[Dossier] Fantasia 2014 : Mon Top 5 !
Juste pour toi, pour que tu n’oublies pas de noter dans ton petit agenda le nom de ces 5 films à découvrir absolument quand ils viendront à toi.
1. Han Gong-ju, de Lee Su-jin Rating:
Très au dessus du lot. Le choc absolu. Long uppercut de deux heures en slow motion. KO debout. Han Gong-ju est une adolescente réservée contrainte de déménager et de changer d’école après un incident grave dont on ne sait rien, pas même si elle en est la victime ou la cause. Là encore, moins on en sait, mieux c’est. Et c’est ça qui marche à mort en fait, cette narration ultra bien construite avec ce passé récent dévoilé progressivement, par petites touches, dont certaines brutales ont l’effet d’un gros Taser dans le bide. Plus les souvenirs remontent, plus on meurt. D’une effroyable délicatesse. Qui te terrasse émotionnellement jusqu’au dernier plan. Magistral.
2. The One I Love, de Charlie McDowell Rating:
Quel bonheur ! La petite pépite qui vient de nulle part -c’est un premier film-, qui repose sur aucun artifice -un film de SF sans effet-, sur aucun budget confortable -le film ne coûte rien à faire- sur aucun gros cast -ok la meuf est un peu connue de Mad Men mais c’est à peu près tout-. Non, juste une put*** d’idée hyper bien écrite. La voilà la recette. Le pitch en deux mots : un couple au bord de la séparation, un conseiller conjugal qui leur propose alors une ultime chance de se rabibocher en les envoyant un week-end dans une maison à la campagne. Je ne veux pas en dire plus, juste que c’est La Quatrième Dimension, le truc. Sur un ton vraiment chouette, qui mélange mélo et humour. Et qui fonctionne à mort. Gros gros coup de cœur.
3. The Infinite Man, de Hugh Sullivan Rating:
Tout petit film, ça raconte au départ l’histoire banale d’un couple qui se retrouve dans un hôtel déserté au bord de la mer. Le mec veut absolument que tout soit parfait pour l’anniversaire de la nana. Et pour cela, il est prêt à voyager dans le temps et revivre la même journée, encore et encore, jusqu’à satisfaction. Ça vire très vite malade, le film triturant son concept hyper loin jusqu’à la limite du vrillage de cerveau. Autant dire que pour tout bien piger, faut sérieusement s’accrocher. Mais quel plaisir à la clé.
4. I Origins, de Mike Cahill Rating:
Le Dr Ian Grey (Michael Pitt) est un chercheur spécialisé dans l’œil. Son truc, c’est de prendre en photo les yeux des gens. Une activité qui va l’amener à faire une découverte bouleversante en rencontrant l’amour de sa vie. On va s’arrêtez là, moins vous en saurez, mieux ça vaudra. Car Mike Cahill aime bien brouiller les pistes. Dans son premier long déjà, Another Earth, il nous faisait miroiter cette idée de nouvelle planète pour au final nous raconter la plus terrestre des histoires, une relation hyper émouvante entre deux êtres. Dans I Origins c’est un peu la même chose, toujours là où on ne l’attend pas. Et de surprise en surprise, il nous entraîne progressivement vers le grand bouleversement. Cueilli.
5. Cold in July, de Jim Mickle Rating:
1989. Texas. Un père de famille (Michael C. Hall) surprend en pleine nuit un intrus dans son salon et le fume. Légitime défense. Sauf pour le père de la victime qui va bientôt se montrer menaçant. Ça commence un peu comme A History of Violence de David Cronenberg mais très vite, ça prend une nouvelle tournure qui nous entraîne progressivement vers un bon gros vigilante movie des familles, bien rétro. Le trio formé par Michael C. Hall, Sam Shepard et Don Johnson vaut son pesant de cacahuètes, sur une musique synthé vraiment chouette que ne renierait pas le John Carpenter de la belle époque. Grand moment de cinoche à l’ancienne. Mais attention : c’est du brutal !
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@ Nicolas Cliet-Marrel