[Dossier] Michael Bay : tous ses films classés du pire au meilleur
Cette semaine est sorti dans les salles Transformers : The Last Knight, le nouveau film de Michael Bay et cinquième volet de la saga Transformers. L’occasion de faire le bilan et de classer tous les films mis en scène par le réalisateur du pire au meilleur. L’occasion aussi de rappeler que quand il veut Michael, sorti de ses robots débiles, il sait aussi faire du cinoche qui fait mal. Du bon gros cinéma bien rentre-dedans, qui pue la transpiration et qui ne retient pas ses coups.
13 – Transformers 2 : La Revanche (2009)
Les Transformers vont se fritter en Égypte, Megan Fox a très chaud, Shia LaBeouf transpire et le spectateurs tombe des nues devant tant de crétinerie. Épuisant, insupportable, vain et moche…
12 – Transformers : The Last Knight (2017)
Nos craintes se sont avérées fondées concernant cet improbable mix entre Transformers et Le Roi Arthur. C’est non seulement tout particulièrement crétin mais aussi beaucoup trop frénétique pour ne serait-ce que faire office de plaisir déviant. Tous les éléments étaient pourtant réunis pour faire de ce cinquième épisode le plus foutraque et donc le plus jubilatoire de la franchise. Mais non…
11 – Transformers : La Face cachée de la Lune (2011)
Porté sur la destruction massive, Bay orchestre un Transformers complètement débile mais relativement impressionnant, quand il s’adonne à l’anéantissement d’une ville en forme de champs de bataille entre robots et humains. Dernier volet avec Shia LaBeouf…
10 – Transformers 4 : L’Age de l’Extinction (2014)
Transformers prend un nouveau départ en compagnie de Mark Wahlberg qui confère au film un peu de fraîcheur. On est loin du chef-d’œuvre, c’est toujours complètement crétin, mais au fond, déjà un peu moins que les deux volets précédents et que celui qui suivra trois ans plus tard.
9 – Transformers (2007)
Il faut reconnaître à ce premier volet sa capacité à imposer une certaine maestria visuelle, même si il fut prouvé que Bay avait réutilisé des plans issus d’autres de ses films (comme The Island). Complètement aux fraises, cette histoire de robots venus de l’espace, sera logiquement la plus sobre de toute la saga. C’est aussi pour cela que ce premier volet est le moins nul du lot.
8 – Pearl Harbor (2001)
On a beaucoup critiqué le Pearl Harbor de Michael Bay. Pourtant, visuellement, ce dernier fait le job et propose des séquences assez spectaculaires et ce de manière très régulière. C’est sûr qu’après… Roman à l’eau de rose porté par un Ben Affleck shooté à la guimauve et par une Kate Beckinsale empêtrée dans des clichés embarrassants, Pearl Harbor est loin d’être parfait. Et en plus, c’est beaucoup trop long.
7 – Bad Boys 2 (2003)
Une orgie d’action, des explosions à foison et des punchlines à la ramasse. Bad Boys 2 pousse tous les compteurs dans le rouge et s’avère aussi crétin que jubilatoire. C’est dire à quel point on s’amuse.
6 – Bad Boys (1995)
Michael Bay s’approprie les codes du buddy movie et livre un pur film d’action parcouru de vannes plus ou moins réussies. Le duo formé par Martin Lawrence et Will Smith fonctionne, Téa Leoni est super sexy, Tchéky Karyo fait un excellent méchant et au final, le film s’impose avec une énergie qui arrive à faire la différence.
5 – 13 Hours (2016)
Un film de guerre modeste (si on le remet dans le contexte de la filmographie de Bay) parfaitement calibré, qui donne allégrement dans le patriotisme dégoulinant mais néanmoins de manière un poil plus mesuré qu’à l’accoutumée. Assez basique, 13 Hours va directement à l’essentiel, s’avère assez brutal et offre en cela exactement ce qu’il promet.
4 – The Island (2005)
Quand Bay donne dans la dystopie, il sait y mettre les formes. Bourrin comme ce n’est pas permis, son conte philosophique n’a rien de fin mais impose le talent de plasticien du réalisateur, qui peut ici compter sur une Scarlett Johansson à tomber à la renverse et sur un Ewan McGregor parfaitement au diapason.
3 – Armageddon (1998)
Oui Armageddon est un peu con mais ce n’est pas grave tant il s’avère surtout complètement jouissif dans sa propension à ignorer toute notion de logique ou de nuance. Bruce Willis et Ben Affleck sauvent le monde à dos d’astéroïde tandis que Liv Tyler se lamente au son d’un tube bien mielleux d’Aerosmith. Un certaine idée du blockbuster hollywoodien dans toute son outrance.
2 – No Pain No Gain (2013)
Alors complètement englué dans les Transformers, Bay prend le large et réalise ce « petit » film d’action super drôle inspiré d’une improbable histoire vraie. Porté par Mark Wahlberg et Dwayne Johnson (qui à ce jour n’a pas encore trouvé de meilleur rôle), ce délire « no limit » prenant pied dans le monde du bodybuilding est aussi frappadingue que jubilatoire.
1 – Rock (1996)
Un montage incroyable (surtout pour l’époque), un scénario aussi simple qu’efficace, un cadre parfait (la prison d’Alcatraz) et un trio d’acteurs incroyable (Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris). Le style Michael Bay déjà à son summum, outrancier juste ce qu’il faut, plein d’explosions et des punchlines pour un show hyper ludique que l’on ne se lasse pas de revoir.
@ Gilles Rolland