[Dossier] Nicolas Cage : 25 films qui prouvent qu’il est l’un des meilleurs acteurs de tous les temps

DOSSIERS | 9 juillet 2017 | Aucun commentaire

Régulièrement ces dernières années, Nicolas Cage se fait fustiger. On le dit fini, rincé, fatigué et uniquement bon à ne tourner que des films sans envergure pour des réalisateurs peu inspirés. On le range dans la catégorie des ex-stars qui ont désormais tout dit, oubliant scandaleusement les nombreux films dans lesquels il est excellent. Il est donc temps de remettre les choses à leur place : Nicolas Cage est probablement l’un des meilleurs acteurs qui existe. C’est un fait. C’est (quasiment) prouvé scientifiquement. Pas parce qu’il a remporté un Oscar. Pas uniquement en tout cas. Non, c’est surtout car il est l’un des seuls à appréhender chacun de ses rôles avec une totale intégrité et un total investissement. Un artiste qui ne s’est jamais montré blasé et qui s’ouvre le bide à chaque fois que le metteur en scène crie « action ».
« Merci à tous de tolérer mon approche audacieuse du cinéma. Parfois subversive quand c’est nécessaire. » Ces mots, Cage les a prononcé en 2011 à l’occasion de la cérémonie des Scream Awards, durant laquelle il reçut un prix. Fan de comics (son pseudo vient de Luke Cage), membre de l’une des plus grandes dynasties du septième-art (les Coppola), acteur rock and roll fan du King et des Guns N’ Roses, flambeur (c’est d’ailleurs pour éponger ses dettes qu’il tourne beaucoup) performer incroyable aussi à l’aise dans le drame que la comédie ou l’action, Nicolas Cage est un génie ! La preuve par 25…

Adaptation (Spike Jonze, 2002)

Une merveille d’une sensibilité inouïe dans laquelle Nicolas Cage, qui campe ici notamment Charlie Kaufman, le génial scénariste, se dédouble et nous gratifie d’une performance aussi touchante qu’impressionnante.

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Leaving Las Vegas (Mike Figgis, 1995)

Pour se préparer à incarner ce personnage, un alcoolique bien décidé à laisser son vice le tuer, Cage n’a pas lésiné. À l’arrivée, un Oscar du meilleur acteur bien mérité.

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Sailor et Lula (David Lynch, 1990)

Rock and roll et sauvage à souhait, Nicolas Cage incarne, avec Laura Dern, l’âme de ce chef-d’œuvre de Lynch.

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Volte-Face (John Woo, 1997)

Un rôle taillé sur mesure, schizophrénique à souhait. Un film outrancier, violent et jubilatoire. Un Cage parfait, un Travolta également implacable, pour un grand moment de cinéma.

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Arizona Junior (Ethan et Joel Coen, 1987)

Nicolas Cage et les frères Coen étaient fait pour se rencontrer. Un long-métrage aussi hilarant que superbement écrit et interprété.

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Red Rock West (John Dahl, 1992)

Une idée somme toute idéale du film noir parfait.

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À Tombeau Ouvert (Martin Scorsese, 1999)

Un des Scorsese le plus sous-évalués. Une déclinaison frappadingue de Taxi Driver dans un New York tentaculaire. Nic Cage, toujours borderline, y est génial.

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The Weather Man (Gore Verbinski, 2005)

Encore un film totalement sous-évalué. Une épopée tragi-comique qui doit tout autant à son magnifique scénario qu’à la performance de Nicolas Cage.

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Lord Of War (Andrew Niccol, 2005)

Une tragédie terrifiante portée par un Nicolas Cage qui avance pied au plancher sans jamais flancher. Si il doit bien sûr beaucoup à Ethan Hawke ou Jared Leto, c’est bien Cage qui s’impose comme le moteur de ce brutal pamphlet.

