[Dossier] Les 10 plus gros fours au box-office de l’Histoire du cinéma

DOSSIERS | 18 mars 2018 | Aucun commentaire
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Un film, ça coûte de l’argent. Il faut le tourner puis le vendre au public. Bien souvent, à la fin de la période d’exploitation dans le monde, la balance s’équilibre et on peut enchaîner sur le projet suivant. Parfois, c’est le carton et parfois c’est le naufrage. Et c’est justement à ces productions infortunées que nous allons nous intéresser aujourd’hui. À ces longs-métrages, bons, mauvais ou moyens, là n’est pas vraiment le propos, qui restent connus pour la plus mauvaise raison qui soit à Hollywood : ce sont eux qui ont fait perdre le plus d’argent aux studios… À noter que les chiffres tiennent compte de l’inflation.

1 – Le 13ème Guerrier (John McTiernan, 1999)

Pertes estimées : entre 98 et 183 millions de dollars.

Un cas d’école. Une production chaotique émaillée de multiples problèmes (McTiernan qui se barre en pleine post-production, le compositeur qui est viré, Michael Crichton qui reprend les choses en main…) qui a débouché sur le plus grand four de tous les temps. Toujours en tenant compte de l’inflation bien sûr. Les fans de leur côté, continuent pour certains de fantasmer sur la sortie du director’s cut de McTiernan…

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2 – 47 Ronin (Carl Rinsch, 2013)

Pertes estimées : 151 millions de dollars.

Un ratage quasi total. Un naufrage dans tous les sens du terme. Keanu Reeves pourtant, alors dans une passe assez délicate, parvint à relever la tête et à renouer avec le succès quelques temps plus tard avec John Wick… Carl Rinsch par contre, qui fut désigné parmi les coupables de cet échec très coûteux, n’a depuis signé qu’un court-métrage…

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3 – L’Île aux Pirates (Renny Harlin, 1995)

Pertes estimées : 137 millions de dollars.

Un bide monumental ! Classé dans le Guinness Bokk des records, ce blockbuster de Renny Harlin entraîna carrément la firme Carolco Pictures (Terminator 2, Basic Instinct, Rambo et bien d’autres) dans les abysses. Renny Harlin lui, insista et remit le couvert avec Geena Davis qu’il venait d’épouser, avec l’excellent Au Revoir à jamais. Un nouvel échec qui coûta au réalisateur sa réputation et son mariage.

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4 – Milo sur Mars (Simon Wells, 2011)

Pertes estimées : 137 millions de dollars.

En France, ce film tourné en performance capture pour Disney, n’est même pas sorti au cinéma. Une façon de limiter les dégâts après son crash au box-office américain. Depuis, tout le monde l’a oublié et vu la laideur du truc, c’est très bien ainsi.

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5 – Pluto Nash (Ron Underwood, 2002)

Pertes estimées : 126 millions de dollars.

À l’époque, sans prendre en compte de l’inflation donc, Pluto Nash rapporta 7 millions, pour un budget de 100, confirmant au passage qu’il s’agissait non seulement d’un vieux navet déjà faisandé, mais qu’Eddie Murphy n’avait désormais plus rien de la superstar à laquelle tout réussi. La suite de sa carrière le confirma…

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6 – La Chute de l’Empire Romain (Anthony Mann, 1964)

Pertes estimées : 126 millions de dollars.

Une super production tout à fait valeureuse, au casting en or massif (avec notamment Christopher Plummer, qui ne remplaçait pas encore Kevin Spacey), mais boudé par un public peut-être lassé des péplums. Un échec notamment imputable au caractère pharaonique du film. Les décors furent par exemple parmi les plus imposants jamais construits pour le cinéma.

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7 – Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit (Hironobu Sakaguchi, 2001)

Pertes estimées : 126 millions de dollars.

Vu le film, pas étonnant qu’il n’y ait pas eu foule en salle… Une nouvelle preuve que les jeux-vidéo n’ont jamais vraiment eu la côte dans les salles obscures. Surtout lorsque les films se permettent de trop trancher pour se différencier de leur modèle.

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8 – John Carter (Andrew Stanton, 2012)

Pertes estimées : 125 millions de dollars.

Les fans du film (si si ils existent) fustigèrent Disney pour l’avoir jeté en pâture, sans promo conséquente, précipitant son échec et tuant du même coup dans l’œuf la saga de prime abord envisagée. Mais au fond, et si John Carter n’était pas si bon ? Sans parler de gros navet, peut-on envisager que cet échec n’a rien d’étrange ? Avec un peu de recul peut-être…

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9 – The Lone Ranger (Gore Verbinski, 2013)

Pertes estimées : entre 96 et 121 millions de dollars.

Bien plus valeureux que tous les derniers Pirates des Caraïbes réunis, cet excellent film d’aventure à l’ancienne n’a pas trouvé son public. Tout simplement. Il l’a cherché pendant longtemps, sous les sièges des cinéma, sur les parrkins des multiplexes, mais ne l’a jamais trouvé. Jamais… Dommage.

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10 – Sahara (Breck Eisner, 2005)

Pertes estimées : 121 millions de dollars.

Malgré Matthew McConaughey (avant son « réveil ») et malgré Penélope Cruz, tous les deux bien suants et torrides, Sahara se prit une douche froide au box-office. Un film très cher qui ne parvient pas à faire de bénéfices…

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Pas loin derrière : La Porte du Paradis (Michael Cimino, 1980) : pertes estimées à 121 millions et Jupiter : Le Destin de l’Univers (Lana et Lilly Wachowski, 2015) : pertes estimées à 80 millions…

@ Gilles Rolland 

Par Gilles Rolland le 18 mars 2018

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