[Critique] NEW YORK 1997

STARVIDEOCLUB | 6 février 2012 | Aucun commentaire

Titre original : Escape From New-York

Rating: ★★★★☆
Origine : États-Unis/Royaume-Uni
Réalisateur : John  Carpenter
Distribution : Kurt Russel, Lee Van Cleef, Donald Pleasance, Ernest Borgnine, Isaac Hayes, Adrienne Barbeau…
Genre : Action
Date de sortie : 24 juin 1981

Le Pitch :
En 1988, suite à une explosion de criminalité aux États-Unis, l’île de Manhattan est devenue une ville-prison. En 1997, alors que le président des États-Unis se rend à une importante conférence, son avion Air Force One est détourné par des terroristes. Le président parvient à s’enfuir en s’éjectant à bord d’une capsule de survie qui s’écrase au cœur de Manhattan. Il est aussitôt retenu en otage par les prisonniers de l’île. Le responsable de la sécurité, Bob Hauk, fait alors appel à Snake Plissken, un redoutable hors-la-loi et lui donne 24 heures pour sauver le président en échange de sa grâce.

La Critique :
Écrit dans les années 70, encore sous le choc de l’affaire du Watergate, le scénario du premier volet du néo-western de Carpenter effraie les studios, qui le trouvent trop violent et étrange.
Il faut dire qu’il s’inspire, entre autres, des villes-prisons des Khmers rouges, qui ont pris le pouvoir six ans plus tôt. D’un point de vue cinématographique, le film Un Justicier dans la Ville lui sert de référence, essentiellement sur l’aspect formel (le côté jungle urbaine).

De cette histoire anxiogène et prémonitoire, Carpenter fait un film de genre pétri de second degré et de références. Très influencé par le western, il fait un choix des plus orientés en donnant l’un des rôles principaux à Lee Van Cleef, grande figure de ce genre. Le film est en soi un hommage vibrant à ce style, bien qu’il prenne place dans un contexte orienté S.F. Quant à certains seconds, ils portent des noms pour le moins évocateurs: Cronenberg ou encore Romero. Encore une fois, Carpenter mélange les genres créant une atmosphère unique et sombre, tout en distillant un certain second degrés. Cette alchimie reposant aussi sur la récurrence des situations à l’échelle du film, puis du diptyque . Le personnage de Snake Plissken, incarné par un Kurt Russell soucieux de faire oublier son passé dans certaines comédies « made in Disney », devient l’emblématique incarnation archétypale du héros du film d’action. Il servira d’ailleurs de source d’inspiration au héros de la série de jeux vidéos Metal Gear Solid (Solid Snake).
Si les effets-spéciaux ont assez mal vieillis (pour l’anecdote, ils sont en partie l’œuvre d’un certain James Cameron, crédité sous le pseudonyme de Jim Cameron), la mise en scène reste assez inventive et nous offre de très bons plans. Le scénario fera des émules, qu’il s’agisse de l’environnement, des personnages ou du contexte. On trouvera ainsi un certain nombre de points communs entre ce film et le quatrième volet de la saga Resident Evil (véritable hommage aux films de genre, et plus particulièrement au cinéma de Carpenter).
Carpenter donnera suite à ce film en 1996 avec Escape From L.A (Los Angeles 2013 en V.F.) mais je laisse Gilles vous en dire plus.

@ Sacha Lopez

Par Sacha Lopez le 6 février 2012

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