[Interview] MAXIMILIEN POULLEIN : “Je crois qu’un comédien constitue souvent la somme des acteurs qu’il admire”

DOSSIERS INTERVIEWS | 25 novembre 2021 | Aucun commentaire
Maximilien Poullein

Alors, comment ça va depuis notre dernière interview ?

Salut, Gilles ! Si je ne m’abuse, c’était en 2012 à l’occasion du – malheureusement – très confidentiel Delirium Tremens de Mehdi Belhadj. Donc il s’est passé pas mal de choses depuis et je crois pouvoir affirmer que ça va bien. J’en profite, en tout cas, d’ores et déjà pour te remercier de ta fidélité et de ta curiosité renouvelée à mon égard depuis tout ce temps. j’espère que tu vas également très bien de ton côté.

Tu es en ce moment dans l’excellente série Résistance où tu incarnes Müller, un soldat allemand. Comment t’es-tu retrouvé sur ce projet ?
C’était en juin 2020, par le biais de mon bon ami Frédéric Deleersnyder, qui y incarne le Caporal Noël Nawoutané. Nous sortions du premier confinement lorsque celui-ci m’a contacté pour m’annoncer qu’avec ses potes de la French Corp, l’une des boîtes de prod’ derrière le projet, ils envisageaient de tourner ce qui ne devait être, à l’origine, que deux ou trois épisodes – dont le pilote – d’une web-série humoristique sur la résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il m’a informé que le réalisateur Maxime Chefdeville cherchait des acteurs pour incarner des personnages récurrents de soldats de la Wehrmacht sur la série et qu’il lui avait donc suggéré mon nom. Or, il s’avère que Maxime m’avait vu et apprécié dans Virtual Revolution de Guy-Roger Duvert ainsi que dans Les Emmerdeurs, la série YouTube Premium réalisée par son propre pote Morgan Dalibert. Du coup, Maxime m’a offert le rôle de Müller. Et après avoir lu le pilote et vu un teaser qui m’a convaincu du talent manifeste de Maxime, j’ai dit oui. Il faut dire aussi qu’après plusieurs mois à tourner en rond dans mon appart, j’étais en train de devenir fou et que l’occasion d’aller passer trois jours en Normandie était impossible à refuser. (rires) Ensuite, l’année ayant continué d’être compliquée pour le milieu et compte tenu du fait que toutes les tournées théâtrales de plusieurs membres du casting étaient annulées ou repoussées à des dates indéterminées, l’équipe, plutôt que de se contenter de quelques épisodes voués à inciter divers producteurs à financer la suite, a fait le pari un peu fou de tirer profit de cette période de flou pour tourner une saison complète dans l’optique de trouver et de fidéliser son public avant de se mettre en quête d’un financement plus conséquent pour la saison 2. Je trouvais cette démarche sensée compte tenu du contexte et au final, j’ai donc participé à 5 épisodes sur 12, tournés entre juin 2020 et mai 2021.

Maximilien-Poullein-Résistance

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que tu enfiles l’uniforme de l’armée allemande…
Ah ! Toi aussi, t’as remarqué ? (rires) Bah écoute, oui, quand on est acteur, qu’on a a ma tête, qu’on a appris l’allemand et qu’on a conservé un accent pas trop mauvais, on se retrouve vite à interpréter quelques soldats allemands, car la fiction française reste fascinée par les deux grandes guerres. Je crois que mon premier véritable rôle germanophone, c’était dans Django d’Étienne Comar, en 2016, face à Reda Kateb. Malheureusement, j’étais dans deux scènes et la seconde a été coupée au montage pour finir dans les bonus Blu-ray. Ensuite, en 2017, je me suis retrouvé – un peu malgré moi, puisque je n’avais pas passé le casting pour ce rôle-là – à interpréter Oswald Boelcke, un héros de la Luftwaffe pendant la Première Guerre Mondiale dans La Guerre des As, un docu-fiction de Fabrice Hourlier, avec qui j’avais travaillé l’année précédente, et un mois plus tard, à tenir le rôle du jeune Hans dans Les Emmerdeurs, donc. Depuis Résistance, j’ai même remis le couvert, figure-toi, puisque je sors à peine du tournage de la mini-série Les Combattantes réalisée par Alexandre Laurent pour TF1, dans laquelle j’interprète Karl, encore un officier de l’aviation allemande pendant la Première Guerre Mondiale. Ça fait beaucoup rire mon agent de voir qu’on me prend régulièrement à l’issue de castings auxquels participent d’authentiques Allemands, mais de mon côté, je m’évertue dès que possible à jouer autre chose afin qu’on ne me coince pas là-dedans non plus. Heureusement, j’y arrive aussi.

