[Dossier] Harrison Ford : ses 10 meilleurs films
Harrison Ford, 75 ans au compteur, a été élu star du siècle en 1994. Un acteur qui possède la particularité d’avoir joué dans deux des plus grosses franchises de l’Histoire du cinéma, à savoir Star Wars et Indiana Jones et qui, depuis ses débuts, n’a cessé de s’imposer comme une évidence auprès de quelques-uns des plus grands cinéastes, de Steven Spielberg à Ridley Scott, en passant par Peter Weir ou Roman Polanski. À l’heure où Ford reprend son rôle culte dans Blade Runner 2049, la suite du film de Ridley Scott, aux côtés de Ryan Gosling, un petit top s’imposait. Quels sont les meilleurs films de celui qui se prépare actuellement à retrouver pour la cinquième fois Indiana Jones ? Quels sont ses rôles les plus emblématiques ?
À noter que si Apocalypse Now ne figure pas dans ce classement, c’est tout simplement parce que Ford y tient un rôle somme toute mineur et non parce que le film n’y a pas sa place.
1 – Indiana Jones et le Temple Maudit (Steven Spielberg, 1984)
Une recette imparable, une mise en scène ambitieuse et pleine d’ampleur, de l’humour, des frissons, un acteur au firmament et une rythmique implacable. Meilleur film d’aventure de tous les temps ?
2 – Star Wars – Episode V : L’Empire contre-attaque (Irvin Kershner, 1980)
Si L’Empire contre-attaque est le Star Wars préféré des fans ce n’est pas pour rien. Plus sombre, visuellement totalement dingue, magnifiquement dirigé et grandiloquent au possible, il a imposé des standards que beaucoup s’efforcent encore d’égaler. Y compris ceux qui sont désormais en charge de la saga Star Wars.
3 – Mosquito Coast (Peter Weir, 1986)
Étrangement sous-estimé, y compris par les fans de l’acteur, Mosquito Coast est pourtant un pur chef-d’œuvre. Un pamphlet libertaire à la puissance évocatrice rare, illuminé par les performances d’Harrison Ford, de Helen Mirren et du regretté River Phoenix. Une observation à la finesse inouïe des travers du capitalisme et des excès qu’il peut engendrer chez ceux qui cherchent à s’en détacher. Assurément l’un des longs-métrages les plus puissants de la filmographie de Ford.
4 – Les Aventurier de l’Arche Perdue (Steven Spielberg, 1981)
Le premier volet de la saga Indiana Jones. L’Alpha et l’Omega du genre. Une aventure passionnante, où le génie de Steven Spielberg et le charisme de Ford saute au visage. Un classique au sujet duquel tout a été dit et écrit. Incontournable, forcément.
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5 – Indiana Jones et la Dernière Croisade (Steven Spielberg, 1989)
Bizarrement critiqué, ce troisième épisode est pourtant probablement le plus ludique du lot. Un pur roller coaster porté par le formidable duo formé par Harrison Ford et Sean Connery. Un duo qui donne une large partie de son sel à ce superbe long-métrage, aussi respectueux des codes sur lequel il se repose en partie que conscient de la nécessité d’en créer de nouveaux.
6 – Star Wars – Episode IV : Un Nouvel Espoir (George Lucas, 1977)
Quand Han Solo apparaît pour la première fois, on ne voit plus que lui. Même si à côté, se trouve l’impressionnant Chewbacca. Avec ce premier Star Wars, Harrison Ford décollait subitement, passant de l’ombre à la lumière d’un coup d’un seul grâce à ce rôle emblématique. Plus cool tu meurs !
7 – Witness (Peter Weir, 1985)
Un thriller qui tire son originalité du fait que la majeure partie de son intrigue se déroule au sein de la communauté Amish, mais pas seulement. Palpitant, il fait bien sûr figure de classique pour la simple et bonne raison qu’il met en avant un mélange des genres extrêmement bien calibré. À la croisée des chemins de la romance, du policier et du drame, Witness dégage aussi ce je-ne-sais-quoi, qui finalement, fait toute la différence.
8 – Blade Runner (Ridley Scott, 1982)
Grand film noir, monument de la science-fiction, pamphlet philosophique… Blade Runner, c’est tout cela à la fois. Et en plus, visuellement, c’est la grosse baffe. Insensible au passage du temps, le film de Ridley Scott fait toujours office de modèle. Y compris 35 ans après sa sortie.
9 – Frantic (Roman Polanski, 1988)
Quand on parle de Polanski, on parle souvent de Rosemary’s Baby, du Locataire ou du Bal des Vampires et du Pianiste, mais plus rarement de Frantic. Dommage, car ce dernier est assurément l’un des meilleurs films du cinéaste, et par extension de son acteur principal. Perdu dans un Paris bien loin des cartes postales, Harrison Ford incarne toute l’urgence de ce formidable polar, virtuose et tendu à plus d’un titre.
10 – À Propos d’Henry (Mike Nichols, 1991)
Un drame très tendre, attachant, parfois déchirant, dans lequel Ford campe un homme détruit qui est contraint de se réinventer et de redécouvrir des valeurs oubliées. Là encore une film injustement oublié…
@ Gilles Rolland