[Critique] TRANSFORMERS : RISE OF THE BEASTS
Titre original : Transformers : Rise of the Beasts
Rating: 
Origine : États-Unis
Réalisateur : Steven Caple Jr.
Distribution : Anthony Ramos, Dominique Fishback, Laren Vélez, Leni Parker, Michael Kelly…
Genre : Science-Fiction/Fantastique/Suite/Saga/Adaptation
Durée : 2h07
Date de sortie : 7 juin 2023
Le Pitch :
En 1994, alors qu’ils cherchent un moyen de quitter la Terre pour regagner leur monde, les Autobots emmenés par Optimus Prime doivent faire face à une menace à l’ampleur inédite. Unicron, un gigantesque robot, a prévu d’engloutir la planète. Heureusement, les héros de métal vont pouvoir compter sur les Maximals, de puissants alliés, mais aussi sur deux humains plein de courage…
La Critique de Transformers : Rise of the Beast :
Précédemment dans Transformers : Michael Bay, lassé après avoir mis en scène cinq films Transformers, a décidé de laisser la main. L’occasion pour Hasbro, l’entreprise à l’origine des jouets de recommencer la saga à zéro avec Bumblebee, qui s’est au final imposé comme une bonne surprise, pour raconter une autre histoire, avec un autre méchant et de nouveaux personnages. Même si rassurez-vous, Optimus Prime, le Transformer turbo-débile et son acolyte tête à claque Bumblebee sont toujours de la partie.
Animaniacs
L’action de ce nouveau Transformers, le premier d’une trilogie (au secours), prend place après Bumblebee mais n’a rien à voir avec les autres Transformers. Nous voici désormais en 1994, à New York. Un ancien soldat galère à trouver du boulot mais un jour, il rencontre Mirage, un Transformer capable de se changer en Porsche. Le courant passe rapidement et ensemble, les deux amis rejoignent Optimus Prime pour botter le cul d’une planète géante qui mange d’autres planètes, un peu comme Galactus chez Marvel.
Entre temps, comme si cela ne suffisait pas, d’autres Transformers, les Maximals (au secours bis) se joignent à la fête, boostés par leur leader Optimus Primal (arg), un gorille capable de griller d’un coup d’un seul tous les stades de l’évolution en se changeant en robot à la forme humaine. Il y a aussi un aigle, un rhinocéros et un guépard. Sans oublier cette moto qui peut simuler le fait qu’un humain la chevauche… Non oubliez ça.
Toujours plus loin
Vous pensiez que Michael Bay était déjà allé trop loin avec les Transformers dinosaures ou les chevaliers Transformers ? Et bien non, car Steven Caple Jr., le réalisateur de Creed 2 embauché pour Rise of the Beasts, a fait encore plus fort avec des robots animaux cachés au Pérou, prêts à en découdre avec un méchant super balèze mais finalement aussi débile que tous les autres. Autant dire que Transformers : Rise of the Beasts repousse bon nombre de limites. Celles de la crétinerie, du bon goût et du non-sens.
Probablement réalisé à destination des plus jeunes, encore plus foireux que tous les volets les plus débiles de Michael Bay, porté par des personnages inintéressants et écrit à la truelle, ce nouveau Transformers n’a au fond qu’une seule qualité : oui, les effets spéciaux sont plutôt corrects. Mais Steven Caple Jr. n’est pas Michael Bay qui mine de rien, arrivait toujours à nous impressionner avec sa mise en scène azimutée et inspirée. Caple Jr. pour sa part, remplit tranquillement le cahier des charges, limité par un script aux fraises, enchaînant les séquences de baston sans aucun enjeux ni aucune intensité.
On aurait pu croire qu’en redémarrant la franchise, peut-être inspirés par le sympathique Bumblebee, les producteurs allaient faire les choses correctement, mais non. Car si Rise of the Beasts porte en lui tous les travers des volets précédents, il a aussi les siens. Probablement le film le plus crétin de 2023. Et ce n’est pas la fin, au cours de laquelle le scénario raccroche les wagons avec une autre franchise en passe d’être remixée elle aussi, qui va nous inciter à penser le contraire.
En Bref…
Transformers : Rise of the Beasts initie une nouvelle saga mais se vautre dans les grandes largeurs. Avec son scénario complètement con, son humour débile et son histoire dénuée de véritables enjeux, ce Transformers a aussi l’immense tort de se prendre bien trop au sérieux.
@ Gilles Rolland
Trop bien , je ne m’attendais pas à meilleure critique. Fallait se douter que ça n’irait pas dans le bon sens. Mais qu’on t’il fait de nos robots d’enfance?