[Critique] DESTINATION FINALE 5
Titre original : Final Destination 5
Rating:
Origine : États-Unis
Réalisateur : Steven Quale
Distribution : Miles Fischer, Emma Bell, Tony Todd, Courtney B.Vance…
Genre : Horreur/Gore/Comédie
Date de sortie : 31 aout 2011
Le Pitch :
Un groupe de jeunes cadres dynamiques échappe de peu à la mort lors d’un terrible accident. Sauvé par la prémonition de l’un d’eux, le groupe se voit pourtant peu à peu décimé par la faucheuse revancharde. Déjà-vu…
Critique :
Cette tendance à répéter ad vitam eternam le même schéma au sein d’une seule saga est tout de même fascinant ! Pourquoi se fatiguer à écrire un nouveau scénario alors qu’il suffit juste de se reposer sur le seul concept de base ? Tel est le parti-pris de ce cinquième volet et franchement ce n’est pas folichon. La seule innovation, à savoir celle de proposer non pas une suite mais un préquel (le 5 se déroule avant le 1) de s’avérer au final assez foirée.
Conscients que le véritable potentiel de la série des Destination Finale 5 résidait seulement dans les scènes de morts, les producteurs ont par contre mis le paquet sur ce point, et du même coup utilisé la 3D à bon escient. C’est déjà pas mal diront certains et si on ne peut pas nier l’efficacité et le comique des situations en question, qui réservent leur lot de tripaille et d’hémoglobine (en cela, DF 5 remplit largement sa part du contrat), il est alors difficile de se farcir les scènes d’exposition qui font le pont entre les morts.
Ces scènes là sont juste dignes d’une sitcom pour ados et ne réservent que quelques rares rebondissements. Rebondissements d’une platitude absolue et donc involontairement risibles (cf l’affrontement final). Si on rajoute à la fête le jeu approximatif des acteurs en apparence peu concernés, c’est génial et le film finit fatalement par ressembler à une parodie de lui-même.
Et ce n’est pas Miles Fischer, en sosie plus ou moins officiel de Tom Cruise (Fischer jouait d’ailleurs Cruise dans Superhero Movie) qui semble n’avoir retenu que le côté épileptique du jeu de son modèle, qui remonte le niveau.
Annoncé sur l’affiche comme le meilleur volet de la saga, DF 5 est juste passable et se voit sauvé in extremis par l’inventivité de ses morts et le spectaculaire de son intro. En conclusion, Destination Finale 2 occupe donc toujours la première place du podium.
@ Gilles Rolland