[Dossier] 10 films super longs à voir absolument parce qu’ils sont super bons

DOSSIERS | 1 décembre 2019 | Aucun commentaire
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Cette semaine est enfin sorti The Irishman, le monumental nouveau film de Martin Scorsese avec Joe Pesci, Robert De Niro et Al Pacino. Monumental dans tous les sens du terme. D’un part parce qu’il s’agit d’un authentique chef-d’œuvre (notre critique ici) et de l’autre car il est aussi très long. 3 h29 au compteur. Tellement long qu’un internaute a suggéré à ses semblables, soit ceux qui sont beaucoup trop occupés à regarder des vidéos de YouTubeurs pendant 5 heures non stop ou ceux qui n’ont simplement plus une minute à eux pour une raison X ou Y, de regarder le film en plusieurs parties, comme une mini-série, en coupant la projection à des endroits précis pour au final parvenir à tout voir et tant pis si Scorsese n’a pas du tout envisagé son œuvre comme ça car au fond, c’est qui Scorsese d’abord sinon ce type qui a osé dire que les Marvel étaient comme les parcs d’attractions (vous nous excuserez, on essaye de battre le record de la phrase la plus longue dans un dossier ciné) ?

Cela dit, The Irishman n’est bien sûr pas le premier film à durer plus de 3h. Si on excepte les trucs qui durent des jours et des jours (le record ? Logistics, un film de 857 heures sorti en 2012) et qui de toute façon tiennent davantage de l’installation artistique que du véritable long-métrage, voici quelques immanquables. Des film très longs et donc très bons même si en cinéma comme pour l’autre truc, ce n’est pas la longueur qui compte mais bel et bien la façon dont on exploite justement le temps qui nous est imparti…

Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984) : 3h49

Un film mythique qui clôt la trilogie Il était une fois… de Sergio Leone (après Il était une dans l’Ouest et Il était une fois la Révolution). Un monument du septième-art au casting prestigieux (Robert De Niro, Jennifer Connelly, Joe Pesci, James Woods, Burt Young, Elizabeth McGovern…) et à la bande-originale fantastique (signée Ennio Morriccone) qui ne cesse de fasciner plus de 35 ans après sa sortie. Même l’affiche, issue d’une scène tournée devant le Manhattan Bridge à New York, fait partie intégrante de la légende.

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Autant en emporte le vent (Victor Fleming, 1939) : 3h58

Adapté du Prix Pulitzer de Margaret Mitchell, ce film fleuve mettant en scène Vivien Leigh, Clark Gable et Olivia de Havilland, fait partie des grands classiques du cinéma américain. Film qui remporta 10 trophées (sur 13 nominations) aux Oscars 1939, dont ceux du Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario adapté, Meilleure actrice, Meilleure actrice dans un second rôle et Meilleure photographie. Rien que ça !

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Lawrence d’Arabie (David Lean, 1962) : 3h48

Un autre classique absolu qui fit, en son temps, une mémorable récolte aux Oscars. Sacré meilleure film, Il remporta également les trophées du Meilleur réalisateur, de la Meilleure musique, du Meilleur montage, de la Meilleure direction artistique, de la Meilleure photographie et du Meilleur son. Sans oublier les caisses de Golden Globes, de BAFTA…

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Ben-Hur (Cecil B. DeMille, 1959) : 3h32

Il était une fois le péplum ultime. Depuis, seul Stanley Kubrick avec Spartacus et Ridley Scott avec Gladiator ont vraiment réussi à égaler la puissance évocatrice de Ben-Hur. Un sacré morceau de cinéma, épique et visuellement terriblement ambitieux (le film a étonnamment bien vieilli) porté par un Charlton Heston en pleine forme, charismatique a souhait.

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Le Parrain, 2ème partie (Francis Ford Coppola, 1974) : 3h20

On dit souvent que le Parrain 2 est meilleur que le premier. Ce n’est bien sûr qu’un avis mais il convient peut-être davantage de considérer les deux premiers volets, et éventuellement le troisième, comme une seule et même fresque. Quoi qu’il en soit, à lui tout seul, le deuxième volet est bien sûr un authentique chef-d’œuvre. Un film de mafia mythique doublé d’une formidable chronique familiale qui, en filigrane, raconte la grande histoire de l’Amérique. 6 Oscar à la clé dont celui du Meilleur film, un pour Coppola et un autre pour Robert De Niro…

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Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (Peter Jackson, 2003) : 3h21

La conclusion de la trilogie monumentale de Peter Jackson dans sa version longue, soit la définitive. Car une fois qu’on l’a vue, difficile de revenir à la version cinéma, pourtant déjà fabuleuse. Le film de fantasy ultime, magnifiquement dosé, palpitant, spectaculaire et émouvant. Un roller coaster émotionnel, aussi lyrique que vertigineux. Avalanche d’Oscar là aussi !

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La Ligne Verte (Frank Darabont, 1999) : 3h09

Darabont est sans aucun doute l’un des cinéastes qui a le mieux su capturer (et comprendre) l’essence de l’écriture de Stephen King dans ses films. Pour preuves Les Évadés, The Mist et bien sûr La Ligne Verte. Un film magnifique qui passe comme un éclair malgré ses 3h09…

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Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975) : 3h04

Un incroyable défi technique magnifiquement relevé par Kubrick. Un film éloquent et puissant. Une véritable œuvre d’art. Dans le genre, on a difficilement fait mieux.

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Voyage au bout de l’enfer (Michael Cimino, 1978) : 3h02

Michael Cimino embarque Robert De Niro, Christopher Walken, John Cazale, Meryl Street et John Savage et signe l’un des films les plus incroyables sur l’après-Vietnam. Un drame à l’intensité rare, véritable uppercut émotionnel, parfait de bout en bout, y compris dans son dénouement, qui figure parmi les plus terribles des années 70.

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Le Loup de Wall Street (Martin Scorsese, 2013) : 3h

Martin Scorsese a saisi la balle au bond et a profité du livre autobiographique de Jordan Belfort pour mettre en boite un incroyable film aussi maîtrisé qu’impertinent, épaulé par Leonardo Di Caprio, Jonah Hill et la révélation Margot Robbie. Un long-métrage d’une force ahurissante, énergique, insaisissable et jubilatoire, qui s’est rapidement imposé comme un classique. Avec le Wall Street d’Oliver Stone, sans aucun doute le meilleur film sur le sujet…

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Allez les enfants, on coupe Facebook, on s’installe bien confortablement, à l’ancienne, on profite et tout va bien se passer…

@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 1 décembre 2019

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