[Critique série] SWEET TOOTH – Saison 1

SÉRIES | 15 juin 2021 | Aucun commentaire
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Titre original : Sweet Tooth

Rating: ★★★½☆

Origine : États Unis

Créateurs : Jim Mickel, Beth Schwartz

Distribution : Nonso Anosie, Christian Convery, Stefania La Vie Owen, Adeel Akthar…

Genre : Fantastique/Adaptation

Diffusion en France : Netflix

Nombre d’épisodes : 8

Le Pitch :

10 ans après « Le grand effondrement », Gus, mi-enfant mi-cerf, se voit obliger de quitter les bois dans lesquels il a grandi avec son paternel. Dans un monde post-apocalyptique ravagé par le virus H5G9, il fait la connaissance de « Big Man », un chasseur au physique imposant doté d’un grand cœur qui devient rapidement son compagnon d’aventure…

La Critique de la saison 1 de Sweet Tooth :

Produite par la famille Downey Jr., Sweet Tooth fait une entrée remarquée dans le catalogue Netflix. Adaptation (très) libre d’un comic écrit en 2015 par Jeff Lemire, on y conte l’histoire de Gus, hybride mi-humain mi-animal dont la tête, au même titre que ses congénères, est mise à prix. Une relecture résolument familiale mais pas moins agréable de l’œuvre originale dans laquelle on embarque en effet rapidement. Seul hic, une mécanique rapidement enrayée par les flash-backs. Alors, ok, on imagine bien l’intérêt de poser les bases d’une série à multiples saisons, la bd comprend plusieurs tomes, mais on frôle très rapidement l’overdose. Qu’à cela ne tienne, les huit épisodes ont tout de même un goût de reviens-y. Mission réussie donc !

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Quitter les bois

Au commencement il y avait les bois. Élevé à la Captain Fantastic par le Last man on earth, Will Forte, Gus se nourrit de sirop d’érable, hommage à son créateur Jeff Lemire. À partir de là, les similitudes avec la bd se font rares. En effet, si le monde initial imaginé par le Canadien ressemblait plus à celui de The Walking Dead, on est ici en plein milieu du Parc Yellowstone avec des paysages somptueux et de la verdure à perte de vue. Idem pour « Big Man », compagnon de route de « Sweeth Tooth » comme il aime l’appeler. Le joueur de hockey blanc bougon laissant la place au protecteur footballeur américain noir. Le ton est aussi beaucoup plus bienveillant, voir même carrément mielleux. Mais la base de l’histoire reste la même, un nouveau virus, le H5G9 a ravagé la Terre et a donné naissance à une nouvelle espèce : les hybrides.

Hybrides et compagnie

Gus fait donc parti de ces nouveaux mutants. Il a un corps d’enfant et des bois de cerf. Gus n’est pas seul, et au fil des épisodes on découvre de nouveaux hybrides, divisant totalement l’opinion publique. Chassés par certains, protégés par d’autres, il est très difficile de comprendre le pourquoi du comment quant à leur existence. Une chose est sûre, leur apparition au moment d’un « Grand effondrement » n’est pas une coïncidence et les fanatiques du bistouri voient leurs envies de dissections monter en flèche, en se disant que le remède de la maladie est peut-être en eux. Chargé du dossier vaccin, c’est le Dr Singh qui s’y colle, personnage pas épargné et subtilement interprété par Adeel Akthar, déjà excellent dans le Utopia UK.

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Abbot the Power

Une pandémie, des hybrides, des gentils protecteurs, un docteur à la recherche d’un vaccin et les méchants dans tout ça ? Appelés « Derniers hommes », la race humaine n’a pas vraiment grandie en humanité suite à cette énième pandémie. À sa tête, le Général Abbot a tout du méchant de comics. Tête rasée, visage froid, barbe impressionnante, lunettes opaques, humour noir et cœur de pierre, Niel Sandilands a sans nul doute la tronche à faire cauchemarder les gamins la nuit. Sous ses ordres, la chasse aux hybrides est ouverte, et il va falloir que notre « gueule sucrée » et ses compagnons usent de nombre de stratagèmes pour éviter de croiser ce dernier.

En Bref…

Adaptation édulcorée de la bd de Jeff Lemire, Sweet Tooth perd malheureusement au fil des épisodes son rythme initial. La faute à une compilation de flash-back incessants. Cependant, cette première saison reste un divertissement sucré ultra addictif dont on espère forcément une suite…

@ Mathieu Laforgue

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Crédits photos : Netflix
Par Mathieu Laforgue le 15 juin 2021

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