[Critique] 30 MINUTES MAXIMUM
Titre original : 30 Minutes or Less
Rating:
Origine : États-Unis (2011)
Réalisateur : Ruben Fleischer
Casting : Jesse Eisenberg, Danny McBride, Aziz Ansari, Nick Swardson, Michael Pena, Fred Ward, Dilshad Vadsaria, Bianca Kajlich…
Genre : Comédie
Date de sortie : 28 décembre 2011
Le Pitch :
Un jeune homme spécialisé dans la livraison express de pizzas est forcé de braquer une banque lorsque qu’il se fait kidnapper par deux malfrats du dimanche. Affublé d’un gilet bourré d’explosifs, le gentil livreur un peu gauche va vivre une journée pour le moins trépidante…
La Critique :
Avec Zombieland, son premier film, Ruben Fleischer imposait un style résolument rock and roll, inventif, nerveux et référentiel. Sans égaler le degré parodique jouissif d’un Shaun of The Dead, son film s’apparentait quand même à une belle référence U.S. en matière de trip comico-horrifico-gore. Normal qu’après un tel carnage, le gus suscite de grandes espérances.
Pourtant, comme souvent dans ce cas de figure, 30 Minutes Maximum, son deuxième long, déçoit. D’un premier abord tout du moins car au final, le film apparait quand même comme profondément sympathique. Le genre de truc court qui passe comme une lettre à la poste et qui aurait tendance à s’oublier rapidement après consommation.
Sauvé par son rythme soutenu et trépidant, 30 Minutes Maximum jouit également d’un casting stimulant. De Jesse Eisenberg en tête, toujours très crédible (surtout dans la peau d’un personnage en détresse. Son regard affolé est déjà une référence dans les écoles de cinéma), à Danny McBride, jamais décevant si on prend en compte qu’il incarne plus ou moins le même personnage à chaque film, en passant par le vétéran Fred Ward (de Tremors), tous les comédiens sont visiblement enjoués et leur plaisir est communicatif. De quoi faire oublier les quelques passages laborieux et l’écriture on ne peut plus basique.
Reste un bon esprit et quelques scènes pas piquées des vers, à l’image de la séquence du braquage très réussie. On sourit souvent, on rigole parfois et le tout est bien emballé. De plus, la B.O. est furieuse avec de vrais bouts de Metallica dedans (Après l’intro de Zombieland sur For Whom The Bells Tolls).
Pas de quoi sauter au plafond donc, mais on est loin du navet et c’est bien le principal.
@ Gilles Rolland
[…] pourrait situer quelque-part entre L.A. Confidential et Dernier Recours a récemment réalisé 30 Minutes Maximum qui, loin d’être déshonorant, s’avérait un poil anecdotique. Mais le gus a aussi dirigé […]