Maximilien-Poullein

Comment as-tu « façonné » le personnage de Müller, qui est l’un des plus drôles de la série… N’est-ce pas compliqué de jouer en allemand ou même de rendre l’accent allemand si crédible ?

Merci à toi, déjà. J’ai passé un peu de temps en Allemagne à l’époque de la fac et je sais que j’ai conservé de mon apprentissage de la langue et de cette période un accent très correct, de l’avis de locuteurs natifs. Maintenant, je dois bien reconnaître que je ne suis pas germanophone à proprement parler : l’allemand est une langue extrêmement technique, bourrée de règles grammaticales strictes, de déclinaisons et accessoirement de mots de quarante lettres. (rires) Je ne dispose donc pas de la même dextérité dans cette langue qu’en anglais, que je parle depuis que je suis assez jeune, ou même en italien, que je maîtrise également. Alors apprendre mon texte et le jouer avec un accent crédible, ça va, mais sur le tournage de Résistance, dès que Maxime souhaitait que j’improvise un truc – ce qui était assez fréquent – je t’avoue que je vivais une microseconde de panique. Heureusement, je pouvais toujours compter sur l’aide de mes petits camarades de jeu Eric Desport (Julian) et Elie Kaempfen (Franz) pour m’aider à sortir une réplique respectueuse de la langue de Goethe. Maintenant, pour ce qui est de la construction du personnage de Müller en soi, plusieurs éléments y ont contribué. Tout d’abord, Maxime souhaitait que le ton de la série oscille entre Kaamelott et OSS 117. Récemment, on nous a également fait remarquer que la série transpire d’un esprit Astérix & Obélix, tant il est vrai que résistants comme soldats de la Wehrmacht y constituent une belle brochette de bras cassés. Tout cela détermine déjà une direction générale claire. Deuxièmement, Maxime, dès le début, avait la nette intention de ne pas présenter Müller, Julian ou Franz comme des monstres sanguinaires, mais plus comme des gars pas très dégourdis et qui n’ont pas spécialement choisi d’être là, ce qui, finalement, était le cas de nombreux jeunes soldats allemands à l’époque du Troisième Reich. Ce ne sont pas des SS, ce que j’ai pris en compte. Dès le pilote, ce qui m’a frappé, c’est que la première chose que Müller fait, c’est de s’arrêter pour pisser, complètement essoufflé, et d’encourager ses collègues à poursuivre leur chemin en leur disant qu’il les rejoindra. Donc je l’ai immédiatement imaginé comme le gros flemmard du groupe et j’ai confié à Maxime mon envie de l’interpréter ainsi, ce qui lui a plu. A partir de là, la flemme de Müller est devenue le socle principal de ma construction du perso et j’ai décidé d’en témoigner dans la moindre expression faciale, le moindre geste, la moindre démarche, la moindre réplique et également dans un détail visuel essentiel, à savoir que Müller est le seul Allemand de la série à ne JAMAIS être rasé de près. Ceci étant, Maxime m’a aussi précisé que Müller était le moins “con” et le plus redoutable du lot. En gros, il n’a pas envie d’être là, il déteste courir – ce qui est devenu un running gag – mais quand la réalité de la guerre le rattrape, il endosse souvent un rôle déterminant. Avec autant de clés en main, c’est tout de suite plus facile de façonner un personnage unique.

