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[Critique] SECTION 99

  • 26 Sep 2018
  • Gilles Rolland
  • CRITIQUES
  • 0 commentaire

Titre original : Brawl In Cell Block 99

Note: ★★★★½
Origine : États-Unis
Réalisateur : S. Craig Zahler
Distribution : Vince Vaughn, Jennifer Carpenter, Don Johnson, Marc Blucas, Udo Kier, Geno Segers, Fred Melamed…
Genre : Action/Drame
Date de sortie : 25 septembre 2018 (DTV)

Le Pitch :
Bradley, un ancien boxeur au tempérament violent, accepte un boulot d’homme de main pour un trafiquant de drogue. Espérant remettre son mariage sur les rails grâce à ce job, Bradley se retrouve malgré tout au centre d’un deal qui tourne mal. C’est alors qu’il est contraint de passer un marché. Son but étant de parvenir à se faire enfermer dans la redoutable Section 99, un quartier de très haute sécurité, pour éliminer un homme. De sa réussite dépend la vie de la femme qu’il aime…

La Critique de Section 99 :

C’est sous le titre Section 99 que débarque chez nous après tout le monde le tonitruant et furieux Brawl In Cell Block 99, soit le nouveau long-métrage de S. Craig Zahler, qui nous avait déjà largement impressionné il n’y a pas si longtemps que cela avec son western horrifique Bone Tomahawk. Section 99 qui a vite fait de confirmer deux choses à propos de son réalisateur : 1 – le mec n’est pas là pour rigoler, 2 – il possède toutes les compétences pour illustrer de la manière la plus radicale qui soit ses idées.

Section-99-Vince-Vaughn

Coup de poing dans la tronche

Section 99 est une claque. Dans tous les sens du terme. Le genre de film un peu sorti de nulle-part, sauvage, ultra violent et totalement sans concession, qui semble en contradiction avec la majorité des productions de son époque, jurant ainsi joyeusement dans un paysage où l’uniformisation règne en maître. Une sorte de trip bien old school, qui fleure bon la sueur et le sang, parcouru de séquences gore à la puissance de frappe décuplée par un propos tout aussi extrême. Section 99 qui commence par une scène dans laquelle Vince Vaughn détruit littéralement une voiture à mains nues, comme les héros du jeu-vidéo Street Fighter II à la belle époque et qui se poursuit dans la même veine, en assumant tous ses choix, y compris cette patine savoureusement bis qui finit de conférer à l’ensemble tout son caractère.

Vince Vaughn met les poings où il veut, et c’est souvent dans les dents

Dans le premier rôle, le crane rasé, massif, taiseux et bien loin des comédies délurées auxquelles il était habitué, Vince Vaughn surprend véritablement. À total contre-emploi, le comédien creuse dans la même direction que celle de son personnage dans la saison 2 de True Detective, tout en embrassant une dynamique à la fois propre aux films d’action d’antan, mais aussi à ces polars dont l’aspect rêche et le refus de se plier à la bien-séance ont donné ses lettres de noblesse à l’expression aujourd’hui galvaudée « badass ». Parfait de bout en bout, Vaughn porte sur ses épaules tout le film et prouve à ses détracteurs qu’il n’a rien d’un clown et peut tout à fait se montrer aussi crédible dans les pompes d’un mec brutal de chez brutal que dans celles d’un type qui drague des nanas dans les mariages avec son meilleur pote. L’acteur parvenant d’ailleurs à carrément se montrer flippant tant sa capacité à embrasser sans réserve tous les contours de son personnage impressionne en permanence. Qu’il soit en train de foutre de méchantes dérouillées à des mecs qui se retrouvent invariablement la tête en sang sur le sol ou dans les moments plus calmes, où la rage qui bouillonne en lui est presque visible à travers son regard glaçant. À vrai dire, il s’agit peut-être de l’une des performances d’acteur les plus intenses vues ces derniers mois au cinéma. Le genre qui laisse des marques. Gageons qu’après ça, Vaughn ne se limite plus à jouer dans des productions légères et continue d’exploiter cette tendance presque effrayante tant elle apparaît naturelle, à illustrer la rage dans ce qu’elle peut avoir de plus primaire et de plus implacable.

Du sang sur les murs

Déjà bien sec dans sa première partie, Section 99 devient carrément furieux quand le personnage se retrouve en taule. Dès cet instant, les affrontements exploitent la géographie des lieux. Dans une cellule exiguë, dans l’obscurité, l’humidité et la crasse, l’intrigue de Section 99 s’épanouit aussi dans la douleur et les chairs meurtries. Pour autant, S. Craig Zahler sait ne pas se montrer trop plombant ou trop sordide grâce à une sorte de second degré aussi discret que très efficacement injecté à l’ensemble. Que ce soit via les personnages, celui de Vince Vaughn ou encore celui de Don Johnson, ou encore par le biais des dialogues. Quand bien même la trame principale, aussi simple qu’efficace, ne prête jamais à rire. Mais c’est là qu’on voit que Zahler, en plus d’être un réalisateur méchamment burné, est aussi un scénariste particulièrement efficace, doté d’une force de frappe qu’il sait impeccablement exploiter pour toucher en plein cœur.
Habité de références habilement digérées, à la croisée des genres, Section 99 trouve sa propre voie et sans prétention, assène une série de K.O., pour enfin se terminer dans une outrance là encore maîtrisée. Dans le genre, un must !

En Bref…
Porté par un Vince Vaughn tellement intense qu’il en deviendrait presque flippant, réalisé et écrit par un S. Craig Zahler en plein bourre, Section 99 se montre aussi brutal que parfaitement raccord avec ses aspirations. Cohérent, il tape dur là où ça fait mal, sait aussi faire preuve de plus de nuances, notamment pour exprimer les sentiments enfouis de son personnage principal et réussit l’exploit de ne pas trébucher une fois, menant son intrigue à son terme dans une débauche de bastons parmi les plus violentes vues au cinéma. Dans ces conditions, difficile de ne pas attendre le prochain film du réalisateur, à savoir Dragged Across Concrete, avec Mel Gibson… et Vince Vaughn.

@ Gilles Rolland

section-99-cast

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