[Dossier] TGS Sprinbreak 2018 : Le compte-rendu !

DOSSIERS TGS Springbreak 2018 | 10 avril 2018 | Aucun commentaire

Il serait réducteur de ne retenir du TGS Springbreak que les cosplays et la culture geek. Même si cette dernière est comprise au sens large. Le TGS Springbreak, à l’instar du TGS grand format, c’est bien plus que cela : c’est une convention qui tourne autour de la science-fiction, du manga, des comics, du cinéma de genre, des arts plastiques, des jeux-vidéos… Au TGS Springbreak, on peut tout aussi bien croiser le Capitaine Crochet et Peter Pan que Wolverine et Deadpool. Cette année, on pouvait encore rencontrer Paul Renaud, l’un des seuls dessinateurs français officiant chez Marvel, au TGS Comics, qui était venu accompagné de quelques pointures comme Doug Braithwaite (Marvel Earth X, Thor, The Punisher…), Marguerite Sauvage (Scarlet Witch, Bombshells…) ou encore Stéphanie Hans (Ant Man & The Wasp, Deadman…). On pouvait aussi retomber en enfance grâce à une pièce entièrement dédiée aux jouets vintage, avec des Chevaliers du Zodiaque et autres Lego, ou encore s’inscrire pour apprendre à pratiquer le Quidditch grâce au stand de Toulouse Quidditch.
Bref, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons répondu à l’appel du TGS Springbreak cette année. Malgré les vents violents (le samedi) et malgré la pluie (le dimanche)…

Autant en emporte le geek

Les costumes des cosplayeurs ont été mis à rude épreuve en début de journée, le samedi, alors que dehors s’enchaînaient les rafales de vent, enregistrées à plus de 100 km/h par Météo France. Mais il en fallait plus pour stopper la horde bienveillante de fans au moment de l’ouverture des portes. Des visiteurs qui ont pu profiter d’une pléthore de stands, avec les fidèles comme Imagin’ères, LA boutique geek toulousaine, FX Predator, les spécialistes du modelage, venus avec certaines de leurs magnifiques réalisations, mais aussi Creatita Bijoux ou encore Planète Minérale, un autre créateur de bijoux. De nombreuses bornes, dans l’espace jeux-vidéos en sous-sol mais pas seulement, permettaient de s’essayer aux dernières nouveautés Playstation 4 ou Nintendo Switch et beaucoup d’ateliers offraient autant d’occasions de s’amuser en partageant autour de ses passions.
D’année en année le TGS Springbreak peaufine son offre et s’impose plus que jamais, non pas comme la version light du « gros » TGS de fin d’année, mais plutôt comme son parfait complément. Transformant le centre Diagora de Labège en dédale passionnant car peuplé de créatures fantastiques, de gamers et autres spécialistes venus partager leur art, cette convention attire des milliers de visiteurs et il suffit d’y passer un peu de temps pour comprendre ce que chacun vient y chercher.

Des invités à foison

Cette année, la partie séries TV était principalement concentrée autour de Stargate Atlantis et Games Of Thrones, avec la venue de David Nykl, Joe Flanigan (respectivement Dr. Radek Zelenka et John Sheppard dans Stargate Atlantis) et Ross Mullan (l’une des chefs Marcheurs Blancs dans Game Of Thrones mais également une créature dans Doctor Who). Des acteurs qui se sont livrés à leurs fans durant plusieurs conférences, photocalls et autres séances de dédicaces. Côté comédiens de doublage, le TGS Springbreak recevait Christophe Lemoine (Cartman dans South Park, Sean Astin…), Pierre Tessier (Ryan Reynolds, Billy Zane…) et Annabelle Roux (Rashida Jones, Le Collège fou, fou, fou…), affirmant ainsi son désir salvateur de mettre sur le devant de la scène une profession souvent placée sous silence.
De nombreux auteurs, YouTubeurs, stars du web (avec les Noob) et autres musiciens étaient aussi de la partie. Sans oublier Passe-Partout de Fort Boyard et Marcus de Game One. Deux invités toujours très appréciés pour leur générosité et leur gentillesse.

