[Critique] LES RUINES

STARVIDEOCLUB | 21 janvier 2012 | Aucun commentaire

Titre original : The Ruins

Rating: ★★★★☆
Origine : États-Unis
Réalisateur : Carter Smith
Distribution : Jonathan Tucker, Jena Malone, Laura Ramsey, Shawn Ashmore, Joe Anderson, Sergio Calderon…
Genre : Horreur/Gore/Survival
Date de sortie : 11 juin 2008

Le Pitch :
En vacances au Mexique, deux couples américains suivent un touriste allemand sur un site Maya invisible sur les cartes, en plein milieu de la Pampa. Une fois sur place, au pied de la pyramide, les jeunes imprudents sont pris à partie par des autochtones agressifs. Forcés de se réfugier tout en haut de l’édifice, les touristes vont vite s’apercevoir qu’ils sont pris au piège. Non seulement par les mayas, mais aussi et surtout par une mystérieuse plante grimpante, apparemment plus vorace que ses jolies fleurs rouges ne pourraient le laisser présager…

La Critique :
Les spectateurs qui ont lu au préalable le très bon bouquin de Scott B. Smith seront rassurés. Ce dernier est aussi l’auteur du scénario de cette adaptation et forcement le résultat colle de très près à son modèle de papier. Produit notamment par Ben Stiller (oui, oui), Les Ruines bénéficie donc d’une patte. Celle d’un auteur en pleine possession de ses moyens, qui, s’il ne fait pas preuve d’une originalité folle, brille par un soucis d’efficacité constant. Oui car au fond, Les Ruines n’aurait pu n’être qu’un banal film de survie de plus. Un thriller sous influences, tiré par les cheveux et téléphoné, comme tant d’autres.
Le résultat final, en plus de très bien supporter les visionnages multiples, se détache pourtant du lot. Pour les acteurs d’une part, tous très convaincants, de Shawn Ashmore, qui, avec Frozen, a depuis affirmé son goût pour les huit-clos extrêmes, à Laura Ramsey, jeune naïade américaine, aussi charismatique que convaincante (et pourtant trop rare à l’écran). A noter aussi la présence du magnétique ô possible Joe Anderson, acteur-chanteur, remarqué dans Accros The Universe.
Tout ce joli monde se débat pour contrer les assauts impérieux et impitoyables d’une plante carnivore. Un choix de prédateur judicieux, tant il renvoi autant au slasher (Vendredi 13…), qu’aux long-métrages horrifiques plus naturalistes (on revient à Frozen donc). L’agresseur est partout et sa condition biologique interdit aux victimes toute tentative de supplication. L’environnement clos se chargeant de nous dispenser des sempiternelles poursuites. La plante s’infiltre, retourne les esprits, imite ses proies et progresse irrémédiablement, sans faire de sentiment (les fans de Jayce et les Conquérants de la Lumière vont adorer).
Gore et radical, Les Ruines est pour toutes les raisons pré-citées un très bon film d’horreur. Fabriqué à l’ancienne, sans trop d’esbroufe et quand même bien craspec. Basé sur une histoire simple et directe et finalement assez loin de ce que les studios ont pris pour habitude de nous servir ces dernières années. Une excellente raison pour (re)découvrir la chose, qui était un poil passée inaperçue à l’époque de sa sortie.

@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 21 janvier 2012

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