Réussir une suite n’a rien d’évident. Réussir un troisième volet est encore plus compliqué. Pourtant, certains y sont parvenus, surpassant parfois les films précédents et imposant une maestria flamboyante. Des œuvres comme les longs-métrages suivants qui, c’est important, ne sont pas du tout classés…
Et si c’était tout simplement le meilleur films de la saga, voire de tous les films qui se déroulent sur la Terre du Milieu ?
Indy 3 s’est largement fait conspuer. Pourtant, il reste un formidable exemple de générosité cinématographique. De toute façon, le duo Harrison Ford/Sean Connery suffit à lui assurer une place dans ce listing.
C’est le meilleur de tous et puis c’est tout. On peut aussi le considérer comme le meilleur Pixar.
Alfonso Cuaron a fait beaucoup de bien à la saga du gentil sorcier. Pour preuve ce film, plus sombre et plus adulte que les deux précédents. Mieux écrit et parfaitement mis en scène aussi. Le meilleur ? Oui !
Plus du tout gore, la saga Evil Dead prend ici un virage assez violent mais le fait au bénéfice d’un humour à la Tex Avery encore plus appuyé. En résulte une aventure fantastique hilarante, bourrée de punchlines savoureuses et de rebondissements. Bruce Campbell est génial (retrouvez notre dossier Evil Dead ici).
Quand Retour vers le Futur rencontre le western. Parfait !
Là encore il n’est pas interdit de considérer ce film, qui vit John McTiernan revenir à la saga après avoir laissé Renny Harlin réaliser le deuxième, comme le meilleur de la franchise. Un des plus grands, sinon le plus grand, buddy movies des années 90.
Un méchant hyper solide (dans tous les sens du terme), une Catwoman fascinante, une intrigue pertinente et efficace. Dernier coup d’éclat d’une trilogie décidément impeccable !
Un mélange parfait entre l’esprit des premiers films et celui, plus léger de Rocky 4. Ici, il y a tout et le duel entre Rocky et Clubber Lang (Mister T. impérial) vaut à lui seul le déplacement.
Largement mieux que le premier et (surtout) que le second. L’un des Marvel les plus réussis.
Lui aussi s’en est reçu un peu plein la tronche alors que les deux premiers ont plus été bien reçus. Pourtant, ce troisième volet, certes pas aussi grand que Le Retour du Roi, brille par la virtuosité de sa mise en scène et par la grandiloquence et le côté spectaculaire de son dernier acte. Du grand Peter Jackson.
On parle beaucoup de Shaun Of The Dead et de Hot Fuzz mais finalement assez peu du troisième volet de la Cornetto Trilogy. C’est assez injuste car ce film, aussi drôle que pertinent dans la réflexion qu’il met sur la table, mérite bien des louanges. Un modèle d’efficacité.
Crépusculaire, violent, désenchanté, intelligent. Une conclusion à la hauteur des ambitions affichées dès le premier volet. Du grand art, que ce soit au niveau du fond que de la forme.
Voilà qui risque de faire grincer quelques dents. Parce qu’il a notamment osé se servir du Mandarin pour illustrer sa démarche, Shane Black s’est attiré les foudres des fans de Marvel, qui n’ont pas voulu voir ici l’un des films Marvel les moins codifiés, et donc les plus intéressants et stimulants.
Après un premier volet assez sérieux et un second plutôt décomplexé, ce troisième épisode annonçait la tournure qu’allait prendre une saga ultra spectaculaire, généreuse et sans cesse capable de surprendre et d’impressionner. La scène sur le pont reste l’une des meilleures de la franchise.
Tous les films de cette formidable saga sont mémorables. Le troisième volet tout particulièrement.
On a beaucoup craché sur ce film qui est, c’est vrai, beaucoup moins bon que les deux premiers volets de la saga. Mais quand même, on reste devant une œuvre ambitieuse, parcourue de grands moments de cinéma.
@ Gilles Rolland
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