[Critique] LA PLANÈTE DES SINGES : L’AFFRONTEMENT

FOREIGN CORRESP. | 11 juillet 2014 | Aucun commentaire
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Titre original : Dawn of the Planet of the Apes

Rating: ★★★★☆
Origine : États-Unis
Réalisateur : Matt Reeves
Distribution : Judy Greer, Gary Oldman, Keri Russel, Jason Clarke, Andy Serkis…
Genre : Science-Fiction/Suite/Saga/Adaptation
Date de sortie : 30 juillet 2014

Le Pitch :
Une dizaine d’années s’est écoulée depuis que César s’est retranché avec les siens dans la forêt de San Francisco. Alors qu’il règne sur une population de singes grandissante, les humains survivent tant bien que mal dans les ruines d’un monde ravagé par un terrible virus. Par ailleurs, les tensions entre les deux peuples sont grandes, mettant sans cesse en danger une paix des plus fragiles…

La Critique :
La Planète des Singes chez moi c’est du lourd. Déjà le bouquin de Pierre Boulle, lu, relu, re-relu. Et ce chevet sur lequel j’empile quelques films, pas beaucoup, les meilleurs. Hé bien dans le tas, il y a La Planète des Singes, l’original de 1968. Alors y toucher, méfiance. Tellement espéré et à peu près autant souffert de la version de Tim Burton que l’idée d’un préquel 10 ans après n’était pas du tout bonne dans mon esprit. Au final, j’ai été agréablement surpris par Les Origines. Il me tardait donc de découvrir L’Affrontement.
De l’affrontement, il en est question ici et pas qu’un peu. Comme prévu, le virus a fait le tour du monde et ravagé une bonne partie de l’humanité. Dans la baie San Francisco, les singes vivent d’un côté, dans la forêt, et les quelques survivants humains, de l’autre, dans la ville délabrée. Un peu trop seuls, ces derniers aimeraient bien le retour de l’électricité pour contacter d’autres semblables. Mais pour cela, il faut passer par le territoire des primates. On en revient alors au titre.
Du souffle, de l’ampleur. Tout ça et bien plus encore. Un virage épique réalisé avec une prouesse technique hallucinante pour un résultat à l’écran simplement grandiose. Je me souviens avoir été pas mal bluffé déjà par le visuel du préquel mais là, c’est pas juste une coche au dessus, ça fracasse le plafond des possibles. Surtout que la présence des singes est cette fois omniprésente. Tellement là, réels, imposants, d’une intensité folle. Attention quand même, ce rendez-vous avec le dantesque n’est pas sans conséquence. Il peut, dans certaines scènes, conduire à un décollage de la rétine et entraîner un décrochage de la mâchoire. Ouais, t’allais encore dire « wow ! » mais ta bouche est à ce point grande ouverte que t’es pas capable d’émettre le moindre son. Au mieux, t’obtiendras un joli filet de bave. Pas de panique, la réaction est normale face à de nouvelles références visuelles à durée indéterminée. C’est pas tous les jours, faut s’habituer. Et le pire, c’est que tout ce beau à l’image n’est pas vain. Habité tout le temps et parfaitement maîtrisé, le récit se construit intelligemment avec de grandes montées en puissance. Et comme dans les montagnes russes, quand ça redescend, c’est pour mieux remonter. Voilà ce que j’appelle du grand spectacle.

@ Nicolas Cliet-Marrel

DAWN PLANET APES MOVCrédits photos : 20th Century Fox France

 

Par Nicolas Cliet-Marrel le 11 juillet 2014

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