Le TGS Springbreak s’est terminé dimanche soir, sous la pluie. Mais peu importe car le week-end lui, fut lumineux. Un grand merci aux organisateurs, à Sébastien Laurens notamment et à Paul Renaud. Merci beaucoup au service des relations presse également.

Crédits photos : Marion 

@ Gilles Rolland

Le compte-rendu de Nicolas :

C’est le printemps, les oiseaux bourgeonnent, les arbres font leur parade nuptiale et l’espace Diagora de Labège accueille le TGS Springbreak, le petit frère du TGS de décembre (qui représente la dernière sortie geek de l’aveyronnais que je suis avant d’entamer l’hibernation). Et c’est chaque fois avec un plaisir non dissimulé que je parcours la route qui me sépare de la civilisation pour retrouver des gens costumés ou non, réunis en plusieurs chapelles mais au sein de la même communauté de passionnés d’une culture commune. Encore une fois, cette édition se déroule dans un contexte où l’actualité geek est riche, entre séries (la nouvelle saison de Jessica Jones, ou la nouveauté Future Man) et projets cinéma comme le spin-off de Star Wars sur Han Solo, les suites de Deadpool et d’Ant-Man, Rampage, ou le pharaonique Avengers : Infinity War. Même si le temps n’était pas de la partie, l’édition 2018 du Springbreak a réussi à ravir le cœur des amateurs avec une programmation variée et des invités accessibles.

Les stars guettent le Marcheur Blanc

Cette édition 2018 du TGS Springbreak accueillait David Nykl et Joe Flanigan, respectivement connus pour les rôles du Dr. Radek Zelenka et de John Sheppard dans Stargate Atlantis, ainsi que Ross Mullan, qui a joué dans Doctor Who mais qui reste surtout connu pour son rôle de marcheur blanc dans Game of Thrones (c’est lui le bras droit du Roi de la Nuit). En plus des séances d’autographes et de photocalls, les trois acteurs se sont livrés, pendant deux conférences, à un jeu de questions/réponses (où, pour une fois, ce sont les spectateurs qui se sont levés et se sont avancés pour poser les questions).
Voici un bref résumé :
Ross Mullan avait joué dans Le Choc des Titans et a été recommandé par le maquilleur du film, qui officiait sur Game of Thrones. Si à l’origine, un profil différent était recherché (cavalier ayant des connaissances dans le combat à l’épée), il a su convaincre les casteurs lors de tests de sélection, avec notamment une scène où ce personnage devait tuer un (faux) bébé (scène avec seulement 5 minutes de préparation). Suite au succès de la série, Mullan a été recruté pour jouer des monstres dans d’autres shows comme Doctor Who. David Nykl, lui, a débarqué dans le 3ème épisode de Stargate Atlantis. À la base, son rôle était celui d’un scientifique lambda, mais dès la saison 5, son personnage a pris de l’importance. Quand Joe Flanigan, c’est son manager qui l’a appelé pour un rôle dans une série de science-fiction. Proposition qu’il a d’abord décliné car c’est un genre qu’il jugeait trop technique. On sait bien sûr qu’il a finit par se laisser convaincre (le côté comique a aidé).
Au sujet de la scène la plus difficile de sa carrière, Mullan a évoqué une séquence du Choc des Titans où il portait sur lui 40 livres de maquillage, de costumes et de prothèses et où il travaillait avec du véritable feu, de la vraie vapeur, et où il ne pouvait tourner qu’une heure avant d’être sur le point de faire un malaise. Nykl a quant à lui claqué la porte d’un tournage après une scène d’agression mal préparée durant laquelle il s’est pris un coup de pied en plein visage.
Mullan a profité de l’occasion pour annoncer qu’il allait jouer dans un thriller intitulé Perpetual (adapté du roman The German). Un rôle non masqué (pour changer).
Sur la question du ressenti quant à cette sortie de l’anonymat, Ross Mullan a d’ailleurs déclarer avec beaucoup d’humour qu’il avait été impressionné en recevant tout un tas de produits dérivés à l’effigie de son personnage. Des poupées faites au crochet par exemple et même un dessin d’un dessinateur Disney, mash-up entre le White Walker et Elsa de La Reine des Neiges. En tant que Marcheur, il aimerait tuer Jon Snow en premier (au motif que « quand on meurt, on n’a pas à ressusciter ») et régner seul avec Cersei (il faut avouer que cela aurait de la gueule). Acteur engagé à fond dans son métier, il a confié passer 5 heures par jour pour le maquillage, 2 heures pour le démaquillage, avec une arrivée sur le plateau à 1h du matin pour tourner à 6h pendant 12 heures. Soit un planning assez chargé. Il a d’ailleurs précisé qu’une peau tolérante aux produits chimiques était un pré-requis quand on voulait embrasser une telle carrière.

