Fantasia 2015 – Jour 8 : L’Enfant miroir
21 juillet. Beau programme avec la présentation du nouveau Mamoru Oshii, Nowhere Girl, ainsi qu’une version restaurée en 2K de The Reflecting Skin (L’Enfant miroir), « film culte » de Philip Ridley que je n’avais encore jamais vu.
Films visionnés :
The Reflecting Skin, de Philip Ridley – Rating: 
Dans l’Amérique rurale des années 50, un petit garçon traduit par le fantastique une série d’événements traumatisants. Inquiétant à mort, fascinant tout le temps. Mais comment ai-je pu passer à côté d’une telle bombe ? Tous ces superlatifs qui explosent à la gueule : thématiques démentes, ambiance hallucinante, musique envoûtante, une image à tomber à la renverse et que des plans de fou. Enfin le cadre, ces fermes isolées par les champs de blé, presque aussi beau que dans Les Moissons du ciel. Merci Fantasia d’avoir projeté ce film devant mes yeux.
Nowhere Girl, de Mamoru Oshii – Rating: 
Mamoru Oshii, c’était la sensation Fantasia de l’année dernière. Venu présenter une version restaurée de son chef-d’œuvre Ghost in the Shell, il avait pris le temps d’échanger quelques mots avec moi après lui avoir montré une photo de mon chien. Je me souviens précisément du dialogue comme si c’était hier :
– rhooo basset
– yes, yes… basset… Victor
– oh rhooo
Bref, je gagne un peu de temps dans ma mini critique parce que je n’ai pas grand chose à dire malheureusement sur son petit dernier. Cela fait un moment déjà que le génie ne m’éblouit plus. Son précédent, Garm Wars: The Last Druid, m’avait vrillé le cerveau et les yeux tellement tout était vide et laid à l’intérieur. Nowhere Girl relève légèrement le niveau mais l’ensemble reste cheap. Et surtout, ça ne raconte pas grand chose. Une heure de néant avant d’arriver à un gros badaboum final en forme de jeu pixélisé. Zzzzz en puissance. Pourtant sur le papier, l’idée d’un Carrie de Stephen King à la sauce Oshii paraissait séduisante. Dommage.
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@ Nicolas Cliet-Marrel