[Séries TV] Les séries TV favorites de la Rédaction

SÉRIES | 28 janvier 2012 | 1 commentaire

Souvent considéré comme le nouvel Eldorado du cinéma, la télévision propose, on le sait, son lot de séries de qualité. Acteurs, scénaristes et réalisateurs prestigieux y reviennent après des années de snobisme et d’autres en sortent pour faire du cinéma. Les vases communicants fonctionnent à plein régime. Aujourd’hui, impossible d’ignorer le bouillonnement créatif qui anime le petit écran. Au point de faire de l’ombre à une production cinématographique souvent inégale.

Histoire de faire le point, les rédacteurs d’On Rembobine.fr reviennent sur les séries qui les ont marqués. Une manière comme une autre d’introduire la rubrique dédiée aux fictions télévisuelles. Et autant dire que la diversité est à l’ordre du jour.

Gilles

Les Soprano : L’une des plus grandes séries TV. Que ce soit au niveau de l’écriture, foisonnante, qui rivalise avec les cadors du film de mafia, qu’au niveau des acteurs, tous impeccables et plus vrais que nature (James Gandolfini en tête), Les Soprano est une fresque inoubliable, âpre, drôle, immersive et violente. S’il ne devait rester qu’une série, ce serait peut-être celle-là.

Lost : Admirée puis décriée, la série qui mit J.J. Abrams sur orbite est un modèle du genre. A mi-chemin entre Sa Majesté des mouches et Le Prisonnier, Lost se paye le luxe d’être cohérente du début à la fin. La conclusion, sublime et déchirante, finit de conférer à l’œuvre un statut de culte instantané.

Les Simpson : Quelque-peu occultée par South Park, Les Simpson reste selon moi la plus grande série animée américaine. Mordante, tendre, hilarante… et j’en passe.

Entourage : la meilleure série (œuvre ?) sur les dessous de l’industrie hollywoodienne. C’est rudement bien vu, bien joué et les apparitions des nombreuses stars sont savoureuses. Jubilatoire.

Breaking Bad : la série qui a révélé l’incroyable talent de Bryan Cranston. Breaking Bad est tout ce que Weeds n’est pas : amorale, torturée, addictive, drôle et incroyablement bien écrite. La crème de la crème.

Sons of Anarchy : après un début un peu laborieux, la série décolle pour ne plus redescendre. Tragédie aux accents antiques transposée dans le cambouis et les chromes, SOA est l’une des plus grandes séries du genre. Encore une fois, grâce à son écriture nerveuse et soignée et à son casting au poil.

Californication : Irrévérencieuse au possible, Californication organise la réunion du fantôme de Bukowski et de ceux du rock and roll. Vulgaire et drôle, la série est aussi l’occasion d’admirer David Duchovny dans un rôle parfait, à des lieux du Mulder de X-Files.

Six Feet Under : tragédie douce-amère sombre et insolente, la série d’Alan Ball est certes inégale, mais parcourue de suffisamment de fulgurances pour rester longtemps dans les mémoires. La fin est sublime.

Game of Thrones : fastueuse et passionnante, cette fresque s’impose comme la plus belle illustration d’un univers héroïc-fantasy à la télévision. Brillante, la série se hisse dès le premier épisode au niveau des productions cinématographiques du même genre.

Oz : incroyablement burnée et osée, la série de Tom Fontana impose une vision sans concession de la société. Viscérale, perturbante, violente et addictive, Oz est LA série carcérale par excellence.

Friends : incontournable, la série se paye le luxe de vieillir avec style.

True Blood : on peut reprocher à peu près tout à True Blood. Pourtant, et malgré une dernière saison pas si terrible que ça, le show d’Alan Ball (encore lui) arrive à maintenir l’intérêt au-delà de ses clichés et autres redondances.

24 : incroyablement rythmée, 24 pousse le bouchon très loin, au risque de perdre en crédibilité. Peu importe, car dans sa catégorie, et malgré des intrigues de plus en plus poussives, 24 fait office de maitre étalon. Kiefer Sutherland y est monumental.

Urgences : la mère de toutes les séries médicales modernes. Immersive, Urgences dose avec justesse les ingrédients qui ont fait son succès : la rigueur technique, la romance, le drame, la comédie… un monument de la télé.

How I met your mother : parce que c’est la seule série qui a su reprendre avec brio le concept de Friends (en le renouvelant).

La Petite Maison dans la Prairie : on peut se moquer, mais quand on a grandi avec, cette série garde une aura particulière.

Spaced : Simon Pegg+Nick Frost+Edgar Wright = culte.