Week-end en terre geek

Dans les invités figurait aussi Passe-Partout, revenu après un passage remarqué en décembre dernier. Toujours accessible, adorable avec les enfants, il a répondu aux multiples questions lors d’ échanges très vivants avec ses fans. Il a détaillé les coulisses de Fort Boyard, les origines du show, ses débuts dans un clip de Mylène Farmer et s’est dit prêt à donner un concert avec son groupe Passe-Partout et les Rockys, si le public en faisait la demande.
Côté comédiens de doublage, Christophe Lemoine était présent (la voix de Jack Black, Sean Astin ou encore Cartman et Butters de la série South Park, ainsi que Kim Jong-il dans Team America, qu’il a doublé en prenant la voix d’Eric Cartman pour rendre à Trey Parker et Matt Stone). À ses côtés se trouvaient Pierre Tessier et Annabelle Roux. Le premier double régulièrement Ryan Reynolds, Greg Germann, mais aussi Billy Boyd du Seigneur des Anneaux (qu’il a rencontré) ou encore Billy Zane (son doublage préféré car c’était son premier grand rôle). Il a eu la révélation en assistant au doublage des Feux de l’Amour, et a commencé en doublant un sosie d’Elvis dans La Croisière S’amuse. Il a déclaré adorer jouer les méchants parce que c’est libératoire. Annabelle Roux a commencé le doublage à 16 ansm, monté une compagnie de théâtre à 26 ans, mis en scène dans la foulée. Aujourd’hui, elle est directrice artistique et dirige des équipes de comédiens de voix. D’une sensibilité accrue et empathique, elle a confié que certains rôles pouvaient être éprouvants comme avec la série 13 Reasons Why, en raison de la thématique.
Côté conférences, Yves Lignon, universitaire spécialisé en parapsychologie, à cette fois-ci a parlé des origines de la pratique du spiritisme avec pour matériel le guéridon ; une conférence intéressante où il fut question de cas qui auraient très bien pu faire l’objet de films. Cela dit, la conférence la plus inintéressante à mon sens fut celle intitulée « Quel avenir pour le cinéma de super héros ?», animée par Arnaud, le rédacteur en chef de Comics Blog. Une conférence très bien construite, avec un argumentaire point par point au sujet des différents challenges qui permettront au genre de se renouveler. Il fut question du futur The New Mutants, qui va explorer le cinéma d’horreur, mais aussi de Gambit, dont l’approche pourrait être teintée de comédie romantique. On aborda aussi la question du passage de flambeau avec la montée en puissance de nouveaux super héros (cf. Black Panther) et des reboots, avec comme exemple le plus frappant l’approche de DC Comics. Le cas The Batman fut par exemple abordé.
En attendant l’édition de fin d’année, avec la venue exceptionnelle de Sean Bean (notamment), je remercie à mon tour l’équipe du TGS, des organisateurs au service relations presse. Merci également aux invités, et notamment Christophe Lemoine pour l’autographe, c’était un plaisir de vous rencontrer. Merci aux exposants et aux cosplayers pour avoir accepté d’être pris en photo.

Retrouvez également toutes les photos sur notre compte Instagram !

@ Nicolas Cambon

Par Gilles Rolland le 10 avril 2018

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