[Critique] LE CHAT POTTE
Titre original : Puss in Boots
Rating:
Origine : États-Unis
Réalisateur : Chris Miller
Distribution voix : (en V.O.) : Antonio Banderas, Salma Hayek, Zach Galifianakis, Billy Bob Thornton, Amy Sedaris, Guillermo Del Toro, Constance Marie…
Genre : Animation/Aventure
Date de sortie : 30 novembre 2011
Le Pitch :
Bien avant que l’ogre Shrek ne croise son chemin, le Chat Potté parcourait déjà les routes poussiéreuses, combattant et séduisant à tour de pattes. Recherché par les autorités depuis le cambriolage (qu’il n’a pas commis) de la banque de son village natal, le Chat Potté est un fugitif. Un séducteur né, à la lame aussi acérée que ses griffes qu’il n’hésite pas à sortir quand les circonstances l’exigent. C’est alors qu’il croise la route d’Humpty Alexandre Humpty, son ancien frère de sang, avec lequel il était brouillé (précision utile : Humpty est un œuf). Ce dernier, accompagné de l’envoutante Kitty, lui propose de l’aider à retrouver les fameux haricots magiques. D’abord réticent, Le Chat Potté se lance dans l’aventure…
La Critique :
La première apparition du Chat Potté a marqué les esprits. Personnage racé et charismatique, à mi-chemin entre Zorro et Isidore de la série Les Entrechats, le Chat Potté est en partie responsable de la réussite de Shrek 2, qui reste le meilleur épisode de la saga. Pourtant, aussi rusé qu’il soit, le Chat n’a pas réussi à sauver de la noyade Shrek 3 et 4, qui resteront dans les mémoires, mais pas pour les mêmes raisons que leurs prédécesseurs.
Pour une fois, la volonté des studios d’offrir à un personnage secondaire un film bien à lui semblait donc légitime. Car oui, le Chat Potté avait les épaules assez solides pour porter tout un long-métrage. Nous en étions sûr ! Et nous avions raison, tant le film de Chris Miller s’illustre par bien des aspects.
Le Chat Potté est un donc un film très divertissant. Et spectaculaire ! Même en 2D !
C’est là la première qualité de ce spin-of (comprendre « dérivé de… »), qui propose un déferlement de péripéties dignes des grands films d’aventure. Le script, qui revient sur les origines de la boule de poil aux grands yeux irrésistibles, ne laisse que très peu de temps morts au spectateur et saura, par cela, toucher le plus grand nombre.
Ainsi, le film de Miller se démarque. Par son rythme donc, mais aussi par son imagerie riche et chaleureuse. Trempé dans la culture espagnole, Le Chat Potté propose une alternative fun à Zorro et s’amuse avec ses références. Flamenco, combats à l’épée, joutes verbales, tout est là pour convaincre les plus réticents.
De quoi passer sur le côté un peu « primaire » du film qui peine à rivaliser avec les cadors de Pixar et leurs multiples niveaux de lecture. Le plaisir est ici tel, que finalement, la légèreté ambiante n’est pas vraiment un problème. Le Chat Potté ne semblant pas prétendre à autre chose qu’à un festival de rebondissements et de morceaux de bravoure visuels (ah les haricots magiques !).
Pas de quoi bouder son plaisir donc. Le Chat Potté organise la rencontre du film de cape et d’épée, de l’aventure old school et de l’univers des contes, impose une scénographie ultra-soignée, immerge le spectateur et tient à bonne distance l’ennui. Aucune raison donc de ne pas ronronner de plaisir (elle était facile celle-là).
@ Gilles Rolland
Tout à fait d’accord ! J’espère qu’il ne tueront pas le matou en lui donnant des suites moisies !
J’espère pas non plus. Le personnage a énormément de potentiel. PErso, je garde un excellent souvenir de la scène où ils sont gamins, au pied de l’arbre et le chat fait à l’œuf
le coup du regard. Très fort.