Dexter : même si le concept s’épuise, Dexter reste un modèle.

Les Contes de la Crypte : inégale mais toujours empreinte d’un état d’esprit qui charrie l’essence de série B d’horreur des années 80.

Prison Break : pour la saison 1 palpitante.

Skins : pour les 4 premières saisons et pour la première (et unique) saison de l’adaptation américaine. Insolente et attachante, la série vaut infiniment mieux que ce que les organisateurs des Skins party semblent en avoir retenu.

Misfits : ou comment renouveler avec intelligence et mordant la thématique éculée des super-héros (mention aux deux premières saisons).
PS : je n’ai pas encore vu The Wire, The Shield…

    Sacha

Sons Of Anarchy : j’ai découvert cette merveille il y a un an, grâce à diverses personnes qui m’en avaient parlé et à un pote qui m’a filé la saison 1. J’ai fini la 4 et je sombre de plus en plus dans l’addiction…

Cold Case : une certaine tendresse pour cette série. En plongeant dans les dossiers non-classés de la police de Philadelphie, Lily Rush nous entraîne dans une plongée au cœur de grands moments de l’Histoire américaine. Anti-manichéenne et très sensible. A voir.

The Shield : La série qui vous fera voir la police différemment. Réaliste , sombre, violente mais jamais gratuite, elle nous entraine dans les sombres bas-fonds d’un quartier fictif de Los Angeles. Le tout basé sur la tristement célèbre affaire Rampart.

Heroes : l’une des premières séries qui m’aient captivé étant plus jeune. Cette histoire de supers-héros ordinaires était fort intéressante, surtout au début.

Monster : l’un des meilleurs mangas jamais crée. La version animée est assez classieuse et rend justice au travail incroyable de son auteur, Naoki Urasawa. Très sombre, à réserver à un public averti !!

Dr House : la seule série médicale que j’arrive à regarder. Ne me demandez pas pourquoi…

Six Feet Under : diablement originale, un scénario profond et bien moins morbide qu’on ne pourrait le penser, des personnages attachants, avec lesquels on a l’impression de partager un peu de tranches de vie…et de mort. Avec un final sublime et bouleversant. Que demande le peuple ?

Anthony

Sherlock : Sherlock Holmes au XXIème siècle dans la lignée du film de Guy Ritchie : à voir pour son interprétation réussie.

Alerte Cobra : une série qui n’a rien à envier à Derrick grâce à son duo de flics aussi drôles que charieurs.

One Piece : l’adaptation du manga du même nom est d’une beauté époustouflante grâce à ses personnages attachants.

Naruto : la série adaptée du manga de Masashi Kishimoto : mon coup de cœur (étant collectionneur de mangas).

Plus Belle la Vie : qui ne connaît pas le « Dallas » marseillais ? PBLV est une série que je regarde pour passer le temps.

Smallville : Clark Kent ou la Jeunesse de Superman décrite dans cette série, qui vaut par ses effets-spéciaux dignes des films Marvel.

Game of Thrones : Le Seigneur des Anneaux bis d’après les romans de George R.R. Martin.

Kaamelott :  une série française humoristique qui vaut pour ses dialogues cultes et ses personnages attachants (Perceval notamment).

Glee : la série musicale du moment avec des reprises de standards comme Don’t Stop Believin’, Jump

Wakfu : le dessin animé crée par le studio Ankama qui a fait la joie de millions de fans avec son MMORPG Dofus.

Par Gilles Rolland le 28 janvier 2012

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nicomi
nicomi
12 années il y a

C’est quoi cette déconnade!!!! ;), et Mad Men!! qui fait partie des meilleures séries jamais réalisées, autant ds son scénario que dans son écriture, autant ds l’évolution de l’intrigue que les faits historiques, ce réalisme omniprésent…. Cette série tient du pur chef d’œuvre!! Fan des 50’s ou non, le souci du détail, les mœurs des gens, les costumes, l’évolution de l’histoire ds ce milieu fabuleux qu’est la publicité entre les élections de kennedy, son assassinat, les bals mondains, les ragots des filles, employés, cette inégalité entre les sexes, le racisme, l’amour, la religion, tout se mix savamment dosé me propulse en plein ds cet univers que j’aurais aimé connaître, vivre…. On a une réelle impression d’y être, et seule de très rare série nous font cet effet là, de plus d’être constante et n’avoir aucune faute de goût…. Les soucis de Don sont ceux de la plupart, et cette torture qu’il vit en permanence, notre quotidien.

Sinon pour le reste super listing…. Manque juste mon flic préféré “Wallander”!!