état du Minnesota, Emmit Stussy, un riche propriétaire d’une florissante entreprise, mène une vie des plus opulentes. Ray, son frère jumeau, rumine quant à lui sa rancœur depuis longtemps. Encouragé par Nicky, sa petite-amie, il va passer à l’action et lancer une réaction en chaîne qui va impliquer une policière pugnace ainsi que de sombres individus dont les actes et l’influence vont peu à peu créer un véritable chaos…

La Critique de la saison 3 de Fargo :

Noah Hawley, le showrunner et créateur de Fargo, a étonné son monde dès la première saison de la série. Comment ne pas se montrer agréablement surpris devant un tel niveau de maîtrise alors qu’au début, il était plus que légitime d’appréhender cette adaptation au format télévisuel d’un film aussi culte que le Fargo des frères Coen ? Des frangins associés au projet mais quand même… La réussite était loin d’être garantie mais Hawley a eu vite fait de nous rassurer, redoublant de virtuosité et d’audace pour au final imposer à son tour un authentique classique de la télévision américaine…

Fargo-Mary-Elizabeth-Winstead

Fargo Rock City

Comme à l’accoutumé, la saison 3 de Fargo n’est pas directement liée avec les deux saisons précédentes. Ni avec le film des Coen d’ailleurs. L’action prend place dans le même univers, mais il est tout à fait possible de l’apprécier indépendamment et tant pis si cela signifie passer à côté des choses qui lient quoi qu’il en soit les événements avec ceux survenus précédemment, car ce lien n’est pas crucial à la compréhension ni à l’appréciation.
Après une saison 2 vraiment incroyable en tous points, parfaitement imprévisible, violente et émouvante, la saison 3 se devait de relever le défi et de raconter une histoire à nouveau surprenante sans pour autant céder à l’envie de trop en faire ou de se reposer sur ses lauriers. Le début est en cela plutôt sage. On apprend à faire connaissance avec les nouveaux personnages et on apprécie la tonalité, toujours savoureuse, nourrie d’échanges jubilatoires et soutenue par une rythmique implacable, qui fait d’ailleurs partie intégrante de la marque de fabrique du show. Pour autant, très vite, l’intrigue s’envole et dévoile ses cartes. Sans se presser, avec assurance, elle passionne dès les premières minutes mais sait aussi prendre une belle succession de virages plutôt serrés afin de nous montrer ce qu’elle a dans le ventre. Au détour d’une scène ou carrément d’un épisode, comme celui qui nous fait voyager dans le temps aux côtés d’un aspirant scénariste. Un épisode « parenthèse » n’ayant à priori rien à voir avec l’histoire de ces deux frères ennemis et de ce gangster aux dents pourries, mais en fait si. Tout est lié. Pas forcément de manière directe c’est certain mais tout est lié quand même. Avec une assurance qui frôle joyeusement l’insolence, Hawley tisse un récit complexe sous couvert d’une simplicité qui lui confère toujours une jolie efficacité, tenant ainsi l’ennui à distance tout du long.

La part des ténèbres

Cette nouvelle saison fait souffler le chaud et le froid et s’avère peut-être plus grave que les précédentes. Une espèce de désespoir habite les personnages tandis que le scénario s’autorise moins de séquences « comiques ». L’ironie a toujours ici un arrière-goût qui reste en bouche. Le rêve américain est disséqué, ses faiblesses sont exposées, sa face sombre dévoilée. L’ambition est biaisée, la vérité a du mal à émerger mais l’espoir demeure et parfois, les faux semblants ne sont pas ce qu’ils semblent être (ça aussi c’est ironique). L’intrigue à tiroirs du troisième acte de Fargo réserve des surprises et s’avère bien sûr jubilatoire. Comme quand Noah Hawley se paye le luxe de payer son tribut à Joel et Ethan Coen avec une scène en forme de savoureux clin d’œil à The Big Lebowski, sans avoir recours au papier calque ni s’y reposer dessus trop longtemps. Cette séquence en question nourrissant la dynamique de la série ainsi qu’une émotion qui, à ce moment précis, prend une forme aussi inattendue que bienveillante. Fargo n’a jamais peur d’aller un peu dans toutes les directions à la fois, mais ne se perd pas. Elle sait où elle va et c’est confiant que nous assistons au déroulement d’un scénario encore une fois remarquable du début à la fin, porté par des personnages racés, intenses et parfaitement campés.

Fargo-Carrie-Coon

Police Story

À la tête de la nouvelle distribution, Ewan McGregor joue non pas un mais deux personnages. Si on ne lui donne par un Emmy ou un Golden Globe, c’est que les choses ne tournent pas rond. Ce n’est certes pas le premier à interpréter deux frères dans un film ou une série mais force est de reconnaître à sa performance une pertinence de tous les instants et cette capacité à instaurer une dynamique incroyable sans se prendre les pieds dans le tapis, il est vrai bien aidé par un script plus que parfait. Épaulé par Michael Stuhlbarg, déjà vu dans A Serious Man des frères Coen, à l’aise dans un registre qui lui sied à merveille, il fait face à un glaçant David Thewlis, pour sa part vraiment impressionnant dans la peau du fameux grain de sable qui vient enrayer la machine (une constante dans Fargo). Un élément déclencheur qui a fort à faire, opposé à l’excellente Mary Elizabeth Winstead, l’une des comédiennes les plus douées de sa génération, qui trouve ici l’un de ses meilleurs rôles. Et bien sûr, impossible, parmi tous les incroyables comédiens qui donnent sa force évocatrice au show, de ne pas une nouvelle fois louer le talent de Carrie Coon. Entre la conclusion de The Leftovers et la saison 3 de Fargo, 2017 aura été son année. L’année où son charisme, sa prestance et sa faculté à tout jouer avec une aisance apparente bluffante, auront bénéficié de la plus grande exposition. Au centre des choses, en apparence discrète mais bien là, elle est la garante de l’état d’esprit de la série. Rien de moins.

Et justement, de l’état d’esprit de Fargo, parlons-en. Toujours plus ou moins articulée autour d’une intrigue policière, cette troisième saison se focalise néanmoins sur des thématiques propres à notre époque dont elle souligne beaucoup les incohérences et les absurdités. La nature humaine dans toute sa splendeur viciée. Voici de quoi il retourne vraiment. D’une collection de personnages tragiquement humains qui, tous ensemble, offrent un résumé plutôt exhaustif de notre société. Dans une parfaite continuité avec le long-métrage et avec les deux saisons précédentes, Fargo – acte 3 renouvelle son contrat d’exigence et s’avère aussi savoureux que prévu. Visuellement très léchée, cette aventure dans le froid, baignée d’une lumière crue et parcourue de flamboyances formelles folles impressionne en permanence.

En Bref…
La saison 3 de Fargo maintient non seulement le haut niveau d’exigence des deux saisons précédentes, mais prend aussi son lot de risques, allant perpétuellement de l’avant. Soutenue par des acteurs parfaits, aussi bien dirigés que remarquablement servis par un scénario aux petits oignons, cette saison offre de grands moments et distille une poésie crépusculaire dont toute l’intensité et la complexité se lisent dans les yeux de Carrie Coon, l’une des héroïnes de ce conte moderne crépusculaire.

@ Gilles Rolland

Fargo-Ewan-McGregor   Crédits photos : Netflix/FX

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