[Dossier] Tous les films de Quentin Tarantino classés du pire au meilleur

DOSSIERS | 19 novembre 2017 | Aucun commentaire

Difficile de classer des films quand ils sont tous ou presque excellents. Quand, en tout cas, ils présentent tous de flagrantes qualités. En la matière, la filmographie de Quentin Tarantino, cinéaste emblématique plutôt rare, mais régulier, fait figure de parfait exemple. Jamais Tarantino n’a fauté. Jamais il ne s’est compromis dans un genre qu’il ne maîtrisait pas et jamais il n’a cédé aux appels d’un cinéma mercantile. Libre comme l’air, inspiré, fonceur, Tarantino est l’un des grands réalisateurs américains.
Concernant le classement qui suit, si on fait exception de Groom Service, tous les autres films sont remarquables d’une façon ou d’une autre. Plusieurs nuances d’excellence…

9 – Groom Service (1995)

Certes, Tarantino n’a réalisé qu’un seul des quatre segments de ce film à sketches focalisé sur les aventures d’un groom incarné par Tim Roth (les trois autres metteurs en scène étant Robert Rodriguez, Alexandre Rockwell et Allison Anders). Pour autant, rien ici ne permet de jubiler plus que ça. Globalement poussif et bavard, pas spécialement inspiré et vraiment anecdotique, Groom Service n’est pas mauvais bien sûr, car on parle tout de même de Tarantino, mais force est de voir là l’œuvre d’un cinéaste en petite forme.

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8 – Boulevard de la mort (2007)

On monte de plusieurs crans avec ce très bon film, hommage appuyé au cinéma d’exploitation, qui offre à Kurt Russell un rôle à la hauteur de son charisme tandis qu’en face, Zoë Bell, Rosario Dawson, Rose McGowan, Sydney Tamiia Poitier ou encore Vanessa Ferlito et Mary Elizabeth Winstead assurent le show avec fougue. Un peu trop bavard, Boulevard de la mort comprend néanmoins quelques morceaux de bravoure pas piqués des vers et reste superbement mis en scène. Au sein du diptyque Grindhouse, face à Planet Terror, de Robert Rodriguez, Boulevard de la mort domine.

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7 – Inglourious Basterds (2009)

Tarantino change le cours de l’Histoire dans un film de guerre sous influence qui a un tout petit peu tendance à se perdre en chemin pour ensuite revenir ruer dans les brancards. Un poil trop long également, Inglourious Basterds passe à un cheveu du sans faute et réserve quoi qu’il en soit largement de quoi se réjouir quand on aime le réalisateur.

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6 – Les Huit Salopards (2015)

Un western, le deuxième pour le metteur en scène, burné à souhait, violent, baroque et explosif. Là aussi, parfois, Tarantino fait un peu du sur place mais il sait aussi mettre en avant une verve qui ne s’interdit absolument rien. Ni de choquer, ni d’amuser, le tout dans une ambiance hyper immersive à couper au couteau. Un jeu de massacre virtuose !

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5 – Kill Bill (2003 et 2004)

Difficile de critiquer ce monument en deux parties qui a su rendre un vibrant hommage au cinéma asiatique, mais aussi à une certaine idée noble du divertissement old school à l’américaine. Furieux, jouissif, gore et sans complexe, Kill Bill est un modèle du genre. L’un des meilleurs films des années 2000.

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4 – Reservoir Dogs (1992)

Premier film, premier coup de maître ! Incroyable d’intensité, porté par un pool de comédiens surdoués magnifiquement servis par des dialogues parfaits, Reservoir Dogs est un cas d’école. Un vrai. Le genre qu’on n’oublie pas.

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3 – Django Unchained (2012)

Le premier western de Tarantino est une réussite totale. Une plongée dans l’horreur de l’esclavagisme, qui donne lieu à une inexorable montée en puissance traversée d’éclairs de violence crue. Magnifié par la plume d’un auteur au firmament, Django Unchained met K.O. à chaque visionnage.

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2 – Jackie Brown (1997)

Étrangement sous-estimé, Jackie Brown, l’hommage de Tarantino à la blaxploitation est pourtant l’une des plus grandes œuvres des années 90. Un film sexy en diable, âpre, drôle, porté par la présence magnétique de l’inoubliable Pam Grier.

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1 – Pulp Fiction (1994)

En piochant à droite à gauche, Quentin Tarantino a réussi à créer un nouveau modèle qui a ensuite inspiré de nombreux copycats qui jamais n’arriveront à la cheville du maître. Ici, tout est parfait. Chaque ligne de dialogue, chaque choix esthétique ou narratif. Chaque acteur. Hilarant, profond, Pulp Fiction raconte Los Angeles et l’Amérique sans même avoir l’air de le faire. Du génie à l’état pur.

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@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 19 novembre 2017

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