[Dossier] 10 trucs qui étaient mieux avant au cinéma

DOSSIERS | 11 février 2018 | Aucun commentaire

C’est l’instant vieux con ! On a beau adorer le cinéma, difficile, quand on a plus de 30 ans (bien tassé dira-t-on), de ne pas regretter certaines « évolutions ». Bien sûr, les modèles changent, le cinéma s’adapte et c’est même comme ça qu’il parvient à toucher toujours plus de personnes à travers le monde, en se faisant sur bien des aspects le miroir de notre société, mais aussi en répondant à des besoins en constante évolution. Pour autant, difficile de ne pas être nostalgique quand on pense à ce que le cinéma était avant. Aux pépites qu’on dénichait dans les vidéos-clubs, aux films qu’on savourait à la maison, en VHS, en usant jusqu’à la corde les cassettes… Toutes celles et ceux qui ont bâti leur cinéphilie dans les années 80 ne peuvent qu’être nostalgiques. Ces mêmes années 80 qui parviennent d’ailleurs à rendre nostalgique ceux qui ne les ont pas vécu (il n’y a qu’à voir le succès de Stranger Things pour s’en convaincre).
C’est ainsi qu’est née l’idée de compiler 10 choses qui étaient mieux avant. 10 choses parmi d’autres. Un top qui n’a pas pour objectif de descendre en flèche le cinéma d’aujourd’hui mais simplement de rappeler qu’avant, certains trucs avaient quand même une autre gueule…

Les explosions

Avant, quand on faisait exploser des trucs dans les films, on faisait vraiment exploser des trucs. Des voitures, des bâtiments, peu importe. Aujourd’hui, si beaucoup de films continuent à heureusement tabler sur cette bonne vieille pyrotechnie, d’autres optent pour la facilité et font appel à l’imagerie numérique pour incruster de vilaines explosions. Non seulement ce n’est pas crédible 90% du temps mais en plus c’est moche. Mais forcément, c’est moins cher, donc ce n’est pas prêt de s’arrêter.

Un petit exemple avec le trailer de Killing Gunther :

À titre de comparaison, voici la plus grosse explosion du film Le Contrat (1986) :

Le gore

Le gore, c’est un peu comme pour les explosions : aujourd’hui, de plus en plus de réalisateurs utilisent des incrustations dégueulasses. Avant, on y allait franchement sur les gerbes de sang en « live ». Du coup, les artisans comme Tom Savini ont laissé la place à des informaticiens la plupart du temps peu inspirés. Heureusement, certains continuent d’exploiter les vieilles méthodes. On pense notamment au remake d’Evil Dead, à la série Ash vs. Evil Dead

Un exemple actuel (Sharknado 3) :

Un exemple de ce qui se faisait jadis (ici dans Le Jour des Morts-Vivants, 1985) :

La comédie française

Mais où est donc passé la 7ème compagnie ?, Les Bronzés et Les Bronzés font du ski, L’aile ou la cuisse, Le Maître d’école… Avant, la comédie française avait quand même une autre prestance. Et en plus, c’était drôle. Maintenant, on a quoi ? Les Tuche ? Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? Les Profs ? Non franchement, c’était mieux avant… Le pire étant que même ceux qui, jadis, faisaient de bons films, en font aujourd’hui des mauvais. Les ex-membres du Splendid par exemple…

Les films de Tim Burton

À quand remonte le dernier vrai bon film de Tim Burton ? Son dernier chef-d’œuvre ? À 2005 et Les Noces Funèbres ? À 2003 et Big Fish ? Quoi qu’il en soit, ça fait longtemps…

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L’heroic fantasy

Les tentatives sont nombreuses mais les réussites le sont beaucoup moins. Il est où le nouveau Willow ? Le nouveau Conan ? Le nouveau Seigneur des Anneaux ou le nouveau Hobbit ? Doit-on vraiment se contenter du piteux remake de Conan ou même de Warcraft, qui, sans être complètement raté, n’a tout de même pas la flamboyance des classiques ?

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Steven Seagal

Au début de sa carrière, Steven Seagal n’arborait pas une coiffure 100% synthétique très moche et mettait surtout en avant des compétences mortelles quand il s’agissait de tabasser du bad guy. Champion d’aïkido, Saumon Agile s’est néanmoins salement laissé aller. Dès que le succès est retombé, après la sortie de Piège en Haute Mer, progressivement, Steven a commencé à partir en vrille. Tout ça pour arriver là où il est aujourd’hui… Seagal qui enfile les DTV sans intérêt, tournés à l’arrache en Europe de l’Est pour pas un rond. Des films aux intrigues interchangeables dans lesquels Seagal ne s’investit plus, se contentant parfois d’apparaître une poignée de minutes, le temps d’une baston où il est scandaleusement doublé. Dernier bon film ? Hors Limites ?

Avant, Steven Seagal, c’était ça :

Les films d’action

Si la carrière de Steven Seagal avait en effet une autre gueule à ses débuts, avec des films comme Nico ou Justice Sauvage, le cinéma d’action dans sa globalité avait une tout autre prestance dans les années 80/90 (début 90). C’est là, dans les 80’s, que Stallone, Schwarzenegger, Bruce Willis, Van Damme et d’autres, ont livré des classiques absolus du genre. Des mètres-étalons qui font office de références. Des films simples parfois, mais percutants, honnêtes et généreux, dont l’une des qualités, qui fait défaut à ceux d’aujourd’hui, était de ne pas tomber dans la surenchère mais de soigner leurs effets.

Le slasher

Halloween, Vendredi 13, Les Griffes de la Nuit, Chucky et de nombreux autre one shots ont défini les codes du slasher entre la fin des années 70 et le milieu des années 80. Depuis, on copie, on recopie et re-recopie. Voilà, c’est tout.

La musique de Danny Elfman

Compositeur attitré de Tim Burton, légendaire auteur de la musique des Simpson, Danny Elfman bosse toujours d’arrache-pied mais peine à se démarquer avec la même flamboyance que jadis. Et puis bon, le mec a quand même écrit la musique de Cinquante Nuances Plus Sombres

Les bandes-annonces

Aujourd’hui, les trailers montrent trop de choses. Les effets sonores et le montages en font des caisses. Il y a aussi ces affreux trailers formatés pour les réseaux sociaux, en 4/3 ou encore ces bandes-annonces précédées d’un mini-trailer en forme de trailer du trailer. Les teaser trailers, bandes-annonces du trailer de la bande-annonce du trailer. Bref, les bandes-annonces, c’était mieux avant.

La bande-annonce de Suicide Squad est un excellent exemple :

Alors qu’avant…

@ Gilles Rolland

Par Gilles Rolland le 11 février 2018

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