Et d’ailleurs, si on t’a beaucoup vu dans le registre comique ces derniers temps, dans Résistance ou dans Scènes de ménages, considères-tu qu’il s’agit de ton domaine de prédilection ?
C’est marrant, parce je n’aurais pas misé un kopeck sur une carrière dans le comique, à la base, étant fan de films de genre, de thrillers, mais aussi de post-punk et de New Wave pour ce qui est de la musique. J’ai donc un attrait assez naturel pour les ambiances dépressives. (rires) Mais depuis quelques années, je me retrouve de plus en plus régulièrement à m’illustrer dans ce domaine, en effet. Le premier à avoir décelé en moi un potentiel humoristique, c’est le réalisateur – et ami – Mathias Sariel. J’avais tourné pour lui, en 2015, dans un fan film sur Nicky Larson, sobrement intitulé… Nicky Larson, où j’interprétais un chef de gang face à Jean-Baptiste Martin dans le rôle-titre et Damien Jouillerot parmi mes sbires. Ces deux mecs, comme on a pu le voir à travers leur carrière respective, sont absolument hilarants et il fallait bien se mettre à leur niveau. L’expérience s’est avérée plaisante et concluante et je crois que ça a dû débloquer un truc chez moi, car d’un coup, je me suis retrouvé à enchaîner assez rapidement sur Les Emmerdeurs, mais également la série Mike de Frédéric Hazan, face à Max Boublil et Bruno Lochet, Résistance et, comme tu l’as précisé, Scènes de ménages, où j’interprète depuis peu le rôle récurrent de Vlad face à Claudia Mongumu (Louise) et Ryad Baxx (Jalil). Conclusion, apparemment, je peux faire rire d’autres personnes que ma mère, ma compagne et mes potes. Et tant mieux, on a une longue tradition comique dans ce pays et j’aime les formats populaires tant qu’ils sont confectionnés avec soin. Je suis donc ravi de toucher un public plus vaste par ce biais, surtout dans une période où tout le monde a besoin de se marrer un peu. Maintenant, je ne fais pas que ça non plus. D’ailleurs, le lendemain de ma première apparition dans Scènes de ménages, on a pu me voir dans le premier épisode de la dernière série policière de France 2 Les Invisibles, réalisée par Chris Briant et Axelle Laffont, où j’interprétais un mec modérément sympa. (rires) Comme pour les rôles d’Allemands, j’essaie autant que possible de ne pas m’enfermer.

Résistance-cast

La comédie est souvent considérée comme extrêmement difficile. Es-tu d’accord ?
Oui et non. Oui, parce que dans la comédie, tout est une question de rythme et de subjectivité. La meilleure vanne du monde avec un timing pourri tombera irrémédiablement à plat. Parfois, il suffit d’une seconde de silence en trop pour qu’une chute ne fonctionne pas. Et d’autre part, l’humour est véritablement propre à chacun. Je veux dire, globalement, faire pleurer les gens, c’est plus facile : tout le monde s’accorde à trouver que le cancer, un enfant qui meurt, la famine, la guerre, etc., c’est triste. Donc dans le drame, on s’appuie généralement sur des valeurs plus ou moins communes à l’ensemble de la population pour atteindre un but de “communion émotionnelle”, disons. Alors que pour ce qui est de l’humour, chacun a le sien et c’est toujours un challenge de partir du principe qu’on peut faire rire les gens, car rien n’est moins sûr. L’humour est une équation à plusieurs inconnues. Maintenant, dans le comique, on s’appuie tout autant sur les directions de son réalisateur et l’énergie de ses partenaires que dans le drame ou le film d’horreur, on se nourrit de tout ça et donc il n’y a pas lieu d’aborder ce genre avec plus d’angoisse que les autres. Tout est une question d’écoute et de mise en application des consignes avec aussi, il faut bien le dire, une petite touche personnelle. Pour livrer une interprétation comique qui se tienne, il est primordial d’y injecter une dose de soi, par souci d’authenticité. Mais c’est le cas pour un peu tous les rôles, j’imagine.

