[Critique] JACK ET JULIE
Titre original : Jack and Jill
Rating:
Origine : États-Unis
Réalisateur : Dennis Dugan
Distribution : Adam Sandler, Katie Holmes, Al Pacino, Eugenio Derbez, Elodie Tougne, Rohan Chand, Gad Elmaleh, David Spade, Nick Swardson, Tim Meadows…
Genre : Comédie
Date de sortie : le 25 janvier 2012
Le Pitch :
Jack est heureux toute l’année sauf au moment de Thanksgiving où son insupportable sœur jumelle débarque. Et contrairement à son habitude où elle ne reste que quelques jours, elle semble ce coup-ci bien décidée à s’incruster. Jack se met alors dans la tête de lui trouver un homme histoire de l’éloigner un peu…
La Critique :
Il faut voir le truc pour ce qu’il est. Jack et Julie n’est pas un film de Dennis Dugan. Du moins dans les faits, car sur le papier, le réalisateur est bel et bien crédité. Mais Dugan n’est pas un cinéaste comme les autres. C’est un homme de paille. Celui d’Adam Sandler. Le comédien tire les ficelles et cela fait déjà plusieurs années que ça dure. Voyez un peu le palmarès : Terminagolf, Big Daddy, Quand Chuck rencontre Larry, Rien que pour vos cheveux, Copains pour toujours, Le Mytho et donc Jack et Julie. Entre ses multiples collaborations avec Sandler, Dugan a certes réalisé des épisodes de séries, mais aussi et surtout des films comme National Security, Diablesse ou encore l’inénarrable Beverly Hills Ninja. Un constat s’impose alors : c’est quand il filme Sandler que Dugan assure. Pas à tous les coups cependant…
Car n’allez pas imaginer qu’il y a là une relation similaire à celle de Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio, ou à celle qui a pu animer ce même Scorsese et Robert DeNiro pour leurs chef-d’œuvres communs. Non non, il n’en est rien. Ici, c’est Sandler qui commande. Jack et Julie est son film. Un long-métrage qu’il a co-écrit, qu’il a co-produit, dans lequel il joue avec ses potes (David Spade et compagnie) et qu’il a certainement dirigé dans l’ombre d’un réalisateur modulable à volonté.
Mais c’est Adam Sandler et le type est sympa. Pour peu que l’on apprécie son humour, ses films peuvent déclencher quelques poilades pas piquées des vers. Le doute est permis. Mais encore une fois : pas à tous les coups cependant…
Si l’histoire (et là je m’adresse aux fans de Sandler dont je fais partie) retiendra les comédies Amour et Amnésie, Click ou Rien que pour vos cheveux, pas grand monde ne devrait se souvenir de ce Jack et Julie. Pour la bonne et simple raison qu’ici, si la recette est peut-être la même, le cuistot a clairement eu la main trop lourde. Comparé à ce dernier fait de gloire, Le Mytho (cru Sandler 2011) ferait presque office de Casablanca de l’humour pipi-caca. Ce qui fait probablement de Sandler, le Bogart de la catégorie…
Adam Sandler incarne donc Adam Sandler, même si dans le film il porte un autre nom. Il est cool, drôle (pas ici mais bon), se couche tous les soirs aux côtés de Katie Holmes (c’est Tom Cruise qui doit être content) et a pour sœur une version vaguement féminine de lui-même.
On assiste donc impuissant aux échanges ponctués de prouts (les prouts on les range dans les qualités du film) entre Adam Sandler et Adam Sandler déguisé en fille. C’est complètement bâclé -mais vraiment- et tous les acteurs sont en roue libre. De quoi se dégouter définitivement de tous ces trucs où les comiques se griment en femmes. Marre des Big Mamma et des Familles Foldingues ! Adam Sandler enfonce le clou et pas qu’un peu. Il pousse le bouchon très loin, à tel point que celui-ci ressort de l’autre côté. Ses gags sont lourds, touchent au but une fois sur dix et ont le mauvais goût de s’enchainer à un rythme frénétique épuisant.
Mais tout ceci ne serait pas si grave si Jack et Julie ne permettait pas d’assister à l’un des numéros d’acteur les plus hallucinants de ces dernières années. Et ce n’est pas d’Adam Sandler dont il s’agit, mais bien d’Al Pacino. Oui, le même Pacino qui jouait dans Le Parrain et dans Scarface et qui semble prendre un plaisir fou à se parodier dans ce qui ressemble à s’y méprendre à une séance d’auto-flagellation spectaculaire. Al n’y va pas avec le dos de la louche et ne recule devant rien. L’acteur légendaire ne semble plus en avoir grand chose à faire et gratifie sa prestigieuse carrière d’un nouveau faux pas. Le regard fou, Pacino danse avec des cappuccinos géants, porte une fausse barbe à la Ben Laden, hurle à tue tête et se ridiculise lors d’une ultime scène où, déguisé en Don Quichotte, il se bat contre un ventilateur.
Tout ceci est véridique ! A vous de voir si vous tenez à payer pour y assister.
@ Gilles Rolland
Crédits photos : Columbia
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Every time hockey seosan begins I hear the . The Whalers and the Hartford Hellions were the only pro teams in my home state growing up. And making at least one annual trip to the Hartford Civic Center to see both these teams was a must.Too bad they’re both long gone. The Whalers moved to North Carolina in 1997 and became the Carolina Hurricanes. And the Hellions were a brief blip in the short history of the Major Indoor Soccer League.