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Rock (Michael Bay, 1996)

Plutôt logique que l’un des meilleurs films de Michael Bay soit celui dans lequel Cage joue. Le trip d’action idéal : tendu, spectaculaire, nerveux.

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Family Man (Brett Ratner, 2000)

Le meilleur Brett Ratner. Conte de Noël aussi émouvant que ludique, Family Man est aussi très largement mésestimé.

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Éclair de Lune (Norman Jewison, 1987)

Du Woody Allen sans Woody Allen, avec un Cage hilarant face à Cher. Aussi drôle que pertinent.

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Snake Eyes (Brian De Palma, 1998)

Totalement allumé donc complètement à son aise, Nic Cage livre une performance en forme de show total, bien servi par un Brian De Palma encore tout à fait maître de son art et de ses effets.

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Joe (David Gordon Green, 2013)

Le film de la rédemption après un enchaînement il est vrai assez hasardeux de DTV plus ou moins heureux. Un rôle dur, qui appelle une grande sobriété. Sobriété dont s’acquitte Nicolas Cage avec un naturel saisissant, tordant le coup à tous ceux qui le disaient fini.

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Birdy (Alan Parker, 1984)

Un crève-cœur à la puissance terrassante. Une partition d’une sensibilité extrême. Une ode fabuleuse à l’amitié.

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Peggy Sue s’est mariée (Francis Ford Coppola, 1986)

Coppola tente la comédie légère et offre à son neveu un rôle de beau-gosse benêt qui lui permet d’insuffler une naïveté bienveillante à l’ensemble.

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Cotton Club (Francis Ford Coppola, 1984)

Pas un grand rôle mais un beau film, à l’ambiance hyper enveloppante. Dans l’ombre de Richard Gere et de Gregory Hines, Nicolas Cage, alors seulement âgé de 20 ans, observe et prend des notes.

8 mm (Joel Schumacher, 1999)

On a beaucoup tapé sur ce thriller hyper malsain dans la lignée du Hardcore de Paul Schraeder. Un acharnement injuste tant ici, tout est fait pour nous prendre à la gorge. C’est certes maladroit, mais à l’image de la performance de Cage, le long-métrage est sincère.

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Rusty James (Francis Ford Coppola, 1983)

Nicolas Cage, 19 ans, fait face au grand Mickey Rourke, à qui le monde tend les bras, et à Matt Dillon. Derrière la caméra, tonton Coppola filme son neveu et lui offre un rôle primordial mais néanmoins assez discret.

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Les Ailes de l’Enfer (Simon West, 1997)

L’après-Rock. Un film d’action « over the top » dans lequel Nicolas Cage, la crinière au vent, joue les taulards en pleine rédemption. Jubilatoire du début à la fin !

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Les Associés (Ridley Scott, 2003)

Un personnage taillé sur mesure. Un Ridley Scott méconnu et sous-évalué. Décidément.

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Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans (Werner Herzog, 2009)

Nicolas Cage et Werner Herzog ne pouvaient pas ne pas se rencontrer. Ici, ils font des étincelles, le second donnant toute la matière au premier pour nous gratifier d’un numéro hyper borderline, dans la plus pure tradition de ses rôles les plus extrêmes. Jouissif.

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Kick-Ass (Matthew Vaughn, 2010)

Cage en super papa ersatz de Batman dans un vigilante movie jubilatoire, super violent et rock and roll. C’est presque trop beau pour être vrai.

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Embrasse-moi Vampire (Robert Bierman, 1989)

Le film qui donna naissance à nombre de gifs et autres images humoristiques, contribuant ainsi à bâtir l’image de l’acteur et à définir les contours de sa folie pas si douce.

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Army Of One (Larry Charles, 2017)

Dernier Cage movie en date, ce film bien déjanté nous permet de retrouver l’acteur dans la peau d’un illuminé attachant qui s’est lancé à la poursuite de Bin Laden. Du grand Cage !

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@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 9 juillet 2017

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