En 2016, tu étais dans le film Virtual Revolution. Avec le recul, pourrais-tu revenir sur cette expérience et sur le personnage de Morel ?
Virtual Revolution fait définitivement partie des projets qui ont changé ma vie. C’est grâce à ce film que j’ai pu trouver mon agent actuel, Denis Planat, qui est l’architecte de ma carrière depuis. Malgré ses défauts, j’en suis très fier, car avec 1,2 million, nous avons réalisé une œuvre de science-fiction, en France et en anglais, qui a réussi à s’exporter un peu partout dans le monde et même à finir sur Amazon Prime, alors qu’absolument personne n’y croyait à l’origine. D’autre part, cela m’a permis de jouer face à l’adorable Mike Dopud, dont la carrière est impressionnante et qu’on a encore pu voir récemment dans Deadpool 2 ou dans la série Power. Nous sommes restés très amis, nous nous écrivons régulièrement et je suis honoré d’avoir croisé son chemin. Quant au personnage de Morel, il m’a touché car au-delà de sa fonction évidente de sidekick, il incarnait les bribes d’humanité d’un monde en voie de déshumanisation et un vecteur de conscience pour Nash. C’était un personnage bien plus dense qu’il n’y paraissait de prime abord et un beau défi à relever. Et puis, il m’a permis d’exister un peu plus à l’échelle internationale : j’ai désormais des fans au Japon, en Australie ou aux Etats-Unis, ce qui me paraît toujours un peu irréel, parce que j’ai une vie assez plan-plan, au fond, et que je ne cherche pas à ce que les projecteurs soient constamment braqués sur moi. Alors avoir des gens qui m’écrivent de l’autre bout du monde pour me dire qu’ils m’ont adoré dans Virtual et qu’ils espèrent me voir dans d’autres projets très vite, c’est étrange, mais bon… Et enfin, ce rôle m’a valu mon premier prix d’interprétation au Zed Fest Film Festival de Burbank, en 2016, après une nomination similaire au New Orleans Horror Film Festival, face à Lance Henriksen, notamment. Et ça, pour le cinéphile que je suis, qui a grandi en matant TerminatorAliens ou Chasse à l’homme, ça n’a pas de prix. Bref, je serai toujours reconnaissant envers Guy-Roger Duvert, le réalisateur, et Olivier Biercewicz, le producteur côté français, pour m’avoir accordé leur confiance.

Quels sont tes projets dans un futur proche (ou plus éloigné) ?

On pourra me voir le 13 octobre prochain au cinéma dans De nos frères blessés de Hélier Cisterne, face à Vincent Lacoste. J’ai été très heureux d’y participer, car je continue de penser qu’on ne parle pas assez de la guerre d’Algérie ici, alors qu’il s’agit un peu de notre Vietnam ; une guerre infâme, conduite pour de mauvaises raisons et dans laquelle la France a le mauvais rôle. Or, il faut assumer cet état de fait une bonne fois pour toutes afin d’apaiser certaines tensions au sein de notre pays et dans notre rapport avec l’Algérie. Donc si les politiciens et l’Education Nationale ne veulent pas aborder plus en profondeur ce pan peu glorieux de notre Histoire, c’est bien que l’art s’en charge, à mon sens. Comme je l’ai précisé plus haut, j’ai également joué dans Les Combattantes pour TF1, face à Vincent Rottiers et Camille Lou. C’est une mini-série chapeautée par l’équipe du Bazar de la Charité. Elle devrait être diffusée l’an prochain et je crois véritablement qu’elle sera dantesque, d’autant qu’elle s’appuie sur un casting exceptionnel (Audrey Fleurot, Sandrine Bonnaire, Tchéky Karyo, Grégoire Colin, entre autres…) Je continue de tourner dans Scènes de ménages et la bible de la saison 2 de Résistance est actuellement en circulation auprès de diffuseurs ayant manifesté leur intérêt. On croise donc les doigts pour ça. Il y a aussi d’autres choses, mais je ne peux pas trop en parler maintenant. Tu ne m’en tiendras pas rigueur, j’espère ?

