[Critique] WHEN WE FIRST MET

CRITIQUES | 20 février 2018 | Aucun commentaire
When-we-first-met-poster

Titre original : When We First Met

Rating: ★★★☆☆
Origine : États-Unis
Réalisateur : Ari Sandel
Distribution : Adam Devine, Alexandra Daddario, Shelley Hennig, Robbie Amell, Andrew Bachelor, Noureen DeWulf…
Genre : Romance/Comédie/Fantastique
Date de sortie : 9 février 2018 (Netflix)

Le Pitch :
C’est durant une fête d’Halloween, trois ans auparavant, que Noah a rencontré la belle Avery. Fou amoureux, il n’a néanmoins jamais pu la séduire, devenant à la place son meilleur ami. Alors que les fiançailles d’Avery le plongent dans un profond désarroi, Noah tombe par hasard sur un photomaton capable de remonter le temps. C’est alors qu’il se retrouve projeté trois ans en arrière, le jour où il a rencontré Avery pour la première fois. L’occasion de peut-être réparer le passé et d’enfin comprendre pourquoi cela n’a jamais fonctionné entre lui et la jeune femme…

La Critique de When We First Met :

Rien ne permet de prime abord à When We First Met de se démarquer. Avec son pitch qui lorgne du côté d’Un Jour Sans Fin, qui a par ailleurs déjà très largement été copié depuis sa sortie, sans grand succès la plupart du temps, il organise une romance somme toute conventionnelle. Pourtant, à l’arrivée, le film d’Ari Sandel parvient à se hisser au-dessus de la masse. Pas franchement mais suffisamment pour se poser comme un divertissement plus qu’honorable, enlevé et sympathique. Le genre qui passe tout seul…

When-we-first-met

Retour vers le passé compliqué

Ici, c’est donc un photomaton qui permet de voyager dans le temps. Un vieux photomaton visiblement capable d’entendre les vœux de ceux qui s’assoient dans sa cabine, un peu bourrés, pour étaler leur mal-être et leurs regrets quant à une existence dont ils aimeraient bien modifier tel ou tel aspect. Un peu comme l’automate qui, dans le film Big, permet à un petit garçon de se projeter dans le corps d’un adulte. When We First Met assume par ailleurs ses influences. Pas directement mais à travers de petits détails trahissant à un amour de la culture des années 80/90, qu’elle soit musicale ou cinématographique. À la fête d’Halloween, Adam Devine est déguisé en Garth de Wayne’s World, Alexandra Daddario en Geena Davis dans Une Équipe Hors du Commun, et ici ou là se cachent des clins d’œil pas très appuyés mais néanmoins symptomatiques d’une démarche qui essaye de payer son tribut à l’époque qu’il singe un peu, avec maladresse parfois mais toujours avec une sincérité excusant pas mal de choses.

About Time

When We First Met, si on fait exception de l’élément fantastique autour duquel s’articule son récit, est une comédie romantique très classique. Le scénario ne va pas beaucoup plus loin que cela, contrairement à des films comme Il était temps, de Richard Curtis, qui lui par contre, proposait largement plus qu’une love story premier degré. L’intérêt de When We First Met est ailleurs. Son exécution est correcte, son rythme soutenu et la mise en scène quelconque mais « propre », mais son casting par contre, est irréprochable. Le trio de tête surtout, composé d’Adam Devine, Alexandra Daddario et Shelley Hennig. Le premier, l’une des valeurs montantes de la comédie américaine fait de son mieux pour porter le film. Rappelant Jack Black, il multiplie les mimiques, n’a pas peur d’en faire des caisses, mais le fait bien et arrive à favoriser l’émergence d’une émotion appréciable. Il est le pivot autour duquel le long-métrage tourne. Sans lui, sans sa folie et sans son investissement, When We First Met perdrait beaucoup. Alexandra Daddario pour sa part, est toujours aussi magnétique, mais son rôle n’est pas vraiment à la hauteur, c’est dommage. Heureusement, celui de Shelley Hennig par contre, surprend dans le bon sens. Là encore pas de manière franche, mais assez pour permettre à l’histoire de fonctionner jusqu’à sa conclusion.
Une conclusion peut-être un peu prévisible mais efficace.
Et au fond, c’est vraiment de cela dont il s’agit : d’un film faussement original mais bien mené. Respectueux des codes inhérents aux genres auxquels il vient se greffer, pas vraiment audacieux mais sincère. Et efficace donc.

En Bref…
When We First Met n’est pas la comédie romantique de l’année mais il fait le job. Il propose des rires et déroule avec bienveillance une histoire d’amour assaisonnée de fantastique, grandement aidé par des acteurs en pleine forme, Adam Devine en tête, pour sa part assez génial.

@ Gilles Rolland

When-we-first-met-Alexandra-Daddario   Crédits photos : Netflix

Par Gilles Rolland le 20 février 2018

Déposer un commentaire

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires