[Dossier] Les 10 meilleures scènes de films avec la musique de The Rolling Stones

DOSSIERS | 2 octobre 2016 | Aucun commentaire

On dénombre quasiment 400 films ou épisodes de séries dans lesquels intervient la musique des Rolling Stones. Les Stones et le cinéma, c’est une grande histoire d’amour. En somme, rien à voir avec les Beatles, qui, pour des questions de droits, n’apparaissent que dans un nombre très limité de longs-métrages, si ce n’est au travers de reprises plus ou moins éclairées, comme dans le vibrant Sam je suis Sam.
Dresser un classement des meilleures « utilisations » des chansons des Stones au cinéma revient donc à éplucher une liste longue comme la langue du logo du groupe et bien sûr à se dire à l’avance que le nom de Martin Scorsese reviendra un grand nombre de fois. Car que ce soit dans Mean Streets, Les Affranchis, Casino ou Les Infiltrés, Scorsese a largement exploité les riffs de ses amis rock stars. Outre ces chefs-d’œuvre, il a d’ailleurs aussi filmé le groupe en live, avec l’excellent Shine a Light en 2008. Marty, les Stones, il les adore. Nous aussi. Alors pourquoi ne pas en profiter pour se revoir les meilleures séquences « stoniennes » du cinéma, à l’occasion de la sortie en salle de Havana Moon, soit la retranscription du concert événement du combo à Cuba cette année… Place au rock and roll !

1 – Casino, de Martin Scorsese
La présentation par le personnage de Joe Pesci, de son plan d’action à Las Vegas sur le Can’t You Hear Me Knocking des Stones s’impose comme l’un des grands moments de cinéma des années 90. On peut aussi entendre Long Long While, Heart Of Stone, Sweet Virginia, Gimme Shelter et (I Can’t Get No) Satisfaction.

2 – Les Affranchis, de Martin Scorsese
Comme pour Casino, difficile de choisir une scène en particulier, tant Les Affranchis brille, entre autres nombreuses qualités, par la pertinence de l’utilisation de la musique, celles des Stones en particulier. Et bien sûr, avec un morceau aussi parfait que Gimme Shelter, le résultat ne pouvait être que mémorable…
On peut aussi entendre Monkey Man et Memo from Turner.

3 – Mean Streets, de Martin Scorsese
L’entrée de Robert De Niro sur Jumpin’ Jack Flash est tout simplement l’une des meilleures scènes « d’entrée » du cinéma (beaucoup s’en sont inspirés, jusqu’à la reproduire quasiment à l’exactitude, n’est-ce pas Paul Thomas Anderson ?) mais aussi l’une des meilleures scènes tout court. Pour De Niro, pour Scorsese, mais aussi pour les Stones. Puissant !
On peut aussi entendre Tell Me.

4 – Le Contrat, de John Irvin
Dans cette scène, Arnold Schwarzenegger, très remonté mais néanmoins toujours extrêmement cool, déboule dans une carrière avec sa décapotable, prend le temps de choisir une cassette, la glisse dans l’autoradio et commence à dézinguer des bad guys au son du Satisfaction des Stones. Classique !

5 – Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola
Sur l’embarcation qui le mène droit dans la gueule du Colonel Kurtz, Martin Sheen est interrompu dans sa réflexion par le riff tranchant de Keith Richards, avant que Mick Jagger ne fasse entendre sa voix, par delà la végétation dense d’un pays en guerre. Laurence Fishburne quant à lui, en profite pour monter le son, avant de se livrer à une petite imitation parfaitement à propos du chanteur à la grande gueule le plus célèbre de la Perfide Albion.

6 – Flight, de Robert Zemeckis
Robert Zemeckis a eu l’idée géniale d’illustrer les deux plus mémorables entrées de John Goodman (qui incarne un dealer d’un nouveau genre) avec deux classiques des Stones. À l’écran, le résultat a franchement de la gueule et contribue à donner au film un côté rock and roll indéniable.
On peut aussi entendre Gimme Shelter.

7 – Full Metal Jacket, de Stanley Kubrick
La série L’Enfer du Devoir a largement contribué à associer Paint It Black avec la guerre du Vietnam en utilisant la chanson dans son générique. Une association que Stanley Kubrick avait déjà fait la même année (1987) en exploitant ce morceau absolument fabuleux pour sa chronique sans concession du bourbier dans lequel se sont mis les américains, entraînant les conséquences et la protestation que l’on connaît. Incontournable.

8 – Les Infiltrés, de Martin Scorsese
Scorsese et les Stones, c’est une affaire qui marche. Pour Les Infiltrés, le maître a choisi d’utiliser à plusieurs reprises le morceau Gimme Shelter afin, entre autres choses, d’en illustrer les différentes significations, suivant le contexte. Voir et entendre Jack Nicholson livrer l’une de ses grandes performances sur cette pépite rock vaut bien sûr son pesant d’or.
On peut aussi entendre Let It Loose.

9 – Las Vegas Parano, de Terry Gilliam
Jumpin’ Jack Flash accompagne la frénétique et délirante épopée d’Hunter S. Thompson dans le désert. C’est parfaitement pertinent et rock and roll !

10 – À Bord du Darjeeling Limited, de Wes Anderson
Lente mélopée rock, Play With Fire est utilisée avec une sensibilité remarquable dans l’odyssée génialement foutraque et épicée de Wes Anderson, faisant échos aux sentiments parfois contrariés des personnages de cette galerie de tronches cassées.

@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 2 octobre 2016

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