Tu m’avais affirmé il y a quelques années que malgré le fait que tu sois en mesure de jouer en anglais, tu souhaitais véritablement te consacrer à ta carrière en France. Est-ce toujours le cas ?
Je n’ai pas changé d’avis, non. Je sais que ce n’est pas un discours très en vigueur de nos jours, autant chez beaucoup d’acteurs que dans la population en général, mais moi, je suis bien en France : c’est un beau pays où rien n’est parfait, évidemment, mais qui a aussi ses avantages. Et puis, c’est celui de ma famille, de ma compagne, de sa famille à elle, de mes amis… et le mien. J’y suis très attaché. D’autre part, je trouve que le cinéma et la télévision français, depuis quelques années, ont énormément progressé. Pour le petit écran, on pense spontanément à EngrenagesBaron Noir, au Bureau des Légendes, mais au-delà des mastodontes de Canal +, le réseau hertzien nous a également fourni de belles surprises récemment : La Mante ou Le Bazar de la Charité, justement réalisées par Alexandre Laurent, sur TF1, Dix pour cent sur France 2, Caïd sur Netflix… Et côté grand écran, avec des réalisateurs comme Fabrice Eboué, pour ce qui est de la comédie, ou Yann Gozlan et Cédric Jimenez pour ce qui est du genre, il se passe un truc, je trouve. Bac Nord m’a collé une vraie claque, d’ailleurs. Alors je crois qu’il y a de belles choses à faire ici. Maintenant, si j’ai l’opportunité de développer une carrière internationale, je ne cracherai pas dessus, mais ce n’est pas mon moteur principal et quoi qu’il en soit, j’ai bien l’intention de continuer à demeurer en France.

MaximilenPoullein

Tu es aussi un grand cinéphile. Si tu devais conseiller 5 films anciens et 5 récents à nos lecteurs.
Allons-y ! Alors pour les anciens : 

Et pour les récents : 

Quel est ton modèle ? L’acteur ou l’actrice dont les performances t’ont beaucoup appris ?

Difficile de n’en citer qu’un. Je crois qu’un comédien, consciemment ou pas, constitue souvent la somme des acteurs qu’il admire : j’ai toujours été sensible au charisme indéniable d’Arnold Schwarzenegger, à la façon qu’a Nicolas Cage de faire le grand écart entre un jeu résolument “over the top” et une émotion sobre et palpable, aux performances mémorables de Tom Cruise et Denzel Washington, à la bonhommie naturelle de Tom Hanks… Alors en fonction du rôle, j’essaie certainement de restituer des choses qui m’ont touché chez ces artistes que j’adule. Et puis, je crois aussi que nos partenaires de jeu nous changent d’une manière ou d’une autre. Je me souviens que dans un des bonus DVD de Basic de John McTiernan, John Travolta disait qu’il adorait jouer avec Samuel L. Jackson, parce que c’est un immense acteur et que quand on joue face à un mec de cette trempe, on est irrémédiablement tiré vers le haut. C’est précisément ce que j’ai ressenti en jouant face à Vincent Rottiers sur Les Combattantes, ça : sans le moindre effort, Vincent bouffe la caméra, c’est un fait. C’est un monstre de magnétisme et il t’en confère un peu. Donc je crois que j’ai également appris de Vincent Lacoste, Reda Kateb, Leïla Bekhti, Bruno Lochet, Damien Jouillerot, Ryad Baxx, Claudia Mongumu, etc. et de tous mes petits camarades de jeu sur Résistance. Ils m’ont tous offert un peu de leur technique et de leur talent. Et de tournage en tournage, de partenaire en partenaire, je crois que je ressors toujours un peu grandi et meilleur. Du moins, je l’espère.

@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 25 novembre 2021

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