[Critique] BELOW ZERO

CRITIQUES | 25 novembre 2012 | 1 commentaire

Titre original : Below Zero

Rating: ★½☆☆☆
Origine : États-Unis
Réalisateur : Justin Thomas Ostensen
Distribution : Edward Furlong, Michael Berryman, Kristin Booth, Dee Hanna, Michael Eisner…
Genre : Horreur/Thriller
Date de sortie : 19 novembre 2012 (DTV)

Le Pitch :
Un scénariste en mal d’inspiration accepte un deal avec son agent. Ce dernier, afin de stimuler l’inspiration de son client, lui organise un séjour dans la chambre froide d’un abattoir perdu au fin fond de la campagne. Bénéficiant du confort minimum, le jeune écrivain devra essayer de pondre en cinq jours, le script qui relancera sa carrière. Sur place, il est accueilli par une femme et son étrange fils…

La Critique :
Pour tout cinéphile mâle né entre 1977 et 1981 (à peu près), Edward Furlong est quelqu’un. Lequel de ces amateurs de cinéma ne s’est pas identifié à Furlong, quand ce dernier débute sa carrière en incarnant le sauveur de l’humanité, John Connor, aux côtés d’Arnold Schwarzenegger dans Terminator 2 ? Ensuite, Edward Furlong a grandi et a fait des films de genre plutôt sympathiques, à défaut d’être mémorables, comme Simetierre 2 ou, encore mieux, Brainscan. En 1994, il tourne le chef-d’œuvre de James Gray, Little Odessa puis, quelques années plus tard, le culte American History X. Entre temps, Furlong a brillé avec Pecker, chez John Waters. Après American History X, Edward se distingue à nouveau chez Steve Buscemi, via Animal Factory, puis apparaît en fan de Kiss dans le très sympathique (surtout si on aime Kiss), Detroit Rock City.
En 2003, lorsque il figure au générique du film français Une Souris verte, Edward Furlong a 26 ans, mais en paraît toujours 18. Ensuite, ça se gâte pour le beau rebelle des 90’s.
Personne ne voit sa performance dans The Crow : Wicked Prayer et à part ses apparitions dans la série Les Experts, Furlong se cantonne aux inédits vidéo. Quand on le retrouve, en 2009, à l’occasion de Stoic, à savoir l’un des seuls films à peu près respectables d’Uwe Boll (celui de King Rising et de Alone in the dark), Edward Furlong a pris 25 kilos, porte une moustache atroce, de monumentales cernes et ressemble à un mec qui s’est accroché toute sa vie à un comptoir de bar en enchaînant les shots de whisky bon marché. Du coup, on a du mal à croire, que dans l’intervalle, le bougre a réussi a emballer Paris Hilton. Manque de bol, ce jour là, quand Eddie à conclu avec Paris, la caméra ne tournait pas. Ce qui aurait pu apporter un éclairage à cette affaire…

Quoi qu’il en soit, Edward Furlong n’a pas pour autant raccroché. Il tourne toujours et souvent dans des navets. Récurrent chez Les Experts, il revient cette année avec Below Zero, un thriller horrifique fauché et anecdotique, dans lequel il côtoie Michael Berryman, ce comédien populaire pour son physique si particulier, vu notamment dans La Colline a des yeux de Wes Craven et dans Vol au dessus d’un nid de coucou.
Dans Below Zero, Furlong incarne donc un scénariste enfermé dans une chambre froide, sommé par son agent d’écrire un script à succès. Il écrit et à l’écran, son histoire prend vie via des transitions vintage dignes d’un film de vacances monté avec Windows Movie Maker. Il imagine le calvaire d’un accidenté de la route prisonnier dans la chambre froide d’un serial killer. Une chambre froide où il rencontre une femme, qui cherche elle aussi à sortir du frigo pour retrouver son fils. C’est compliqué non ? Mais en fait, on s’en fout assez rapidement en se disant que le film dure à peine 1h30 et que notre calvaire, cessera tôt ou tard. On peut en profiter pour surfer sur le web ou ranger ses chaussettes, car il ne se passe que très rarement quelque chose d’intéressant.
À vrai dire, les seules personnes à qui le film est conseillé sont, a) les fans d’Edward Furlong et b) les fans de films d’horreur boulimiques et suffisamment déviants pour mater des navets avec un plaisir tout aussi déviant.
Les autres risquent de trouver cet erzatz de Misery, qui multiplie les twist foireux et les fausses pistes inintéressantes, bien ennuyeux. À noter que tous les prix qu’a ramassé le film dans les festivals, que l’affiche se plait à mettre en avant, n’y changent rien.
On garde espoir pour Edward Furlong. Un type bien, comparable à Macaulay Culkin et à Corey Feldman (Stand by me, Génération perdue, Gremlins…) qui a bien du mal à rebondir après une enfance passée sous les spotlights des blockbusters à succès et autres films cultes. Mais si la relation de Macaulay Culkin avec Mila Kunis, avec laquelle il est resté 8 ans, nous a appris quelque chose, c’est bien qu’à Hollywood, tout est possible ! Alors ouais, Edward Furlong peut revenir au sommet. On y croit à fond !
On peut traduire le titre de son dernier film par, En dessous de zéro. Une note un peu sévère c’est sûr, mais en tout cas, on est largement en dessous de 10.

@ Gilles Rolland

Crédits photos : Seven Sept

Par Gilles Rolland le 25 novembre 2012

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paulus christiane
paulus christiane
11 années il y a

chouette gilles tu me gâte avec ce film c est tout ce que j aime merci