[Dossier] Fantasia 2014 – Jour 4 : Badaboom coréen, Gregg Araki et la sublime Eva Green
20 juillet. Un quatrième jour relax. Beaucoup de films à voir mais c’est dimanche et il fait vraiment beau, alors j’ai choisi d’affiner la chose pour n’en retenir que deux. Dans des genres très différents, en forme de grand écart. Parce que c’est ça aussi Fantasia.
Films visionnés :
The Suspect, de Won Shin-yeon – Rating:
Séoul, aire de jeu pour des hommes de guerre, l’élite de l’élite des agents nord-coréens, issus d’un entrainement de ouf sculpté à l’arme blanche. Capables par exemple de faire pivoter les bras à 360° pour se détacher de leurs liens, une astuce hyper pratique pour se libérer d’une sale posture, oh pas grand chose, une pendaison dans les règles depuis une bonne minute. Bref, des mecs à qui on l’a fait pas. Et en bons gros professionnels de la clé de bras stevenseagalesque et de la savate bien placée dans les dents, ils vont s’expliquer. Ouais, parce que l’un d’eux est contraint d’endosser le rôle du suspect chassé, les autres sont super heureux de jouer les chasseurs. Alors voilà, ça cogne, ça flingue, il y a des courses de bagnoles à reculons et des tôles froissées. Pas le temps de s’ennuyer. Seulement, en deux heures, le film raconte peu et surtout rien de neuf. Sympathique badaboom mais déjà vu.
White Bird in a Blizzard, de Gregg Araki – Rating:
Une banlieue américaine à la fin des années 80 dans son jus, la déco de l’époque, les fringues bariolées et la musique aussi, que des tubes, le casque du walkman visé sur les oreilles. À l’intérieur, cette adolescence tourmentée que Gregg Araki aime raconter de film en film. Même si, le sujet ici tourne plus autour du personnage énigmatique de la mère, Eva Green hallucinante et sublime, qui disparaît du jour au lendemain et qu’on va retrouver par flashbacks. Mystérieux, un brin décalé, on est vite plongé dans l’ambiance. Et comme avec Gregg Araki on peut vraiment s’attendre à tout, je tiens à préciser que ça reste assez léger.
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@ Nicolas Cliet-Marrel