[CRITIQUE] LA PRINCESSE

CRITIQUES | 3 juillet 2022 | Aucun commentaire
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Titre original : The Princess

Rating: ★★★½☆

Origine : États-Unis

Réalisateur : Le-Van Kiet

Distribution : Joey King, Dominic Cooper, Olga Kurylenko, Veronica Ngô, Alex Reid, Ed Stoppard, Katelyn Rose Downey…

Genre : Action

Durée : 1h34

Date de sortie : 1er juillet 2022 (Disney +)

Le Pitch :

Un terrible coup d’état met en péril le royaume. Alors que le roi, la reine et leur fille cadette sont fait prisonniers et que tous leurs chevaliers sont tués, la princesse est contrainte d’épouser le tyran responsable de tous ces bouleversements. Malheureusement pour lui, il ne s’agit pas d’une princesse comme les autres. Cette dernière, détentrice de compétences mortelles, étant bien décidée à éviter à tout prix de passer devant l’autel…

La Critique de La Princesse :

Le cinéma américain aime bien jouer sur la redite. Il faut comprendre. Quand un truc marche, on essaye à tout prix de le reproduire pour justement reproduire son succès. Ainsi, quand Piège de cristal est sorti, Hollywood a appris sa leçon et proposé dans les décennies qui ont suivi des copies plus ou moins inspirées. Le premier Die Hard qui reposait sur un concept très simple : un type que personne n’a vu venir devient le sauveur providentiel d’un groupe de personnes promises à un avenir des plus sombres. Ce qui est donc plus ou moins le postulat de La Princesse, le dernier Die Hard-like en date, avec Joey King dans le rôle de Bruce Willis.

La-Princesse-Joey-King

Joey King Rising

La princesse qui donne son titre au film de Le-Van Kiet n’a rien d’une jouvencelle en détresse. Ce sur quoi le scénario joue bien sûr pour foncer dans le tas dès le début : on découvre Joey King couchée sur un lit, dans sa belle chambre en haut d’une tour à la Raiponce. Deux types puants et grossiers font leur entrée. La princesse se réveille, leur saute dessus et les marave méchamment avant de les tuer en utilisant un savoir-faire insoupçonné. Commence alors une aventure à la John McClane, qui rappelle aussi furieusement The Raid, dans laquelle le personnage principal, une jeune fille ultra badass, doit, non pas monter au sommet de la tour, mais gagner le rez-de-chaussée pour sauver les siens et tuer le boss final.

Beat them all médiéval

Dans La Princesse, Joey King, l’ex-enfant star préférée d’Hollywood, se la joue donc très moyenâgeuse, en déboîtant du bad guy à la chaîne. Une actrice dont l’investissement physique fait ici toute la différence. En effet, comme conscient qu’outre son environnement médiéval, son histoire n’a rien de neuf à offrir, le réalisateur mise toute sur son actrice qui si elle en prend plein la gueule, en distribue deux fois plus dans un déluge d’action il faut bien le dire très enthousiasmant. Entre Atomic Blonde et Piège de Cristal donc, Joey King porte La Princesse sur ses épaules pas si frêles, devant la caméra de Le-Van Kiet, un inconnu au bataillon qui sait heureusement rendre les bastons lisibles. En face, Dominic Cooper et Olga Kurylenko incarnent le mal absolu et donnent le change à l’héroïne en jupons déchirés.

Filmé dans un seul lieu, à savoir un château qui sent bon le fake mais qui fait le job, La Princesse cherche à caresser dans le sens du poil les amateurs de bourre-pifs et y parvient assez joliment. Dépourvue de temps mort, certes ultra balisé et prévisible, cette série B gagne ses gallons grâce à sa hargne et à son rythme frénétique.

En Bref…

À la croisée des chemins de Die Hard et The Raid, La Princesse est certes très basique et téléphoné. Le truc, c’est qu’au fond, on s’en moque, tant les bastons, nombreuses et généreuses et l’investissement de Joey King, formidable, assurent le show.

@ Gilles Rolland

La-Princesse-film
Crédits photos : 20th Century Fox France/Walt Disney Pictures
Par Gilles Rolland le 3 juillet 2022

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