[CRITIQUE] INTERCEPTOR

CRITIQUES | 7 juin 2022 | Aucun commentaire
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Titre original : Interceptor

[rating:3.5/5}

Origines : Australie/États-Unis

Réalisateur : Matthew Reilly

Distribution : Elsa Pataky, Luke Bracey, Aaron Glegane, Mayen Mehta, Chris Hemsworth…

Genre : Action

Durée : 1h32

Date de sortie : 3 juin 2022 (Netflix)

Le Pitch :

J.J. Collins, une capitaine de l’armée américaine, est affectée dans une base isolée au milieu de l’océan, dont le rôle consiste à intercepter les missiles nucléaires lancés depuis la Russie. À peine arrivée sur-place, elle doit faire face à un groupe de terroristes venu prendre le contrôle de l’endroit afin de neutraliser le bouclier américain et ainsi détruire les principales grandes villes des États-Unis…

La Critique d’Interceptor :

Qu’attendre d’un bon film d’action ? De l’action bien sûr. Des bastons à mains nues, des échanges de coups de feu, des punchlines, un soupçon d’héroïsme, des méchants bien pourris et un héros courageux qui, par un coup du sort, se retrouve seul pour contrer une terrible menace. C’est tout. Alors bien sûr, certains films d’action vont plus loin mais au fond, là est l’essentiel quand on parle d’une série B sans prétention dont l’objectif consiste principalement, 1h30 durant, à divertir les amateurs sans chercher à péter plus haut que son cul. Et c’est justement ce que fait, avec une certaine bravoure, Interceptor.

Die Hard en haute mer

Premier film du romancier australien Matthew Reilly, Interceptor se concentre donc sur l’essentiel. Dans le premier rôle, Elsa Pataky devient une capitaine de l’armée ultra badass, portée sur les bourre-pifs et le combat rapproché en milieu hostile. Une femme bafouée, victime d’agression sexuelle, qui prend sa revanche sur la vie en bottant des culs à la chaîne pour sauver le monde. Rien d’original on est d’accord mais le principal, c’est que ça fonctionne. Et que ça fonctionne rudement bien qui plus est.

Dans la plus pure tradition du genre, multipliant les appels du pied à Die Hard et à tous ses dérivés plus ou moins inspirés, Interceptor fonce dans le tas sans s’embarrasser de discours inutiles. Quelques secondes et une poignée de petites joutes verbales explicatives permettent de donner l’épaisseur nécessaire à J.J., le personnage d’Elsa Pataky et d’exposer les motivations du méchant, quant à lui joué par Luke Bracey. Le reste n’est que clés de bras, coups de pied dans la tronche et autres uppercuts du droit dans le bide. Avec une bonne dose de suspense en bonus et un joli caméo de Chris Hemsworth (monsieur Pataky à la ville) qui officie également en tant que producteur délégué.

Rapide et furieuse

Porté par un puissant souffle féministe et par le charisme de son interprète principale, parfaitement crédible en héroïne capable de tenir la dragée haute à des soldats burinés et sur-armés, Interceptor sait aussi utiliser son environnement à savoir cette plate-forme de défense plantée au milieu des flots. Adoptant une dynamique une fois encore classique mais efficace, généreux en bastons lisibles car filmées avec un certain brio et pas prétentieux pour deux sous, ce petit film d’action fait les choses bien, avec une généreuse louche de bravoure et de brutalité. Y compris quand il tente les punchlines très 80’s, qui ne sonnent certes pas toujours bien mais qui ajoutent une patine un peu bis à l’ensemble. De quoi faire de ce trip bourrin un peu sorti de nulle-part l’une des bonnes surprises du printemps.

En Bref…

Bourrin, correctement emballé et porté par le charisme d’une Elsa Pataky en pleine forme, Interceptor justifie à lui seul le prix de l’abonnement à Netflix. Une solide série B sans prétention, qui va directement à l’essentiel, valeureuse, improbable juste ce qu’il faut et parfaitement jusqu’au-boutiste, dont il serait dommage de se priver.

@ Gilles Rolland

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Crédits photos : Netflix
Par Gilles Rolland le 7 juin 2022

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