[Dossier] Top 10 des meilleurs films avec Keanu Reeves
Le monde semble découvrir ces derniers jours à quel point Keanu Reeves est cool ! Une révélation qui n’en est pas une pour quiconque a grandi dans les années 90. Car si Keanu Reeves connaît depuis le début de la saga John Wick, un puissant regain de popularité, il n’en reste pas moins qu’il a littéralement habité le cinéma depuis ses débuts dans les années 80, et plus précisément depuis sa consécration au tout début des 90’s. Cela dit, cet engouement soudain nous a donné envie d’établir un classement des meilleurs films dans lequel Reeves a joué. Sachant qu’il s’agit dans la majorité des cas de longs-métrages dans lesquels il tient le ou du moins l’un des rôles principaux.
1 – Point Break (Kathryn Bigelow, 1991)
Point Break est non seulement le meilleur film dans lequel Keanu Reeves a joué mais aussi le meilleur film de Kathryn Bigelow. Du surf, un duo imparable, des scènes d’action à couper le souffle, de l’émotion et une ambiance absolument unique. Point Break est, dans son genre, absolument parfait. Rien à jeter.
2 – Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)
Keanu change de registre et se montre à l’écran plus vulnérable. Parfait dans les costumes de Jonathan Harker, auquel il confère beaucoup de nuances, l’acteur, tout en retrait, prouve qu’il a bel et bien plusieurs cordes à son arc.
3 – Speed (Jan de Bont, 1994)
Avec True Lies, Speed est sans aucun doute l’un des plus grands films d’action des années 90. Un pur shoot d’adrénaline basé sur une idée absolument redoutable et porté par des acteurs en état de grâce. Aux côtés de la révélation Sandra Bullock, du parfait bad guy Dennis Hopper et du side-kick Jeff Daniels, Keanu Reeves quant à lui, campe un action man à la fois charismatique et attachant. Dommage que le réalisateur Jan de Bont se soit par la suite fourvoyé jusqu’à disparaître des écrans radar.
4 – L’Associé du Diable (Taylor Hackford, 1997)
Ayant sacrifié une partie de son cachet pour permettre l’embauche d’Al Pacino, Keanu est le pivot de cette histoire d’innocence sacrifiée. Une métaphore puissante, outrageuse et parfois grand-guignolesque, qui doit beaucoup à l’alchimie animant son trio de tête, composé de Keanu Reeves, Charlize Theron et Al Pacino.
5 – Intuitions (Sam Raimi, 2000)
Certes, Keanu ne joue pas le rôle principal. Néanmoins, il démontre ici de sa capacité à incarner les gros salopards. Le comédien dont le jeu suffit à lui seul à instaurer un vrai malaise. Et puis, au passage, Intuitions est l’un des grands films oubliés du début des années 2000.
6 – Matrix (Lana & Lilly Wachowski, 1999)
Forcément Matrix. Sans Keanu, cette histoire d’élu, de matrice vérolée et de fin du monde n’aurait pas eu la même saveur. Dans le rôle de Neo, l’acteur fait montre d’une énergie incroyable et d’une capacité à jouer avec beaucoup de nuances, malgré ce que le caractère stoïque de son personne peut laisser penser.
7 – Le Fleuve de la mort (Tim Hunter, 1986)
Injustement méconnu, ce drame, sorte de déclinaison désenchanté et malsaine de Stand By Me (sorti la même année), peut compter sur un Keanu débutant mais déjà méchamment intense. Drame prégnant baignant dans la culture heavy metal, Le Fleuve de la mort, ce portrait sans concession d’une jeunesse oubliée, laisse sa marque longtemps dans les esprits.
8 – L’Excellente Aventure de Bill et Ted (Stephen Herek, 1989)
En France, personne ou presque ne connaît Bill et Ted, deux fans de metal complètement déjantés. Aux USA pourtant, le film, et sa suite, sont culte de chez culte. L’Excellente Aventure de Bill et Ted qui pousse les potards très loin, ouvrant la route à Wayne’s World, qui arrivera 3 ans plus tard et qui, s’il se montre plus canalisé et moins foutraque, est aussi plus sage. Keanu s’apprête d’ailleurs à retrouver le personnage, dans un troisième volet aussi tardif que bienvenu.
9 – My Own Private Idaho (Gus Van Sant, 1991)
Un film culte ayant largement contribué à la célébrité et à l’aura de son réalisateur Gus van Sant. Keanu joue ici aux côtés du regretté River Pheonix et livre une performance irréprochable, bien loin des rôles qu’on lui confiera par la suite. Une suite finalement logique au Fleuve de la mort, parfaitement symptomatique d’un certain état d’esprit pré-grunge, dans une Amérique en pleine gueule de bois.
10 – John Wick (Chad Stahelski & David Leitch, 2014)
Beaucoup de fans de l’acteur préfèrent le deuxième ou le troisième volet de la saga John Wick. Le premier pourtant, est celui qui réduit le concept de vengeance à sa plus simple et violente expression. Un pur condensé badass à souhait, efficace et virtuose. Le film de la renaissance pour Keanu Reeves. Un acteur à la fois parfaitement investi physiquement mais aussi plutôt impressionnant dans sa capacité à insuffler de l’émotion à ce qui n’aurait pu être qu’un bain de sang bas du front.
@ Gilles Rolland