[Critique série] OVNI(S) – Saison 2
Rating: 
Origine : France
Créateurs : Clémence Dargent, Martin Douaire
Réalisateur : Antony Cordier
Distribution : Melvin Poupaud, Michel Vullermoz, Géraldine Pailhas, Quentin Dolmaire…
Genre : Comédie
Diffusion en France : My Canal +
Nombre d’épisodes : 12
Le Pitch :
Un an après la folle nuit du Larzac, Didier Mathure sillonne les routes de France et de Navarre à la recherche de nouveaux phénomènes paranormaux. Et alors que l’ancien pensionnaire du GEIPAN semble lâcher l’affaire, une barbapapa géante fait son apparition dans une centrale nucléaire…
La Critique de la saison 2 d’OVNI(S) :
Inattendue surprise télévisuelle de l’année dernière, OVNI(S) est déjà de retour sur la chaîne cryptée pour une deuxième saison particulièrement attendue. Didier Mathure et sa bande auront-ils survécu au syndrome Braquo ? La réponse est sans discussion possible : Oui ! Encore mieux, le décor étant d’ores et déjà planté, et c’est après deux ou trois épisodes de mise en route qu’on nous balance direct dans une nouvelle intrigue à base de barbapapa radioactive d’une demi-tonne.
Vers l’infini et barbapapa
C’est donc à Laubiac au milieu des champs et de sa centrale nucléaire que l’on retrouve nos chasseurs d’ovnis. Et comme dit en préambule, l’attente avant les premières loufoqueries de ce deuxième opus ne se fait pas longue. Guidée par la bande originale d’un Thylacine toujours aussi inspiré, on navigue sur plusieurs fronts en compagnie d’agents de GEIPAN en forme olympique. Beaucoup plus en vue, le duo Marcel/Rémy, campé par Michel Vullermoz et Quentin Dolmaire, est hilarant, enchaînant situations et textes cocasses. De son côté, Daphne Patakia continue quant à elle à crever l’écran. Révélation de la saison une, Véra et son tee-shirt déjà culte « Giscard à la barre » émerveillent à nouveau un spectateur jamais au bout de ses surprises.
Didier Mathure les a vus
Un poil en retrait, mais ce qui ne s’avère pas plus désagréable au final, Melvin Poupaud poursuit sa quête lunaire et identitaire. Laissé sous LSD au beau milieu du Larzac face à une soucoupe volante à la fin de la saison précédente, Didier Mathure vadrouille désormais dans son Ovnibus. Et si le premier opus flirtait avec X-Files et Scooby-Doo, celui-ci semble plutôt vouloir faire du pied à Superman. Beaucoup plus à son aise dans un rôle de moins en moins cartésien, le Parisien rayonne dans ce joyeux bordel organisé autour d’Inuits, boule à facettes géante et rencontres avec illuminés notoires.
Cliffhanger des nerfs
Un nouveau bijou donc, à un seul problème près : la fin. Pas de spoils, vous pouvez continuer la lecture, mais à l’arrivée on a la même sensation que notre bon vieux Didier dans le Larzac dans les dernières minutes du premier volet. Nouvel exploit à proprement parlé d’Antony Cordier, qui, au-delà de nous laisser scotchés dans notre canapé, s’impose ici encore comme un maître du cliffhanger. Mais qu’à cela ne tienne, cette saison est brillante, toujours ultra référencée 80’s à la bande originale divine. Un vrai petit bonheur télévisuel. Canal+, y’a pas d’arrangement, on veut une suite !
En Bref …
« Les centrales nucléaires, c’est comme les merguez, on ne sait jamais ce qu’il y a dedans ». C’est pareil avec OVNI(S), mais une chose est sûre : on n’est jamais déçus du voyage. Foncez découvrir la saison 2, Antony Cordier nous régalant une fois encore avec ces farfelus agents et ses histoires extra-terrestres-ordinaires.
@ Mathieu Laforgue
