[News] Le Hobbit : retour sur la version longue d’Un Voyage Inattendu
Les fans les plus hardcore du Seigneur des Anneaux et de Peter Jackson l’attendaient avec impatience, au point de faire l’impasse sur la sortie DVD/Blu-ray de la version cinéma pour dépenser leurs deniers afin de se procurer l’incontournable version longue. Et bien ça y est : la version longue du Hobbit : Un Voyage Inattendu, complètement conforme à la vision de Peter Jackson, est enfin disponible dans les bacs. Idéal pour se remettre dans le bain avant de découvrir La Désolation de Smaug, le deuxième volet, ce nouveau montage se voit ainsi doté d’une douzaine de minutes supplémentaire (pour une durée totale de 3h02) et s’impose d’emblée comme la seule et unique version du film. Celle qui, à l’instar des versions longues des trois volets de la trilogie du Seigneur des Anneaux, restera dans les mémoires…
Au-delà de l’impressionnante cargaison de bonus présents sur les deux blu-ray dédiés (le package comprend la version longue en DVD et en blu-ray, 2 disques de bonus blu-ray et la version digitale du film. Une autre version propose aussi le film en 3D et un coffret comprenant une statuette illustrant la rencontre entre Bilbo et Gollum, est aussi disponible pour la modique somme de 100€), c’est bel et bien ces fameuses scènes additionnelles qui justifient l’achat de cette nouvelle mouture. 12 minutes insérées au long-métrage de manière totalement fluide, parfaitement intégrées, de manière à proposer quelques éclaircissements utiles et d’épaissir ainsi un peu plus le récit.
Exemple d’une scène coupée, réintégrée dans la version longue :
12 minutes. Cela peu paraître peu, surtout par rapport au Retour du Roi par exemple, qui se voyait doté d’une cinquantaine de minutes supplémentaires au moment de sa sortie en vidéo. Cependant, 12 minutes c’est déjà beaucoup.
Dès le début, lors de l’introduction narrant l’arrivée du dragon Smaug à Erebor, le film se montre désormais plus explicatif quant à l’origine de l’animosité qui règne entre les nains et les elfes. Plus tard, de retour dans la Comté, on peut profiter d’une séquence où Bilbo, alors enfant, rencontrait pour la première fois un Gandalf très apprécié pour ses talents d’artificier. Un passage chanté est également ajouté, au moment où la compagnie des nains fait escale à Fondcombe. D’autre plans, insérés ici ou là, permettent d’offrir une véritable pause, pleine de légèreté et d’humour, avant la bataille au cœur de la montagne contre les gobelins. Des gobelins qui eux aussi ont droit à des passages additionnels, également très musicaux, de manière à rapprocher un peu le film des écrits de Tolkien, où le chant tenait une place plutôt prépondérante.
Il est aussi important de noter ces courts passages (Bilbo face à une fresque narrant la défaite de Sauron…), véritablement utiles à l’histoire, et dont le retrait apparaît maintenant plus que saugrenu.
Globalement, cette version longue permet surtout d’en savoir plus sur de petits détails et entame un travail de connexion important avec la trilogie du Seigneur des Anneaux, ajoutant ainsi de la cohérence à une oeuvre qui était loin d’en manquer. Les ajouts ne mettent pas l’accent sur l’action mais bel et bien sur les relations entre les personnages et sur leur place et leur rôle dans le récit global. De quoi regretter que ces versions ne soient pas projetées dans les salles obscures.
Mais soyez rassurez car techniquement, cette édition se pose comme une référence. Image sublime, mettant remarquablement bien en valeur les effets-spéciaux et les décors, son plein d’ampleur et de puissance, tout y est pour faire du blu-ray un must-have. Un seul petit regret en ce qui concerne le packaging, bien plus ordinaire que les éditions DVD des versions longues du Seigneur des Anneaux…
Disponible chez Warner Bros en DVD/Blu-ray/VOD
Notre critique du Hobbit : La Désolation de Smaug
@ Gilles Rolland
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